[quote=« Inox, id: 1777838, post:16, topic:158073 »]ça sent le rapport fait à la va vite sans connaissance approfondie de la chimie de la corrosion. Pourtant bien connue dans l’industrie…Et l’incompétence est noyée au travers de termes techniques….pour faire un bel enrobage et faire passer la pilule: une nouvelle norme qui ne tiendra pas compte des spécificités des milieux et qui poussera à du surdimensionnement et des coûts déplacés. Et on commence pas faire peur à tout le monde avec des termes techniques que la plupart de comprennent pas. Classique, quoi…
Encore des rapports de cadres techniques de bureau éloignés du terrain…
Quant au protocole de l’ENSA avec les points posés dans les Calanques, il fait doucement rire: tous au même endroits, plantés sans avoir demandé des conseils et retour d’expérience aux équipeurs locaux ( l’ENSA ferait-elle preuve de mépris ou pédanterie ???) …qui utilisent l’inox depuis au moins 20 ans avec des goujons et des broches…Peut-être que l’ENSA devrait réfléchir à ce ce qu’est une démarche scientifique d’investigation en ingénierie ainsi qu’un protocole expérimental rigoureux. Pour dégager des conclusions rigoureuses et fiables, une analyse fine des phénomènes s’impose; varier les rocher, exposition, planter BEAUCOUP de points pour une approche statistique indispensable pour en dégager des conclusions fiables et lisser les aléas…Récupérer les points pour des analyses structurales au microscope et analyser la présence de corrosion ( superficielle, en profondeur invisible ( corrosion sous contrainte, intergranulaire etc…)), faire le lien avec la composition chimique des roches.
On peut aussi éviter d’attendre comme des couillons pendant 10 ans…: recréer des conditions proches en laboratoire en accélérant les processus ( température, salinité etc, …) , varier les contraintes mécaniques, influence des soudures, jouer sur la composition chimique de l’environnement en laboratoire. C’est que l’on fait dans un laboratoire de recherche quand on a compris les mécanismes de corrosion…
c’est plus facile de se cacher derrière une nouvelle norme dans laquelle la FFME va s’engouffrer pour justifier ses déconventionnements.
En fouillant un peu, certains font croire que la solution ce sont les broches aux TITANE: très cher. Pour Madagascer et la Tailande. Les broches utilisées ne sont pas forgées d’une pièce. Il y a une SOUDURE…Hérésie totale . Et oui, c’est moins cher de couper de la tige en titane ( facilité de fabrication) et le plier et la refermer par une soudure que de forger d’une seule pièce à l’unité…La corrosion adore les zones de soudure. C’est connu dans l’industrie…Dans 20 ans, on nous dira que le titane c’est de la merde parce que ça corrode aussi ( mais on ne comprendra pas le rôle néfaste de la soudure…par méconnaissance…)
Petzl sort depuis 20 ans des broches très cher forgées d’une seule pièce ( donc sans soudure) en inox 316L Collinox P55 12 euros pièce. Pour l’industrie. Ce n’est pas un hasard ( choix de l’inox et prix…). Il y a eu des retours là dessus à Madagascar et en Thailande avec ce type de broches ?
Bref, un rapport UIAA bien creux…[/quote]
D’accord avec tout ça : sur l’aspect technique et sur l’usage qui risque d’en être fait.
A noter à San Vito lo Capo, en Sicile, l’utilisation de broches inox P Bolt, non forgées (coùt réduit) sans soudure (résistance à la corrosion conservée) :