Au sujet de l’utilisation d’un casque en ski de rando, tout est affaire de compromis comme tout équipement de sécurité individuelle. Je le porte seulement lors de courses engagées, lors de passages exposés à des chutes de pierres, par faible enneigement, en couloirs, sur glaciers, et surtout lorsque je prévois de bomber à Mach 2 à la descente en neige dure/printemps. Je ne le porte pas quand je suis avec un groupe qui skie pépère, en course facile ou lors de belles conditions d’enneigement avec plein de poudreuse partout.
Comme casque en ski de rando, j’utilise depuis 2014 le Sweet Protection Igniter Alpiniste qui a la particularité d’avoir les 2 certifications ski et alpinisme.
Il est très bien aéré car il possède de nombreux orifices de ventilation : 2 devants, 4 derrières et 20 au dessus du crâne. Contrairement à ce qu’on trouve sur un casque de vélo, ces orifices sont grillagés et empêchent donc toute pénétration de neige ou de glace/cailloux au travers.
On peut remplacer la doublure chaude et capitonnée d’hiver qui recouvre tout le crâne par une doublure minimaliste d’été en tissu Coolmax qui permet de garder la tête au frais durant l’effort en montée. Je ne garde que les protège-oreilles pour le ski de rando en hiver, protections que j’enlève l’été pour pratiquer la via ferrata.
Enfin le plus important pour moi, le casque protège bien le front, tempes, oreilles et occiput contre tout impact, degré de protection maximal que l’on a pas avec un casque de vélo ou d’escalade pure.
Question glamour, je l’ai pris en couleur orange vif, car cette couleur est très contrastée et se repère facilement comme aide visuelle lorsqu’on agite le casque orange dans un mouvement ample de balancier pour se signaler en cas de détresse sur un fond blanc neigeux. Le même mouvement effectué avec un casque blanc, gris ou noir est indécelable à grande distance. On comprend tout de suite une éventuelle situation de détresse après avoir entendu 3 coups de sifflets et en voyant s’agiter un casque orange pour attirer l’attention d’autrui…!
Edit (2016): excellente protection de la tempe et de l’oreille suite à une grosse chute sur neige dure; dégâts mineur au skieur (arcade sourcilière entaillée par la monture des lunettes de ski glacier) mais zéro dégâts à la tête ou au casque.