Mes cuisses n'ont plus de force

Remettre en cause la sagesse, l’expérience et le bon sens, c’est pas bien ça :thinking:

Je n’ai pas affirmé que c’était le cas.
On ne comprends et n’explique pas encore convenablement tous ces mécanismes.

Après personnellement je n’ai jamais eu l’impression de réduire des courbatures en m’étirant. Et j’aurai tendance à suivre les dernières recommandations en la matière.
Les étirements en préventif et non en palliatif.

Pour le bon sens, je ne vois pas où il est dans cette histoire d’évacuation de l’acide lactique en s’étirant juste après l’effort.

Le bon sens, c’était pour te taquiner et ça fonctionne :blush: :wink:

Ok. Mais sur moi, les étirements fonctionnent (sensation de soulagement) et c’est l’essentiel.

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Jusqu’à pas si longtemps, je m’étirais après l’effort. Je ne le fais plus et franchement, je ne vois pas de différence. Par contre, après un gros effort, marche légère et tranquille pour évacuer les toxines. C’est bien efficace.

Tu écris, je te cite:" qu’on ne comprend et n’explique pas encore convenablement ces phénomènes". Tu plaides en ma faveur, ma théorie vaut donc largement la tienne.

Le savoir scientifique change : dans les années 80, il ne fallait surtout pas se baigner dans les 3h après le repas !! :smiley:
Toutes les études actuelles sont d’accord : étirement (si on parle d’une vraie séance) sur un muscle qui ne sort pas de l’effort et après l’avoir « réchauffé » (réactivation de l’élasticité et de la proprioception). Tu peux très bien t’étirer juste après l’effort, mais les étirements doivent être très doux (toute petite sensations d’étirement).

La partie de l’opinion dont tu parles est celle qui n’est pas encore au courant :wink:

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C’est pas vraiment ma théorie.

Cherche des articles récents (20 dernières années) en la matière et tu verras qu’un consensus c’est formé.

Après il faut savoir qu’en raison des moyens la recherche dans ce domaine n’est pas la plus poussée (études stats avec n<=30 ) et que les biais sont nombreux.
C’est pour cela, que je prends le tout avec des pincettes, même si un revirement serait étonnant, on n’est pas encore à l’abri de quelques nuances.

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Je n’ai jamais respecté cette règle des trois heures avant la baignade et je suis toujours là pour en témoigner ! :wink:

Je dirais alors que les étirements ont sur moi un effet placebo, c’est très bien ainsi, et je continuerai en attendant que la vérité éclate aux yeux du monde sur cette théorie des étirements :thinking:

Fait un test : après un très effort musculaire où tu es sûr d’avoir des courbatures (sur une reprise du sport typiquement), n’étire qu’une moitié de chaîne musculaire. Tu pourras vérifier ainsi si les étirements ne sont que du placébo.
Par exemple, après une grosse rando ou sortie vélo, tu n’étires qu’une des deux jambes.

A titre personnel, j’ai vu les jours suivants immédiatement la différence de sensation et de récupération musculaires.

Des étirements un peu « violents » sur une contracture, j’aurais trop peur de déchirer des fibres musculaires :scream_cat:
Sinon, il y en a qui utilisent des pommades chauffantes, comme celle du St Bernard ?
(Perso non : je suis allergique)
Et l’utilisation des chaussettes magiques ?

Cela m’est arrivé une fois (cou/épaules bloqués, pas une situation normale). Après utilisation j’allais mieux. Mais comme quand je ne fais rien, je fini aussi par me remettre, je ne peux pas certifier de l’utilité de la pommade.

Contre les courbatures, j’ai entendu que l’hydroxychloroquine fonctionne bien, mais uniquement en homéopathie, avec interdiction de se baigner pendant 3h après la prise.

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Des étirements « violents » sont toujours un risque pour le muscle, quel que soit le moment. Le gros problème des étirements est surtout le dosage et la manière plus que le moment. Le but n’est pas le même après effort et à distance.
Après effort, le but est juste un retour au relâchement et à la longueur d’origine alors qu’à distance on cherchera un assouplissement…
Quoi qu’il en soit et qq soit le moment, le bon sens doit toujours primer, l’étirement ne doit JAMAIS être douloureux.

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Bonjour à tous,
Ton témoignage m’a rappelé une époque où je n’avais pas de batons. Je me rappelle une fois où l’arrivée sous les alpages ( donc aux 1er arbres) avait été un vrai soulagement en pouvant me fabriquer un semblant de baton avec une branche morte… de quoi descendre les derniers 500m moin douloureusement.

« J’avais des bâtons aussi. Heureusement car a la fin je marchais quasiment sur 4 jambes »

En lisant, ton témoignage, j’ai l’impression que tu te freinais essentiellement avec les cuisses/genoux. Personnellement je marche sur 4 jambe dans presque toutes les descentes.
Je peux d’ailleur en fin de decente avoir mal au bras/épaules !
Ne pourrais tu pas utiliser plus "productivement " tes batons ? : avec les dragonnes comme il faut, les batons faisant systématiquement le 1er pas…

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Une démarche crispée en retenant ses pas tout en contractant excessivement les quadriceps (avec ou sans bâtons) va accélérer la fatigue musculaire. La manière de dérouler les jambes a son importance. Une foulée à la fois courte et souple (dans le sens de fluide, sans à-coups) permet de s’economiser mais aussi de préserver ses tendons et ses articulations.

Il faut pas freiner dans les descentes c’est ça le truc.

Exactement. Et les foulées courtes permettent de ne pas trop prendre de vitesse. Il faut enchaîner les pas rapidement. Le top, c’est de trottiner dans une pente peu raide, on arrive alors à se relâcher musculairement. La descente deviendrait alors presque agréable.

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Dans une pente peu raide c’est facile. Ça se complique quand ca se raidit. Les pistes de ski raides par exemple sont dures à négocier je trouve quand elles sont en cailloux. Surface lisse ne permettant pas de prendre appui pour se freiner en douceur.

Dans les pistes de ski, rien ne nous oblige à tirer tout droit. Cela ne coûte rien de décrire quelques zig zags. En pratique je vois peu de gens le faire.