Mendoza-Aconcagua

Posté en tant qu’invité par pascal:

merci, c’est bien ce que je pensais mais j’ai trouvé hier des billets à 1180E pour santiago, (difficile de comprendre les fluctuations du prix des billets, pire que le CAC 40!!)
alors… c’est parti… du 25/12 au 12/01
bon voyage et bonne ascension à tous
pascal

Posté en tant qu’invité par Erick:

Tu sais qu’il y a de nombreux bus tous les jours à la Station centrale pour Mendoza (7-8 heures environ pour un quinzainz d’euros).

Posté en tant qu’invité par Erick:

up, pour ty

Posté en tant qu’invité par Alex:

Bonjour,

J’ai également pour projet de partir faire l’Aconcagua, probablement en Janvier-Février 2007 (J’ai bien noté d’après les posts de cette discussion qu’il y aura bcp de monde).

Je me pose une question quant à la forme physique qu’il faut avoir pour faire ce genre d’expédition. A vrai dire j’ai bien du mal à m’auto évaluer. Je partirai avec un ami avec qui je fais fréquemment de la rando. dans les alpes et nous avons à peu près les mêmes capacités. Par contre, cet ami a déjà plusieurs 6000 dans les andes à son actif, par contre moi le plus haut que j’ai fait c’est le mont blanc donc rien à voir.

Ma première question est donc ne suis-je pas en train de brûler les étapes et ne devrais-je pas tenter un 5000-6000 avant l’aconcagua ?

Ma deuxième question est y a-t-il des indicateurs permettant d’auto évaluer sa forme physique (nb de pulsations cardiaques/min, vitesse d’ascension moyenne…) ? Faut-il consulter obligatoirement consulter un médecin du sport pour faire un bilan ?

Merci par avance pour vos réponses

Alex

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Erick:

Je suis médecin, accessoirement D.U. de médecine de montagne.
Tu peux passer du Mont-Blanc à la voie normale de l’Aconcagua, dont on redescend assez vite en cas de MAM (Mal des Montagnes) : le traitement d’un MAM sévère étant avant tout la redescente. Par contre je ne m’engagerais pas sur des 6900 plus « engagés » sans me tester avant à 6000 : je veux parler du Glacier des Polonais, ou des sommets isolés de la Puna (Bonete, Pissis …etc…) dont la redescente conséquente et rapide n’est pas possible en cas de MAM sévère (à moins d’emmener un caisson …)
Pour la voie normale de l’Aconcagua,faut simplement pas brûler les étapes de l’acclimatation. Et vaut mieux pas y aller seul.
Entrainement ? comme moi hier : Col de l’Arc de St Paul de Varces (1350 m de dénivelé) avec 17 kg dans le dos !!! 2 heures 32 (55 ans).
Et un peu d’altitude la semaine avant de partir là-bas.
J’ai jamais utilisé de cardiometer de ma vie de montagnard

Posté en tant qu’invité par orely:

Bonjour Erick

Comment peut-on s’entrainer dans une région où on ne peut pas faire de déniveler (région parisienne)?

As tu un programme d’entrainement à me proposer?

Orely

Posté en tant qu’invité par Erick:

Je suis médecin sportif, mais pas médecin du sport. En Côte d’or, y a suffisamment de collines de 2 à 300 mètres de dénivellé pour s’entraîner.
Sur Paris, je vois pas trop comment faire, le dénivellé reste quand même la base. Et faire des côtes inférieures à 80 mêtres, c’est un peu chiant.

Posté en tant qu’invité par OlivierC:

Bonjour Orely,
Comment s’entrainer en denivellé sur la région Parisienne?
As tu du temps avant d’aller direct sur l’Aconcagua, sur d’autres montagnes de 5000m moins haute dans le coin, ça manque pas?
L’acclimatation est elle aussi trés importante.
Je vais juste te raconter une anecdote. Nous avions croisé une Américaine de New York, au camp de base de Las Vacas à 4200m.
Elle allait pas fort, aussi bien sur le plan moral que physique.
Elle nous a expliqué qu’elle s’était entrainé à monté et descendre un immeuble, une soixantaine de niveau avec un gros sac avant de venir.
Résultat, elle a pas pu dépassé le camp à 4200m, gros MAM, plus physique faible…le morale était au plus bas.
Faut peut etre faire de la haute montagne quand meme un peu!
Bon entrainement et suerté.

Posté en tant qu’invité par jeanho65:

Salut à tous,

Bien sûr il faut s’entraîner avant de partir, mais ça ne fait pas tout …

En montant au kilimanjaro l’an dernier, j’ ai aidé un gars de mon groupe qui n’en pouvait plus, et pourtant, c’était un marathonien …

Il faut marcher lentement, tant pis si les autres te dépasse ! Tu les rattraperas plus loin,
c’est sûr !

Oublier les petits bobos, avoir un moral d’acier et surtout : y croire !

Je pense que pour ce genre de trek en altitude c’est le principal.

Au 26 novembre à Mendoza pour ceux qui y seront.

Jean

Posté en tant qu’invité par Chris:

Pas facile en effet de s’entrainer loin des montagnes.
J’ai fait l’Aconcagua l’an dernier. N’ayant pas la possibilité de faire de la montagne et du dénivelé je suis partie sur un entrainement de fond en course à pied (me disant au passage que je ferais un marathon au retour…). J’ai donc couru trois fois par semaine de septembre à décembre. Je suis arrivé « affuté » mais sans avoir fait de dénivelé et surtout de portage. La pemière semaine d’acclimatation a été dure mais utile. Nous avons fait le choix de nous acclimater dans la région du volcan San José (5850 m), ce qui nous a permis de passer 5 nuits en altitudes de 3000 à 4900 m.
Ensuite nous sommes partis sur Mendoza, chanceux on a eu un super créneau météo et on a pu faire l’ascension rapidement (J1 Confuencia, J2 Plaza, J3 Camp Canada, J4 Nido, J5 sommet).
Ce que j’en retire : l’acclimatation est indispensable, la faire sur un autre sommet que l’Aconcagua te permet d’avoir quelques jours de repos avant de partir sur le plus haut sommet des Andes. En plus passer 20 jours sur le sommet doit être long et dur moralement. Avoir quelques sommets et bivouacs au compteurs, avant un sommet comme ça en autonomie, même si il y a du monde autour de toi, est indispensable. Un montage de tente à Nido ça peut-être assez sympa… Faire de l’eau pendant une après-midi au même endroit aussi…
Enfin même si c’est très facile techniquement, ce n’est pas un trek mais l’ascension d’un très haut sommet, et la réussite dépend de toi mais aussi beaucoup des conditions de la montagne au moment ou tu y sera.

Posté en tant qu’invité par jean marie":

ok. J’ai vu aussi bcp. de candidats dans le kili qui se sont écroulés , car je pense que s’ils étaient en bonne forme physique , ils avaient notoirement pas de denivelée. Avant d’atteindre le sommet il est obligatoire de monter et … descendre pour remonter

Posté en tant qu’invité par Alex:

Super, merci pour cette réponse qui me rassure.

J’en profite pour poser 2 autres questions :

  • Combien de temps au total est nécessaire pour cette expédition (en comptant les temps de vol France-Argentine) ? 3 semaines c’est suffisant ?

  • J’ai lu dans d’autres discussions que l’Aconcagua n’est pas intéressant à faire en ski de rando. Par contre existe-t-il d’autres sommets pratiquables en ski de rando dans le coin ? Si oui, sont-ils praticables en Janvier/Février ? A partir de quelle altitude commence-t-il à trouver de la neige en cette saison ?

Alexandre

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par OlivierC:

Alex a écrit:

J’en profite pour poser 2 autres questions :

  • Combien de temps au total est nécessaire pour cette
    expédition (en comptant les temps de vol France-Argentine) ? 3
    semaines c’est suffisant ?
    Oui, c’est possible…
  • J’ai lu dans d’autres discussions que l’Aconcagua n’est pas
    intéressant à faire en ski de rando. Par contre existe-t-il
    d’autres sommets pratiquables en ski de rando dans le coin ? Si
    oui, sont-ils praticables en Janvier/Février ? A partir de
    quelle altitude commence-t-il à trouver de la neige en cette
    saison ?
    En janvier/février tu vas te retrouver avec des pénitents de taille trés importante sur toutes les courses des andes, oubli le ski à cette époque.
    C’est plutot en ce moment pour le ski là bas.

Alexandre

Posté en tant qu’invité par Erick:

Olivier C t’a répondu pour le ski.
3 semaines pour envisager l’Aconcagua est une durée raisonnable et habituellement pratiquée par la majorité de ceux qui y vont.
Je décolle de Paris un samedi et atterris un dimanche. Je gagne deux jours d’acclimatation en faisant de l’altitude (Aiguille du midi, ou Petit Cervin pour cette année car l’Aiguille sera fermée ) la semaine qui précède le départ.

Posté en tant qu’invité par nathanael:

en l’absence d’experience antérieur à plus de 4000 et passé la quarantaine, il parait interessant aussi, en plus d’un entrainement foncier, d’envisager un test d’ hypoxie réalisable dans de nombreux services d’exploration fonctionnel respiratoire. Le test ne reproduit pas tout les effets de l’altitude mais permet de démasquer une mauvaise adaptation à l’hypoxie ; notamment cardiovasculaire.
merci en tout cas pour ces forum
je serai aussi de la partie à partir du 20 novembre, avec des amis ou seul ; avec tout le prjet à mettre en oeuvre…
aussi pour ce qui est de l’association aspirine diamox, associé à une deshydratation, pour sùr l’insuffissance rénale guète ;
mais repotasser ( ingérer du potassium ) semble aussi indispensable à ces thérapeutiques…
enfin, il s’agit la d’un troisième étudiant DUMUM…
asta pronto

Posté en tant qu’invité par jeanho65:

Salut Nathanael,

Dêpeche-toi car le 20 novembre va vite arriver !
A moins que tu ais déjà tout le matos …
Personnellement, pour passer de 4 000 à presque 7 000, j’ai mis beaucoup de temps
( et d’argent, snif ! ) pour pouvoir partir dans des conditions " normales ".
Mais j’aurais la réponse au retour de l’aconcagua, si la météo, mon équipement et surtout ma condition physique, ou plutôt ma réaction face à l’hypoxie, me permettent le sommet.
Difficile de se baser sur le Kilimanjaro, car pour être un presque 6 000, il ne faut pas oublier qu’il est situé sur l’ équateur. Par contre, j’ai entendu dire que certains l’appelle
" le killer ', car il est vrai que l’acclimatation est quasi nulle : de 1000 à 5895 m en 5 jours c’est un peu court ! Il ne faut pas oublier que des gens meurent même là-bas …
Perso, je n’ai eu aucun probléme ( j’ai 49 ans ).
Merci pour ta participation sur le sujet " diamox et aspirine "
A +
Jean

Posté en tant qu’invité par laurent:

Petite rectification: bus Bs As Mendoza entre 12 et 14h très confortable et beaucoup moins cher.
Et surtout le plaisir de savoir qu’il aura des francais aux mêmes dates que moi
j’habite a Buenos Aires et ça me fera plaisir de connaitre des montagnards du pays
Je serai dans le même bus le 28 au matin à 6h ou 10h
on se verra surement à confluencias
bye

Posté en tant qu’invité par Angelique:

Bonjour a tous,

je viens de lire tous vos posts, et je suppose que certains d’entre vous sont deja revenus de l’Aconcagua, ou vont rentrer bientot.
En fait je vais etre au bresil tout le mois de janvier pour mon boulot, mais j’aurais 3 semaines et demi de libre avant de rentrer, et je me disais que j’irai bien faire un tour du cote de l’aconcagua avant de rentrer.
Ce serait donc pour le mois de fevrier. En fait je serai donc seule, est il facile de trouver un groupe sur mendoza auquel se joindre pour grimper? J’ai un niveau d’alpiniste de debutante (Chamonix Zermatt et quelques sommets faciles dans les alpes), je debute aussi en escalade, par contre je suis montée plusieurs fois en altitude au nepal ( tour des annapurna, langtang, everest etc, 5650m max). je pense donc que la voie des polonais est trop technique pour moi. Par contre d’apres ce que j’ai lu sur la voix normale, elle est pas difficile techniquement mais tres chiante a cause des pierriers qu’il faut faut traverser pour atteindre le sommet. Est ce la seule possibilite?
Quels sommets (facuiles) dans la region conseillez vous pour s’acclimater, ou trouver la logistique pour grimper? peut on louer un bon duvet sur place (le miens est -10 max), J’ai une doudoune -20°, est ce suffisant ou un peu juste?
Voila, merci pour les infos, et bonnes fetes de fin d’année a tous!

Angelique

Posté en tant qu’invité par Olafgrosbaf:

C’est clair que si tu n’aimes pas les pierriers, c’est un peu chiant l’Aconcagua… 4000m de dénievelé dans de la caillasse. Perso j’ai trouvé l’endroit trés beau et les glaciers au-dessus du camp de base rajoute une jolie touche.
Tu peux aussi y aller par les falsos polacos: c’est le même que les les polonais jusqu’au camp 2 (donc avant le glacier, un peu moins de 6000m) mais ensuite tu fais une longue traversée pour rejoindre la voie normale en-dessous du « refuge » Indenpendencia. Jusqu’à la jonction avec la voie normale il y a moins de monde. La montée au camp de base est plus longue : 3 jours à la place de 2 pour la voie normale et 2 jours de descente à la place d’1.
Facile de trouver un groupe, je ne saurais pas te dire… Mon expérience me pousse à te dire qu’il vaut mieux partir avec quelqu’un que tu connais bien et avec qui tu as passé du temps en montagne (comme ça tu sais comment l’interpréter).
A Mendoza tu trouveras plein d’agences pour t’organiser la logistique: en vrac INKA, Campo Base,Grajales, Parra et plein d’autres.
Tu trouveras aussi du matos à louer, mais c’est un peu la loterie (cf les posts d’Erick).
Un duvet -10 est insuffisant, c’est clair. Pense aussi aux pompes et à une TRES bonne tente. La doudoune devrait faire l’affaire.
Tu peux t’acclimater en montant dans les camps ou en faisant quelques cols ou sommets (5000-5500, j’ai oublié les noms) près des camps de base et aussi aller voir la fameuse face S, soit depuis Confluencia, soit depuis Plaza Argentina en montant au col Relinchos.
Olaf (pile une année que j’étais à Nido de Condores avec un monstrueux Viento Blanco, souvenirs souvenirs…)

Posté en tant qu’invité par Angelique:

Merci Olaf pour toutes ces infos,

je crois qu’en fait je verrai une fois sur place, et puis si je ne trouve personne pour l’Aconcagua, y’a surement plein de plus petits sommets autour qui valent le coup!

Bonne annee a tous,
Angelique