et ça reste de la modélisation - mieux vaut ne pas parier sa vie là-dessus.
« En vrai », par rapport à cette carte de couverture et qualité, on a des surprises bonnes ou mauvaises.
et ça reste de la modélisation - mieux vaut ne pas parier sa vie là-dessus.
« En vrai », par rapport à cette carte de couverture et qualité, on a des surprises bonnes ou mauvaises.
Perso, je ne parie pas ma vie sur la couverture réseau, mais sur ma capacité à sortir de la voie
C’est un argument fréquent de qui veut planter des antennes dans les coins un peu jolis donc touristiques donc fréquentés donc accidenteux : « oui mais pour appeler les secours si jamais blablabla »
Je me demande si ça a vraiment tant sauvé de montagnards que ça, en plus d’attirer en ces lieux des « pinpins en tongs » capables de se coller au ravin en voulant livestreamer un selfie vidéo.
bah je pense quand même que la grande majorité des sauvetages en montagne sont à la base signalés par un appel téléphonique depuis un portable.
Le pigeon voyageur ou les signaux de fumée sont peut-être encore utilisés dans certains coins je ne sais pas.
Avec le développement des téléphones/balises satellitaires, les coins isolés sans réseau ne le sont plus vraiment non plus.
Grande majorité pourquoi pas, mais avant de mailler des étendues sauvages « au cas où » ça demanderait à être quantifié (via les archives), les lieux d’accidents couverts par GSM - par opposition à ceux où il fallait galoper 30 minutes jusqu’au col ou refuge voisin pour déclencher des secours urgents.
Et évaluer ça en regard de l’évolution de fréquentation (en nombre, et en pratiques) - pour vérifier s’il est plus économe en vies et moyens d’attirer des myriades de casse-cou dans une montagne « où ça capte », ou au contraire former/désinciter les casse-cou et s’économiser quelques antennes.
C’est étrange comme point de vue.
Tu voudrais dire qu’en ne mettant volontairement pas d’antennes, les gens vont avoir peur de ne pas pouvoir alerter les secours s’ils font une sortie et donc ils ne vont pas y aller ?
Je dois dire que personnellement le fait qu’il y ait du réseau ou pas quelque part n’entre pas en ligne de compte dans le choix d’une sortie…
Bon dans tous les cas ceux qui ont peur de ne pas avoir de réseau, ils prennent un Garmin Inreach et la question est réglée.
Pas seulement « les antennes », mais tout l’aménagement en amont contribuant à inciter (pour des raisons nobles - sport, enviro - ou moins nobles - manne financière) des gens peu formés à s’aventurer dans un environnement qui reste dangereux. En se reposant de façon accrue sur les secours/antennes en aval.
Quand je lis cet article, la petite phrase « L’après-Covid a conduit beaucoup de néophytes sur les sentiers. Résultat : 1 secours sur 3 consiste à retrouver des marcheurs indemnes, mais égarés. » a de quoi interroger : y avait-il autant de personnes égarées à aller remettre sur le sentier avant-Covid ou il y a « 20 ans » ? Quel(s) éventuel(s) (dé)couplage entre évolution des pratiquants, évolution des aménagements, évolution des accidents ? À mon avis, tout ne coule pas de source.
Etrange, pourtant il n’y a pas besoin de réseau pour avoir le gps sur son téléphone.
Il faudrait peut-être proposer des stages lecture de carte et enregistrement de cartographie hors ligne.
Cela dit, la marche à pieds c’est bon pour la santé, donc si avant ces personnes était sédentaires voire en surpoids, c’est peut-être un moindre mal qu’une petite partie se retrouve en détresse.
Bientôt un témoignage bouleversant, « Comment errer 13 jours en montagne l’hiver m’a sauvé de mon obésité morbide »
edit: Mais c’est une bonne remarque : on a tous des smartphones - fort pratiques pour appeler à l’aide - qui peuvent aussi servir à ne pas appeler à l’aide (et donc ne pas avoir à implanter d’antennes). Dans quelles proportions ? à voir.
@SQFP, @bulubuluplopplop, vos discussions me paraissent celles d’extra-terrestres. Je pense que vous devriez venir faire un petit stage dans les Pyrénées françaises!
Pour les secours, il faut se débrouiller seul et ne pas compter sur le portable; j’ai encore pu le vérifier très récemment…
À condition d’avoir pré chargé une carte/ itinéraire, sinon cela ne sert pas a grand chose.
Le montagnard averti aura pris ses précautions avant de partir, c’est rarement le cas du néophyte (pas de jugement de valeur ici).
Le meilleur réseau, c’est celui dont on n’a pas besoin, parce qu’on a préchargé ses cartes/topos, et parce qu’on est prudent au point de ne pas avoir à appeler les secours
Et même en habitant en face/au pied d’une station de ski, en ville (du moins celle du coin), on ne capte pas toujours…
Tu sais que ce n’est pas opérateur-dépendant.
Il s’agit juste d’assumer que ce n’est pas la problématique des secours qui est en jeu, mais celle du lien social téléphonique (qui n’en est pas moins honorable, tout le monde ne court pas après la coupure des réseaux).
Il semble que ce sont des milieux différemment couverts, il s’agirait peut-être juste d’avoir conscience que les enjeux et méthodes de survie (ou de sortie d’un pépin) ne sont donc pas les mêmes.
Je connais peu les Pyrénées, à vous entendre ça ressemble à la couverture réseau de Taghia : le sprint du copain et une journée de portage à dos d’hommes, ça fait comme secours. Je ne connaissais pas la Suisse non plus avant de découvrir que ça ne capte pas partout tout le temps, et ça me va : on s’apprêtait à marcher (ramper ? rouler ?) un paquet d’heures jusqu’au refuge quand on a découvert l’absence de réseau après l’accident, c’est le jeu.
Bref, j’ose encore espérer que ce n’est pas parce que la couverture est plus ou moins dense qu’on se met plus ou moins volontiers en danger. A mettre en lien avec ce fameux « risque acceptable », dont on ne sait si on est ok avec les conséquences qu’une fois qu’on les vit…
Personnellement, que ça capte ou pas n’entre pas en compte dans le choix d’une course.
je n’ai jamais dit le contraire. C’est pas moi qui ai lancé la discussion sur les secours…
+10000
Oui, toutes les f-contact , meme d’autres opérateurs, fonctionnent avec sosh.
J’ai un ou des exemples en matheysine intérieure.
Ça c’est une bonne nouvelle…
coté français, le réseau est quasi inexistant : c’est quand tu captes que c’est étonnant, du coup c’en est presque flippant
On a la chance d’avoir encore un paquet de vallées ( surtout en hiver ) ou tu peux te retrouver sans voir de traces de civilisation et sans réseau, donc vaut mieux éviter les pépins .
On faisait comment avant, pas de portable et partait en montagne quand même. Mais sûrement en ayant un peu plus la tête sur les épaules, prenant un peu moins de risques, rebroussant chemin où tout simplement ne sortant pas par une météo pas terrible. Car il fallait quelquefois plusieurs heures avant de trouver un téléphone pour déclencher.