Pas con… à faire en ce qui me concerne. Je viens de prendre une adhésion à un club FFME (et ne pas renouveler celle du CAF). Je prendrai le temps de faire un comparatif quand je serai retraité !
Matériel oxymorique
Oui comme dit Arm13, sur l’étiquette c’est noté. Ils ne pourront surement pas se dédouanner de 100% des frais mais certainement réduire leur participation en invoquant un acte de négligence.
Sur les modes d’emploi actuels, c’est clairement marqué XX années --> mise au rebut. 10 ans pour PETZL de mémoire. L’assurance ne pourra pas attaquer le fabriquant donc et cherchera à payer le moins possible…
bien sûr, mais est-ce important d’avoir les compétences ? Dans ce monde technologique, nous sommes bien obligés de faire confiance (car complètement dépassés), mais cela ne nous empêche pas d’adapter nos pratiques selon des critères subjectifs, personnels, éthiques, etc,
Ce n’est pas parce que tu souscrit une assurance (complémentaire, ta RC couvre pas mal de choses) que tu es assuré « quoi qu’il arrive ».
St tu n’es pas à jour sur les régles de ton contrat d’assurance, l’assurance se retrouvera caduque.
(idem assurance voiture si tu n’as pas le véhicule à jour au contrôle technique par exemple)
Bien sûr, je n’ai jamais prétendu le contraire
Bonjour,
c’est même pas vraiment un problème de compétence. La problématique c’est déjà de connaître précisément le matériau (et le procédé de fabrication) utilisé pour les sangles, coutures,…d’un fabricant à un autre, d’un modèle à un autre on peut très bien avoir des choses bien différentes.
Comme je l’ai déjà dit dans le fil et l’article dédié aux dégaines, il n’y a pas de littérature « scientifique » sur le matériel proprement dit, car la communauté fait plutôt des essais sur les matériaux bruts (sous forme de fil,…) que sur des produits complets.
Pour ma part il m’arrive à tester des polymères dont on cherche à l’inverse la biodégrabilité au bout d’un certain temps, et je sais que ce n’est jamais trivial et souvent non linéaire.
Dans un autre domaine, j’ai aussi en mémoire des semelles de chaussures Meindl qui partent en poussière au bout 15 ans alors qu’elles ont été stockées pendant 10 ans à l’abri des UV,…(il y a eu des posts ici même je crois edit : Qualité Meindl?)
Je suis donc d’un naturel méfiant sur le vieillissement du matos textile et beaucoup moins sur les matériaux métalliques. La seule chose qui joue positivement, c’est que si tu t’encordes non pas sur le pontet central, mais sur les 2 sangles ceinture + jambe, il y a une redondance, mais bon quand on en est là c’est que l’on est pas très serein…
Pour le teasing : dans un peu plus d’un mois, je vais tester une sangle de dégaine, de 28 ans (26 années très peu utilisée et stockée à l’abri des UV) puis stockée 2 ans à l’extérieur. Cela permettra de comparer à celles testée à 26 ans et celle stockée à 26 ans + 1 an à l’extérieur testée l’année dernière. Bientôt sur vos écrans
Il me semble pourtant bien que la préconisation est de ne jamais s’encorder sur le pontet mais sur ceinture plus jambes Je ne me suis jamais encordé sur le pontet
Oui, c’est une recommandation, pas une obligation cf doc petzl ci-dessous :
encordement Petzl
OK ce ne sont pas des harnais stockés bien à l’abri mais il y a des infos assez intéressantes ici : https://www.petzl.com/CH/fr/Sport/rappels/2020-3-30/Alerte-Securite-emise-par-l-UIAA
En particulier cet extrait : « un phénomène nouveau et non connu à ce jour qui, selon l’étude de l’ENSA, touche certains fabricants. En usage en canyoning, les harnais touchés par ce phénomène peuvent perdre jusqu’à 90% de leur résistance en très peu d’années, alors que visuellement l’abrasion des sangles reste conforme aux préconisations du fabricant. »
Impressionnant cet extrait:
" Y-a-t-il eu rupture de harnais Petzl sous faible charge en usage canyoning ?
À ce jour, nous avons été informés d’un seul cas de rupture de pontet d’attache sous faible charge d’un harnais Petzl (CANYON C86). La cause de cette rupture est une abrasion extrêmement intense du pontet par un maillon rapide, et très largement utilisé au-delà des critères de mise au rebut. En effet, au moment de la rupture du point d’attache, ce harnais avait subi huit années d’usage en canyoning très intense (utilisation par un moniteur de canyoning), la sangle de protection tubulaire du point d’attache avait été percée et détruite dès la 5ième année d’usage. Le client a continué à utiliser son harnais trois années supplémentaires, alors qu’il aurait dû le mettre au rebut dès les premiers signes d’usure de la protection de tubulaire du point d’attache.
Personnellement, j’ai un vieux Corax. Je ne l’utiliserais pas en baudrier principal mais par contre je le garde en tant que second baudrier sans avoir peur. On ne prend pas le même risque à utiliser un baudrier 3x par semaine ou une fois tous les 3 mois.
Sinon t’auras tout le temps quand tu seras paraplégique
En vrai je ne le souhaite évidemment à personne, mais perso j’ai commencé la lecture de mes contrats d’assurance quand j’ai eu un plateau tibial à ressouder… Et j’ai fini de les apprendre par cœur en commençant à apprendre à vivre avec un bras en moins !
En utilisation pro elles ont force de loi.
Si ton assurance demande une enquête pour savoir pourquoi ton baudard a cassé, l’expert dira « baudrier hors d’âge qui n’aurait pas du être utilisé ». A moins d’avoir un assureur philanthrope, tu l’auras dans le cul lulu.
Maintenant la probabilité d’une enquete apres un accident est à mon humble avis faible.
Et en cas de pépins on reprochera au club de ne pas avoir vérifié ton matos (Ça serait pareil si tu étais dans un club CAF ou autre) et ça sera considéré comme un signe de négligence de la part du club.
La notice est un élément légal sur tout produit mis sur le maché. Dans le cadre d’un EPI c’est encore pire. Si le fabricant ne met rien dans la notice c’est pour sa pomme, si il met dans la notice c’est pour toi (et potentiellement pour le président du club qui t’as laissé grimper avec du matos obsolète…)
L’assurance qui va avec la licence (FFME ou FFCAM, c’est kif kif) est individuelle et vaut pour toutes les activités de montagne pratiquées par le licencié, que ce soit en club ou hors club. Elle ne requiert donc évidemment pas que le club vérifie le matériel personnel du licencié. Celui-ci peut même pratiquer avec sa licence sans avoir jamais mis les pieds au club si ça lui chante. Il serait donc délirant de croire que les conditions d’application de l’assurance requièrent une validation du matériel (ou de quoi que ce soit d’autre) du licencié par le club d’appartenance.
Merci de ne pas coller ainsi sur les présidents de clubs des responsabilités exorbitantes. Sérieusement, qui attend des présidents de club qu’ils aillent vérifier les dates de péremption du matériel perso des adhérents??
C’est déjà assez de boulot et de responsabilités de le faire pour le matériel du club, non?
Dans ce cas, j’imagine (j’espère) que ces données concernant la vétusté/usure/péremption viennent d’organismes indépendants et acrédités, et non du fabricant avec ses stratégies commerciales.
Non. C’est le fabriquant qui décide comment son matériel doit être utilisé.
Je pe se qu’il voulait dire « en sortie club encadrée ».
Je digresse un peu, mais si tu veux j’ai toujours une vielle ceinture d’encordement des années 60 à tester, ainsi que 2 ou 3 vieux baudriers stockés très longtemps et peu utilisés si ça t’interesse, le tout sur Chambéry
Peut-être, mais ce n’était alors pas le sujet puisqu’il s’agissait ici de déterminer quelles étaient les conditions de l’assurance liée à la licence FFME en cas d’utilisation d’un baudrier périmé.
Par ailleurs, quand bien même on parlerait de sorties encadrées en club, est-ce qu’on attend vraiment du club qu’il vérifie les dates de péremption de chacun des équipements personnels de chacun des participants? Les baudriers, les sangles, les dégaines, les casques… Vous faites ça dans vos clubs? A chaque sortie?
Comme j’ai du mal à croire que ce soit possible, je trouve qu’il serait bon d’éviter d’écrire ici ou là que cette vérification relèverait de la responsabilité des clubs. Car ce qui fait foi en termes de responsabilité devant un juge, ce sont justement les ‹ bonnes pratiques › définies par consensus entre les protagonistes. Y compris (pour une petite part, certes) ce qui peut se dire sur des forums spécialisés.
Et ça, c’est à la libre appréciation du juge, qui n’a d’autre choix que de s’appuyer sur la jurisprudence existante et les plaidoiries des avocats. Je n’imagine pas que les données fabricants aient force de loi (ce serait un comble). Elles sont là à titre indicatif et n’ont pas de caractère formel.