Marteau or not marteau

Serieusement j’aimerais bien trouver une autre technique pour juger la solidité du piton que d’avoir à voler dessus!!
« Tiens je te l’avais bien dit qu’il était pas solide, je viens d’essayer, et celui en dessous non plus! »

C’est marrant ça m’est arrivé souvent qu’au contraitre j’ai pas « cui cui » mais « bong bong » (avec des universels). C’est mauvais signe non? Pourquoi ça fait ça?

Tant que ça ne fait pas « poc-poc » c’est bon.

Posté en tant qu’invité par toplesballnuts:

3 pitons = 30 euros
3 ballnuts = 150 euros
et ouais tout le monde ne peut pas avoir des ballnuts et des mousquetons ange…

Les ballnuts ne peuvent pas remplacer les lames fines dans le rocher compact.
Un article sur les pitons /articles/228797/fr/les-pitons#quels-pitons-prendre
Il est délicat, voir impossible de parler précisément du matériel à prendre si on n’indique pas la voie.

Euh, quand je choisis du matos de sécurité, je ne regarde pas le prix uniquement, mais le rapport efficacité/prix.
Or un ball-nut, outre qu’il est bien plus léger qu’1 marteau + 1 piton, se pose en 15s d’une main, même dans des fissures sous un surplomb. Planter un piton d’une main dans une fissure sous un surplomb (piton travaillant en arrachement), qui résiste au moins à 500kg, est quand même bien plus sport ! Ca prend du temps, et le risque de tout lacher durant la pose est bien plus grand, surtout que le geste pour taper au marteau n’est pas le plus stabilisant…
De plus un ball-nut solicite beaucoup moins le rocher que lorsqu’on fait chanter un piton. De nombreuse fois j’ai posé un ball-nut sous une écaille, qui tenait facilement 500kg, alors que je n’aurais pas pu faire chanter un piton en le plantant, l’écaille aurait travaillé avec les coups successifs. Avec un ball-nut, on ne donne qu’un coup, lors de la chute, et avec des efforts plus faibles que lorsqu’on tape sur un piton.

Bien sûr qu’il y a des endroits où la seule solution est un piton.
Mais regardez les voies ouvertes avec 3 ou 4 pitons : beaucoup ont été ouvertes uniquement avec des pitons, mais aujourd’hui avec coinceurs et friends il n’y a plus besoin de pitons. Et si c’est quand même le cas, ils sont à demeure dans la voie, car c’est inutile de planter et déplanter un piton si on est obligé d’en mettre un à un endroit.
Les voies où les pitons sont indispensables se réduisent de plus en plus.

perso j’ai parfois un petit piolet 3eme main de secours qui peut faire office de marteau (jamais eu à m’en servir mais bon…)

En libre ok, mais en artif, quant est il?

Tout dépend des voies que tu fréquentes.
Les Ball nuts n’ont rien de nouveau. J’ai des Ball nuts depuis le milieu des années 90 et pourtant je continue de prendre des pitons en alpinisme, TA etc.

Posté en tant qu’invité par toplesballnuts:

Je persiste à penser que les ballnuts sont des gadgets inutiles et couteux dans un rack de T.A et que les pitons et marteaux sont de tout façon un élément de sécurité important (pas d’insécurité comme tu le suggères). Comme le fait justement remarquer Kristoff je ne connais pas bien le calcaire des pré-alpes alors j’ai peut-être faux. Sinon si tu dois pitonner dans des conditions difficiles je te conseille de faire comme tout le monde : une daisy et un crochet. Tu verras en fait c’est beaucoup plus sur que de placer une protection à l’arrache et tu as plus de chance de bien la placer. Ca marche aussi si tu es taquet et que tu as du mal à trouver une bonne position pour un friend ou un ballnut. Sinon les toits que je fais non équipé en général c’est en artif du coup j’utilise en toute bonne conscience ma daisy et mon crochet…
Apres je ne comprends pas bien tes explications mais l’écaille qui resiste à un vol mais qui ne peut pas tenir trois coups de marteau, je n’engagerais pas la viande dessus !

Ben calcule les efforts transmis au rocher par un friends ou ball-nut lors d’une chute facteur 0,7 (le plus courant), et les efforts transmis au rocher lorsqu’on fait chanter un piton, tu verras…

Je ne parlais pas de toit à franchir , juste de fissure « au plafond », qu’on trouve le long de petits toits, que l’on contourne le plus souvent.

Ouais, ce n’est plus de l’escalade, c’est de l’artif. Pas de problème, mais c’est synonyme de lenteur, souvent incompatible avec une sortie des difficultés (voies + descente encordée ou rappel, en haute montagne) avant la nuit ou avant l’orage.
Si je dois employer ces moyens, alors que les difficultés de grimpe sont à mon niveau (c’est juste la pose du point que je n’arrive pas à faire sans artif), je me dis que je suis mauvais et que je reviendrai quand je pourrai passer sans artif.

Bubu, ce genre de généralité n’a guère de sens. Parfois planter un bon piton permet de gagner du temps.
Discuter matériel sans connaitre la voie et le rocher n’a pas de sens. Il faut savoir utiliser rapidement et correctement les différents moyens de protections et de progressions en fonction de l’itinéraire.

Dans le calcaire Chartreuse/Vercors, les pitons sont indispensables dans la plupart des itinéraires en P3-P4 de niveau supérieur à TD. Bien évidement, on les utilise à minima car ça prend du temps. Bien évidement, le grimpeur ayant un gros niveau pourra mettre moins de pitons et pourra même faire beaucoup plus de libre.
=> N’hésite pas à renseigner le topo-guide. Par exemple, le dièdre du brouillard au Grand Manti ; peu équipé mais ne nécessite que 1 ou 2 universels okazou. Tu seras ravi question friend. Julien et Yannick conseillent 3 ou 4 numéro 4, 1 numéro 5 ou 6. /routes/133602/fr/le-grand-manti-diedre-du-brouillard-topo-a-faire
Question écaille branlante à protéger, tu as la voie de l’Eté /routes/133605/fr/le-grand-manti-voie-de-l-ete-topo-a-faire Il faut faire le relais dessus. Nominé trouvait que c’était tendu mais ça passe peut être mieux avec des ball nuts. :wink: Il est possible que la taille des balls empêchent de grimper en libre. :stuck_out_tongue:

Je plussoie (comme on dit maintenant) sur Krist@f. Le matériel à emporter et les techniques à utiliser dépendent de la voie.

+1 aussi
j’ajoute qu’en montagne on a souvent la possibilité de consolider un piton avec un caillou qui traîne pas loin, souvent c’est pas ça qui manque
en falaise, ça peut être plus délicat

Bien sûr. Mais c’est pour donner mon état d’esprit : mettre le moins de pitons possible. Le but évidemment étant d’acquérir de l’expérience en pose de protection non piton, afin de pouvoir faire de longs itinéraires avec matos de bivouac mais sans marteau. Non, ce n’est pas du ED, désolé.

Posté en tant qu’invité par toplesballnuts:

J’avais écrit un message trop bien et je l’ai perdu maintenant j’ai la flemme mais le fond c’était cette situation t’arrive:
ca va être difficile V+ disons, protégeable avec piton ou ballnut et tu es fatigué et cela après un runout de 10 mètres.
Comment tu fais pour revenir une prochaine fois ??? En fait c’est impossible alors
-soit t’engages sur une protection douteuse
-soit tu te vaches sur un crochet si c’est possible tu mets ta protection tranquille tu réfléchis et tu te reposes et pas mal de fois ca m’a évité de me faire mal, c’est peut-être de l’artif… ou peut etre pas… en tout cas c’est pas enchainer facon escalade sportive c’est certain. Je te conseille juste d’être confiant c’est important mais aussi d’être humble.

Posté en tant qu’invité par Troll:

pas logique ce que tu dis. si tu vises de longues courses peu equipées, avec bivouac les pitons sont indispensables - permettent de poser des rappels en cas de but - . Tu vas pas abandonner tes ball nuts dans ce cas. par contre un marteau pas forcément obligatoire, on trouve souvent des bons cailloux.

Les ball nuts c’est très bien aussi, mais c’est pas l’equivalent d’un piton je trouve

Pfff… c’est pas de l’escalade !

C’est ça… quand tu es au taquet dans le difficile (V+ disons) tu vas chercher un caillou pour pitonner. Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire…

Posté en tant qu’invité par PITON:

Bon…Je ne pensais pas qu’en deterrant ce sujet j’allais emballer une discussion pitons/coinceurs/ballnuts mais pourquoi pas. Tout ce qui s’est dit est intéressant et je vous remerci. Pour revenir à mon interrogation de départ, je pensais à des itinéraires hautes montagnes avec des longueurs en 4/5+ max
où il faut parfois consolider les pitons de relais notamment, en planter parfois (réchappes sur piton, rappel impromptu …) vaut mieux que descendre sur des coinceurs…(enfin, je dis ça, je is rien).
Bref, dans cette optique, je retiens qu’il vaut mieux emporter un marteau plutôt qu’un marteau piolet (mis à part des itinéraires comme la Meije où un piochon traxion (martau) servira bien dans le couloir Zig ou même sur le glacier carré. Mais bon, j’avoue que j’ai la flemme de décroché mon piolet pour retaper un piton…

On trouve de bons cailloux…