Marteau or not marteau

#21

Posté en tant qu’invité par Ubu sur la butte:

Une fois dans une goulotte, en bout de corde , je n’arrivais pas à aménager un relais parce que la seule possibilité était d’avoir des pitons extra-plats. Je n’avais que des pitons classiques, trop épais pour rentrer dans le rocher hyper compact.
J’ai du tirer 20 m à corde tendue alors que mon second était encore dans du mixte difficile avec un seul point correct entre nous deux. Sueurs froides. Je peux te dire que depuis ce jour là, je n’oublie pas de garder un extra-plat dans mon assortiment de jokers.
Et j’emmène marteau et pitons dans toutes les voies de terrain d’aventure que je ne connais pas.
A +

#22

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Oliv’ a écrit:

vous avez déjà tous lu un topo des 100 plus belles, et gaston n
arrete pas de dire qu il y a trop de clous partout, que les
gens pitonnent car ils sont juste en niveau pour la voie,
alors?..

Alors ? Rébuffat avait toujours marteau et piton au moins au fond du sac… Sors des grandes classiques, tu verras qu’il vaut mieux en être pourvu pour faire face à toute situation. Même quand on passe du 7/8 et qu’on a donc de la marge dans le 5/6, faut quand même penser aux relais ou rappels à consolider… Les coinceurs ne font pas tout (sans compter que tu n’as pas trop envie de les laisser en place à la descente !)…

Quand à savoir si on a ou pas le niveau de la voie, c’est un autre sujet de discussion, mais tout le monde n’a pas ta marge, Oliv’, et les propos de Rébuffat renvoient un peu à l’élitisme…

#23

Posté en tant qu’invité par fredzoun:

Je suis entièrement d’accord avec le Grec, et pour mettre mes actes en accord avec cette pensée JE SUIS A LA RECHERCHE D’UN MARTEAU ! Malgré mes investigations à Marseille et sur C2C, toujours rien… DONC si , à force d’avoir pitonné - re-pitonné, vous en avez changé, ou bien si vous avez acquis un marteau et que vous n’en voyez pas l’utilité, pensez à moi : j’achète ! j’échange contre des topos de chamonix ! Merci

[%sig%]

#24

Posté en tant qu’invité par Oliv’:

je suis tout a fait d accord avec la phrase de Livanos, je la connaissais déjà et j l admire.
Pour ce qui est des goulottes je suis tout a fait pour emporter quelques pitons (c est pas bien lourd) vu qu on a forcément le marteau.
Est ce que je me voilerais la face en ne faisant que des classiques?je ne sais pas. Ce qui est sur c est que je vais le plus souvent en oisans et qu il y a là-haut bien moins d équipement qu a cham. Et il y en a toujours assez… J ai aussi été faire un tour dans les dolomites -> pas de problème.
C est vrai, j avais remarqué que rébuffat était un peu élitiste, rien qu en regardant les horaires qu il indique, on se demande comment il fait. Je pense qu a l époque on avait pas la meme notion de prise de risque…

#25

Posté en tant qu’invité par mike:

Oliv’ a écrit:

Ce qui est sur c est que je vais le
plus souvent en oisans et qu il y a là-haut bien moins d
équipement qu a cham. Et il y en a toujours assez… J ai aussi
été faire un tour dans les dolomites -> pas de problème.

Tu n’as qu’a allé faire un petit tour dans les Pyrénées.
Par contre, achete ton marteau avant de partir, là bas il n’y a pas de magazins de matériel.

#26

Posté en tant qu’invité par Oliv’:

Oui ca doit etre sympa les pyrénées mais un peu loin tout de meme par rapport aux alpes (depuis lyon)

#27

Posté en tant qu’invité par mike:

Ce n’est pas plus loin que les Dolomites.

#28

Posté en tant qu’invité par Tof:

Ce qui est sur c est que je vais le plus souvent en oisans et qu il y a là-haut bien moins d équipement qu a cham. Et il y en a toujours assez… J ai aussi été faire un tour dans les dolomites -> pas de problème.

Tout dépend des voies. En Oisans comme dans les Dolomites, il y a pas mal de voies où les coinceurs et les pitons en place ne sont pas toujours suffisament.
Le Gneiss/granite de l’Oisans se prête pas toujours très bien au coinceur (en tout cas nettement moins que les fissures chamoniardes). Etant un sectaire du coinceur, j’évite de planter des pitons mais parfois c’est nettement plus rapide et plus sur.

#29

Posté en tant qu’invité par Francois:

La légèreté n’est pas, en soi, le but de l’alpinisme (d’ailleurs, je me demande bien ce qu’est le but de l’alpinisme, à part transpirer pendant des heures sous un sac, avoir peur, avoir faim, avoir soif et se foutre la trouille).
Donc, le marteau et trois-quatre clous, c’est comme les crampons en ski de rando: tu les trimballes 99 fois pour rien et la 100ième, qui est la bonne, tu es bien content de les avoir.

#30

Posté en tant qu’invité par Hydra:

Cher françois,

Le but de l’alpinisme ?

Demande à Strider, c’est prendre un but !

:wink:

#31

Posté en tant qu’invité par Pierrre:

Francois a écrit:

tu les trimballes 99 fois pour rien

et la 100ième, qui est la bonne, tu es bien content de les
avoir.

Pour ma part c’est plutôt : je les trimballes 99 fois pour rien, et la 100e, qui est la bonne, ils sont restés bien au chaud à la maison.

#32

Posté en tant qu’invité par Francois:

Apparemment, ça ne te réussit pas trop mal puisque tu es toujours là.
C’est aussi une solution: on ne prend rien, on se fout une bonne trouille et la fois d’après, on ne prend toujours rien puisque la fois d’avant, ça a marché sans, nonobstant la trouille mais on a oublié.
Non, mais sans rire, dans les voies peu parcourues, il est prudent de ne pas s’embarquer sans biscuits. Ce qui donne: un marteau, un Charlet universel, un extra-plat, une cornière. Avec ça, on peut déjà voir venir.
Le marteau-piolet est une bonne combine. Perso, j’ai un petit Grivel Black 3ième, 460g, qui me sert à peu près à tout.

#33

Posté en tant qu’invité par jc:

pour ma part, le marteau acheté avec des économies d’étudiant est devenu un marteau… de bricolage… offert à mon père pour l’atelier de son chalet si je me souviens bien…

#34

Posté en tant qu’invité par Tof:

Non, mais sans rire, dans les voies peu parcourues, il est prudent de ne pas s’embarquer sans biscuits. Ce qui donne: un marteau, un Charlet universel, un extra-plat, une cornière. Avec ça, on peut déjà voir venir.
Le marteau-piolet est une bonne combine. Perso, j’ai un petit Grivel Black 3ième, 460g, qui me sert à peu près à tout>>>>

Entierement d’accord avec toi sauf qu’en Oisans je ne prends pas d’universel et de cornière car c’est beaucoup trop lourd, ne sert pas très souvent et pour les grosses mais rares fissures, tu peux mettre un coinceur. En oisans : 3 lames extra plat
En calcaire pré alpes, le poids est nettemet moins critique => je prends généralement les trois : universel, un extra-plat, une cornière.

#35

Posté en tant qu’invité par PITON:

Allez, hop! Je déterre un vieux sujet de 2005! Et oui, car en 2011, je me prend encore la tête « marteau piolet ou marteau »??? Et l’eternel « p… de piochon qui sera bien accroché sur le sac au moment crucial du fameux pitonnage salvateur », « m…! z’ont pas encore inventé le marteau ultra light téléscopique!!! »…
Bref, si certains d’entre vous ont trouvé réponse à ces questions existentielles ou même découvert le pistolet à pitons de stallonne, j’suis demandeur!

#36

Les pitons, c’est pour des relais de montée ou de rappel ? Car à la montée, tu peux souvent utiliser des ball-nuts à la place (en plus d’autres trucs si ça ne parait pas suffisant).
Perso chaque fois que je prends le marteau, c’est au mieux pour retaper des pitons, sinon tous les passages nécessitant des pitons sont passés sur ball-nuts ou petits friends.
Du coup je prends toujours le marteau pour les voies avec peu d’infos, mais avec juste 2 pitons, et je suis serein (je sais que je n’aurais pas de problème pour poser au moins 60% de bons points).

#37

mouais. un universel, why not à la rigeur, mais une lame, c’est quand même dur de la remplacer par autre chose.

#38

Vous connaissez des voies pas trop craignos ou le marteau piton est de rigueur?
J’ai quand même l’impréssion que ces derniers temps les pitons de relais ont tendance à se transformer en expansion.
En général je prends le marteau(pour rien d’ailleurs) pour des trucs TA sans trop d’infos (marteau acheté après un long marchandage au souk de marrakesh juste avant d’aller grimper à Taghia!), mais je m’arrange pour ne pas trop avoir à m’en servir car je sais pas trop comment juger la solidité d’un truc que je mets.

D’ailleurs, à quoi juge t’on la solidité d’un piton?

#39

Au fait qu’il ait retenu ta chute?

#40

Un piton est solide si tu n’arrives pas à l’ôter.

Un piton est préjugé solide s’il « chante » quand tu le plantes (cui-cui).