Mariner et rechappe

voila tout est dans la question

[edit modération : ortho pour le titre]

Non, mais c’est surtout parce que que je n’ai jamais eu à moufler le binôme ^^
Ca n’empêche pas de s’entraîner de temps en temps , ça servira un jour .
Pourquoi cette question ?

« mariner en réchappe » ??? Tu veux dire « avez vous déjà du moufler un second de cordée pour l’aider à passer » ? Où est-ce que tu penses à une manip spécifique que je ne connais pas ?

Dans le 1er cas, un mouflage simple ca te va ? Ou est-ce que tu veux absolulument un mariner simple ou un mariner double ?

(et si tu pouvais corriger la faute d’orthographe dans le titre du sondage, ça contenterait (avec un « t » merci tanou (*)) mes yeux de vieux con en pleine phase de Finkielkrautisation :slight_smile: ).

(*) le laisse le « absolulument » et le « ca » sans cédille pour démontrer la règle absolue des forums : quand on fait une remarque sur l’orthographe, on en fait systématiquement soi-même au moins une :smiley:

Ben je pratique surtout l’escalade, pas tellement le transport fluvial. Alors j’peux pas dire.

[quote=« mollotof, id: 1827022, post:3, topic:164032 »]« mariner en réchappe » ??? Tu veux dire « avez vous déjà du moufler un second de cordée pour l’aider à passer » ? Où est-ce que tu penses à une manip spécifique que je ne connais pas ?

Dans le 1er cas, un mouflage simple ca te va ? Ou est-ce que tu veux absolulument un mariner simple ou un mariner double ?

(et si tu pouvais corriger la faute d’orthographe dans le titre du sondage, ça contenterai mes yeux de vieux con en pleine phase de Finkielkrautisation :slight_smile: ).[/quote]
oui je pense surtout pour mouffler un second, ma question viens du faite, que je préfère toujours mettre en oeuvre des systemes plus simples avec moins de pertes, même si plus physique
je demande bien pour le mariner double :slight_smile:

Moi j’ai une autre question :
Ca vous arrive souvent de devoir moufler un second ?
Et si oui, estimez-vous que vous vous êtes complètement planté sur l’adéquation du niveau de la voie et du niveau du second ? Qu’avez-vous fait pour que ça ne se reproduise pas ?

Perso je n’ai jamais eu à moufler un second. Si un second n’arrive pas à grimper un passage, il tire au clou ou à la corde. Pour en arriver à devoir le moufler, il faut que son niveau soit bien en-dessous du niveau obligé de la voie, ce qui ne devrait pas arriver.

jamais du moufler au point de devoir faire un mariner (simple ou double). Un mouflage simple a été suffisant les rares fois ou c’est moi qui ai dû le faire …

[quote=« Bubu, id: 1827033, post:6, topic:164032 »]Moi j’ai une autre question :
Ca vous arrive souvent de devoir moufler un second ?[/quote]
oui, quand il a oublié ses gants :cool:
Bon, je file au boulot !

Donc ça t’est quand même arrivé !
Comment vous faites pour vous mettre dans des situations nécessitant de devoir moufler un second ?
On ne parle pas de tirer aux clous ou à la corde sur 2m, mais carrément un mouflage. C’est à dire que le premier assure vachement sec (il tire déjà 10-15kg), le second tire au clou ou à la corde, mais ça ne suffit pas.
Ca signifie que le second est complètement à la ramasse par rapport au niveau de la voie. Ce n’est pas normal. Et le premier est en grande partie responsable de cela.

Que le premier fasse l’erreur 1 fois dans sa vie, OK. Mais ensuite, il doit se remettre en cause et éviter d’emmener des gens dans des voies loin au-dessus de leur niveau.

si, si, moi je parle de ça. :slight_smile: Juste aider le second sur LE passage clé de la voie…(ou SE faire aider par le leader).
Avec mon modeste niveau, Y’a plein de voies que je suis totalement incapable de gravir en tête, par contre, en second, en me faisant aider sur LE pas clé de la voie, je peux y aller… Et faire un mouflage simple, ca prend 15 secondes et ça aide a mort…

Pas eu besoin d’aller plus loin et de vraiment moufler le second (ni de me faire vraiment moufler …).

Pas toujours.

J’ai un souvenir mémorable d’un weekend mémorable avec un pote.
Premier jour, une voie TA(TA) à Archiane, relativement rando, mais la rando s’est poursuivie bien tard faute de carte IGN pour trouver le chemin de descente.
Second jour, une voie sportive au Rocher du Midi. Le pote, physiquement beaucoup plus fort que moi, est pas très en forme, mais quand même un peu tenté par la voie. Je lui propose de tout faire en tête (l’engagement, c’est pas son fort). Bon, bah au final, il a été à la ramasse de A à Z, et il y a eu plusieurs pas où je l’ai mouflé (mouflage simple ou boucle, je me rappelle pas avoir démultiplié plus que ça).

C’était pas une question de niveau incompatible, c’était une question de forme du jour J déplorable.

De façon plus ponctuelle, ça a pu m’arriver de proposer un mouflage à un partenaire de cordée lorsque je sentais que s’il essayait un pas(sage) dur de la voie, ça pouvait être un coup à ce qu’il s’épuise, et je préférais qu’il garde des forces pour la suite.
Mais là encore, c’est pas nécessairement une inadéquation entre le niveau « absolu » du partenaire, et celui de la voie. Tu sais très bien qu’une même cotation va pouvoir recouvrir des difficultés ressenties assez différentes. D’autant plus si le difficultés de la voie sont plutôt au début, quand on est encore frais, ou à la fin (ok, ça tu me diras que ça peut s’anticiper).

Et encore un truc : il peut aussi y avoir des partenaires qui sont partants pour aller faire un truc dans leur niveau, mais avec une ou deux longueurs plus dures dans lesquelles ils savent qu’ils feront pas forcément les cas. Mais ça, pour le coup, lorsque ça a pu se produire, c’était pas subi, mais prévu.

Bref, ça reste peu fréquent en ce qui me concerne, mais ça me semble pas anormal, comme tu l’écris.

Je ne trouve pas anormal de devoir moufler, quelques exemple en vrac :

Quand tu fais des trucs durs et que le second tombe en devers.
Quand tu inities des gens à la GV et que ça ne se passe pas comme prévue, panique par exemple.
Quand le binôme est épuisé en fin de voie .
Quand la voie est équipé banzai et qu’on ne peut pas tirer aux dégaines.

Bref

Quand je parle de niveau du gars, c’est bien sûr en tenant compte de la forme du jour !

Ben faut connaitre son niveau réel, et être modeste ! Si on ne fait que du dévers et qu’on est dans le 7b en dévers, c’est normal d’être à la rue dans un 7a en dalle. Mais si on n’est pas mytho sur son niveau, on le sait avant d’attaquer la voie.
Et ça ne vous ne vient pas à l’idée de prendre un peu de marge sur le niveau de la voie ?

Enfin bref, vous faites bien comme vous voulez, tant que vous ne laisser pas de matos ni de magnésie (ni de merde) dans la voie.
Mais j’estime que si on fait régulièrement des mouflage du second, c’est qu’on a une pratique où on s’invente trop de difficultés et qu’on s’étonne de ne pas arriver à les surmonter.
Perso à la place du second, ça me ferait vraiment chier de faire des voies en étant mouflé : ce n’est pas en étant à la rue complet que je vais progresser ni prendre de l’assurance.

Si si, laissez du matos comme ça on le récupère au passage ! Mouskif, maillon , dégaines, friend… ça rempli le stock !!

Ptet pas toi, mais je connais un gars qui, débutant en escalade a appris à grimper avec une cordée qui évoluait dans le 7. Ils ne faisaient que des voies (gv) dans du 7, pendant 1 an il a suivi dans rien comprendre puis un jour il a réussi à faire un pas puis quelques uns, puis des longueurs entières… P oiseau sans transition du 4 au 7. Est-ce intéressant ? À chacun d’en juger. Mais être à la rue complet peut faire progresser

Selon les circonstances le mouflage n’est pas forcément la solution :

  • le second est « juste » dans un passage particulièrement dur : il peut s’aider d’une pédale avec sa cordelette qu’il est censé avoir sur lui, idem pour sortir d’un surplomb.
  • le second est vraiment dans l’impossibilité de progresser plus haut : le leader le fait redescendre au relais précédent et le rejoint ensuite… vaut mieux renoncer que de se mettre dans une galère
  • le second est blessé ou inconscient : on moufle si ça n’aggrave pas son état, ça peut être préférable par exemple de redescendre à son niveau et de donner les soins… mais là on est déjà dans le secours.

Comme c’est dit plus haut, il y a un minimum de préparation sur l’itinéraire lui-même, comme il y a un minimum de manipes de corde basiques à maîtriser.

[quote=« Bubu, id: 1827060, post:13, topic:164032 »]lutin de la forêt a écrit :

C'était pas une question de niveau incompatible, c'était une question de forme du jour J déplorable. 

Quand je parle de niveau du gars, c’est bien sûr en tenant compte de la forme du jour ![/quote]
Mais ça, c’est un paramètre que tu ne maitrises pas vraiment.
Ou alors faut que tu me dises l’équation pour le savoir.

J’ai du mal à saisir ton point de vue, on dirait que pour toi avoir à faire un mouflage est une erreur technique. Pour moi (même si, comme je l’ai dit, ça reste exceptionnel), c’est plutôt positif, si t’as un imprévu t’es capable de te débrouiller.

Par ailleurs, et même si c’est HS par rapport au sujet, je te retournerai bien un de tes arguments :

Ce n’est pas non plus en allant systématiquement dans des voies au maximum 2 cotations en dessous de ton niveau max (pour avoir de la marge, comme tu le préconises ; donc probablement en moyenne 3-4 cotations en dessous de ton niveau max, sauf à trouver des voies très homogènes) que tu vas progresser.

Mieux vaut mouffler pour sortir par le haut, que laisser son honneur (maillon) dans une réchappe. :slight_smile:

Y’a des voies/situations où la fuite par le bas n’est pas envisageable ou possible. Sur falaises maritimes…

Déjà dit, y’a pas toujours un point pour tirer au clou.

Et râler que se mettre dans la difficulté empêche de progresser, c’est caricatural. Comme d’hab avec Bubu, focalisé sur l’alpi (marge difficulté = sécurité) qui n’envisage pas d’autres pratiques.

Y’a même des seconds qui montent au jumar. ET ILS FONT CE QU’ILS VEULENT.

Pas compris : s’il faut mettre en œuvre un maillon, ça concerne le leader il me semble, pas le second. Je vois mal hisser le second jusqu’au point au-delà duquel le premier ne peut plus grimper ?

Je vais t’expliquer comment je choisis les voies.
En fait c’est très simple, la plupart du temps je regarde uniquement la cotation globale (+ la cotation équipement pour choisir le style de la voie), vu que ça résume tout bien.

Mais bon, si on veut détailler :

  • Mon but est de grimper en libre à vue et en tête. Donc je regarde mon niveau en libre à vue et en tête : je fais un mixte entre ce que j’ai réussi récemment en grande voie et en couenne. Selon la longueur de la voie, je prends un peu de marge ou non (si j’en prends, c’est du type 6a ou 6a+ au lieu de 6b). J’obtiens mon niveau max margé.
  • Je regarde la cotation obligatoire : c’est là que je prends beaucoup de marge. Si la voie n’est pas engagée (retraite facile n’importe quand), je peux prendre une marge faible, du type 5c si mon niveau max margé est 6a. Si elle est engagée (sortie par le haut obligatoire ou fortement conseillé), je prends une marge plus grande, du type 5b.

Ca me donne les niveaux max des voies que je peux faire.
Mais je ne suis pas obligé de faire une voie à ce niveau max, elle peut être plus facile, je ne cherche pas absolument à faire une voie pile poile à mon niveau.

  • Une fois dans la voie, si je n’arrive pas à enchainer en libre en tête, je me repose et/ou je tire au clou.
  • En second, mon niveau max est plus élevé : pas le poids de la corde, pas ou peu de recherche d’itinéraire, tout ou partie en flash et non à vue, et pas besoin de regarder l’exposition. Donc normalement je fais tout en libre (éventuellement avec des repos). Au pire je tire aux points (sac lourd, longueur trop dure pour moi en tête mais on s’est arrangé pour que ce soit le partenaire plus fort qui la fasse en tête, etc).
  • Si vraiment je suis nase après m’être fatigué dans des fourvoyages, ou autre raison, j’abandonne avant de me mettre dans une situation nécessitant un mouflage. Ca n’arrive que dans des voies où j’ai pris peu de marge, donc peu engagée selon les règles ci-dessus, avec retraite facile à tout moment.

Donc voilà, pour que je me mette dans une situation nécessitant d’être mouflé en second, faut vraiment que je le fasse exprès !