ah oui, tu l’uses beaucoup la montagne toi, toutes ces activités créent des conflits d’usage. Régulièrement mes chihuahuas embêtent des traileurs en les coursant, ou se mettent sur les pistes de vtt, et font peur à tous les phobiques de chien. En mono activité, je crée beaucoup de gênes.
Manifester contre les courses en montagne ?
Des clichés ? Je t’invite quand tu veux dans le Parc national des Calanques pour te montrer les dégâts occasionnés par des pratiques peu respectueuses du milieu. On ira de préférence un dimanche pour que tu constates in situ le % des randonneurs et des traileurs qui défoncent les pierriers…
Il ne s’agit pas d’interdire la pratique du trail, il s’agit de la réglementer dans ce parc et d’inviter le PNC et le CAF à organiser leur trail annuel dans un autre massif qui ne soit pas un Parc (massif de l’Étoile, Garlaban, etc…).
En effet, il y a aussi des pratiquants du trail seuls…ou en horde ! Des gens pour l’essentiel qui n’ont pas la « culture montagne », c’est à dire qu’ils ignorent que, lorsqu’ils descendent sur un GR étroit et croisent des randonneurs qui montent, la règle non écrite veut qu’on cède le passage aux usagers qui montent…mais c’est contraire à la philosophie du trail qui veut qu’on ne modifie ni sa vitesse ni son cardio et encore moins le chrono…même à l’entraînement ! Ils ne sont pas tous comme ça, mais quand même bien nombreux et c’est toujours la minorité qui est nuisible…
En conclusion, libre à vous de ne rien changer. J’ai bien profité du massif des Calanques depuis mon plus jeune âge, alors ce qui peut lui arriver pour les prochaines décennies…érosion des sols, pistes hors réseau officiel (les sentiers balisés sont faits pour canaliser la foule) et plus généralement (on est hors sujet trail) tags, détériorations, bruit (PartyBox), saleté (kleenex, pq) et autres nuisances qui nécessitent pour la deuxième année consécutive d’imposer des quotas journaliers de visiteurs dans certaines calanques avec pré-réservation ! (Sugiton, Pierres Tombées).
Bien entendu, les randonneurs peu respectueux doivent aussi faire l’objet des mêmes critiques, je compte sur toi.
Je te rassures (ou pas ?) on trouve des malotrus, goujats, trous du cul ou autres dans toutes les activités. J’ai même vu ce genre de comportement en montant à Mischabelhütte (donc des alpinistes à 200%), y compris dans les secteurs où le sentier exige de mettre les mains. J’ai d’abord été surpris, puis mes « adversaires » descendants ont vite compris à mon regard que je n’étais pas disposé à jouer et à leur laisser la priorité. Idem en ski de rando quand un connard arrive derrière moi en criant « trace » ; en général il n’est pas déçu du voyage.
« Vaste programme » comme avait dit De Gaulle.
J’ai tendance à penser qu’il vaut mieux que les gens aillent se défoncer sur un sentier (ou hors sentier), quitte à défoncer (à la marge) le sentier, plutôt que se foutre sur la gueule sur un périphérique ou à la sortie d’une boîte de nuit (surtout mes enfants !).
Pour ce qui me concerne, je n’ai aucun mal à me faire plaisir loin de la foule des endroits surfréquentés.
Quoi ? C’est un vrai truc ça ? Ou alors tu n’as pas entendu le "merci beaucoup pour la " avant ?
Oui, clairement. Ça ne veut pas dire que ce que tu as vu n’existe pas. Juste qu’un exemple ne fait pas la généralité.
Tu sors cela d’où ? Il y a vraiment besoin d’une règle ? Tu te sens lésé si tu dois faire un pas de coté ?
jamais entendu de « trace ».
juste « cassez vous » en direction de mes chiens si ils marquent trop et les poursuivre.
Y’a la même dans le code de la route…
Sinon, oui, quand j’en bave à la montée, je préfère que la personne qui descend me fasse un grand sourire, me dise bonjour et me laisse passer quand il n’y a pas la place pour 2 personnes de front, plutôt que ce soit à moi de me poser sur le côté.
On ne t’a jamais dit qu’il ne fallait pas s’arrêter en montée ?
non ça on ne me l’a jamais dit de ne pas m’arrêter en montée.
Pour moi ça a toujours été une règle tacite (priorité à ceux qui montent). Force est de constater qu’elle se perd chez certains.
mais le plus compliqué, je trouve c’est quand on double ou qu’ on se fait doubler.
il ya souvent une lutte interne j’accélère pour ne pas me faire doubler, ou j’essaie de passer sur le côté pour doubler en tentant plusieurs fois. xd
et il y a des fois des gens qui vont vite mais ne font que s’arrêter si bien que tu te refais doubler plusieurs fois par les mêmes personnes.
Ouai, force est de constater que certains « sportifs » sont persuadés que le terrain est à eux et qu’ils ne devraient pas dévier de leur trajectoire.
Pas plus tard qu’hier, un gars derrière moi en bord de mer m’a crié de me pousser pour que je m’écarte alors qu’il y avait laaargement la place. Et comme un con, j’ai bougé.
Pas que. Des touristes surtout
Dans une montée, il vaut mieux aller moins vite mais sans s’arrêter que d’aller trop vite, se mettre dans le rouge et faire des pauses toutes les x minutes.
Idem, quand on (re)démarre, il faut faire attention à ne pas vouloir aller trop vite pour ne pas se cramer.
C’est quoi cette course à l’échalotte ?
Franchement, si ça te plaît de te cramer pour empêcher une personne de te doubler… Ca fait quoi si tu te fais doubler ? Tu vas mourir de honte ? Et ça fait quoi si la personne qui vient de te doubler s’arrête 100m plus loin ?
Tu voulais faire des rencontres, et bin voilà des occasions d’entamer la discussion.
et bien souvent le rythme de la personne est + ou - le même que le mien.
on sent qu’il n’est pas tellement plus rapide, mais comme il va s’arrêter à 20% du parcours que je me suis confectionné, il va plus vite car il va moins loin.
Quand je remonte une personne, bien j’ai envie de la doubler.
et quand une persone me remonte des fois j’accélère légèrement le pas car je sens que j’ai à peu près le même rythme.
c’est pas le film « duel », mais presque. une lutte psychologique s’installe et peu durer un long moment xd jusqu’à ce que l’un s’arrête pour soit disant refaire son sac ou un besoin naturel.
Mais bonne idée pour engager la discussion, je n’ose pas trop parler aux personnes en mouvement, plus dans les refuges ou à l’arret.
Il faut alors trouver une phrase d’accroche pas trop contrariante. "Pardon madame, un ami m’attend plus loin, je dois le rattraper, pouvez vous me laisser passer "
Je crois qu’elle est surtout dans ta tête, le gus qui se fait « remonter » ou avance derrière toi à son rythme s’en fiche sûrement pas mal de te doubler ou pas.
tout dépend si c’est dans une randonnée sauvage ou ultra bondée.
si c’est dans un endroit ou tu vas croiser des centaines de personnes, je pense que la question se pose plus souvent que dans des endroits isolés.
Je me définis une stratégie d’ascension en restant dans mon rythme sans trop le casser avec toutes les personnes que je vais doubler ou laisser passer.
Mon bon sens montagnard me fait me rendre compte :
- soit la personne devant marche presque à la même vitesse que moi, et je ralentis un peu pour rester derrière, et je doublerai éventuellement quand elle fera une pause,
- soit la personne devant marche vraiment moins vite que moi, et je me débrouille pour la doubler quand je trouve une place suffisante pour le faire sans la gêner.
Bernard
Perso quand un type (ou une nana) arrive derrière moi, je le (la) laisse passer. Ça me prend 3 secondes et lui évite d’attendre de trouver un endroit où me dépasser.
Aucune idée si ce bon sens est montagnard ou pas.
mdr.
bien quand je fais du vélo et que je remonte une personne, j’ai envie de la doubler, et pareil, quand il y a des gens derrière moi, je les entends accélérer ou discuter entre eux « on va essayer de le prendre, il mouline »
si c’est une randonnée contemplative avec les chiens, je ne me pose pas la question.
si c’est une randonnée où il y a 30 km à faire et l’objectif de rentrer avant la nuit ou de prendre un repas au refuge avant que le service soit terminé, bien j’essaie de passer si je crains d’être dans un faux rythme. D’ailleurs les rares fois que j’utilise mon téléphone en montagne c’est pour appeler le refuge pour savoir si il reste à manger et ce qu’il y a de bon au menu xd.
il n’y a pas que le trail, le fast hiking est "une discipline plus sportive et plus dynamique que la randonnée classique " il y a donc d’autres dimensions que le bon sens montagnard, mais c’est toujours intéressant d’avoir l’avis des autres, je me suis souvent posé la question de la meilleur attitude à avoir et à quelle réflexion se livrait les gens dans ce cas de figure.
Mais j’ai trouvé une astuce, plutôt que de partir tard et tenter de rattraper mon retard toute la journée, c’est de mettre mon réveil plus tôt et de partir à l’heure, comme ça je suis succeptible de trouver moins de gens devant moi et j’évacue le problème
Tu tombes sur des énergumènes quand même. Jamais je n’ai entendu ça.
ça se passe au col de porte direction le charmant som, dans un virage de sarcenas.