Je suis plutôt d’accord que ces trail (qui se disent reconnexion a la nature) sont quand des aberrations écologique. Faire des grosses concentrations de personnes, la nuit les déchets ect.
Il y en a de plus en plus et oui, je trouve ça dommage.
C’est pas ma tasse de thé.
Après je ne me sens pas légitime pour les bloquer.
Manifester contre les courses en montagne ?
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Par définition, les trails, courses de ski-alpinisme, comme tous les rassemblements « hors stade » emmerdent ceux qui n’y participent pas. Mais comme cela a été rappelé plus haut, ces événements sont par définition aussi ponctuels, connus et surtout annoncés à l’avance, voire récurrents d’une année sur l’autre. Donc si je suis gêné c’est que je n’ai pas fait grand chose pour l’éviter (si je trouve qu’il y a du monde, c’est que j’y suis !).
Par contre, j’ai bien plus la (mal)chance, difficilement évitable (après 2 heures de voiture), de me retrouver au départ d’un sentier où d’une rando à ski en même temps qu’un groupe constitué de 30 personnes qui braillent ou encore à l’attaque de la voie Normale du Mont-Aiguille (mon jardin !) derrière une compagnie entière de militaires qui auront équipé la voie entièrement en progressant comme des limaces.
Le vrai problème des Trails est à mon avis la façon inique qu’ont leurs organisateurs de prendre les bénévoles pour des larbins corvéables à merci, avec un t’shirt à 2 balles et un plat de nouilles pour solde de toute reconnaissance. Sans les bénévoles, pas d’épreuves ! Et eu égard aux montants conséquents des tarifs d’inscriptions (et donc des bénéfices et sans doute des dessous de table des sponsors) : bénévoles de tous pays, révoltez-vous, exigez une rémunération à la hauteur de votre travail… il y aura moins de trails !!!
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Le trail c’est maintenant d’abord du commerce.
Et le plus important reste avant tout l’attitude personnelle, en l’occurrence pour cette activité ne pas prendre un dossard ni participer à ces courses.
Mais là, gros problème, avec la publicité/communication pointue et pernicieuse (pléonasme !) faite depuis des décennies (sur le mode dépassement de soi, aventure, flatterie de l’ego…) par les organisateurs et surtout fabricants de matériel autour de cette mode créée de toutes pièces, et compte tenu de l’effet mouton de la population (et donc de l’efficacité toujours plus grande de la publicité), ben on n’est pas sorti du bois.
C’est malheureusement tout le système de nos sociétés capitalistes qui est à revoir, autrement dit mission impossible.
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Pour les quelques épreuves où j’ai été bénévole, on était très bien traités et l’ambiance était super.
Je n’attends rien en retour de l’organisation, c’est le principe d’être bénévole, faire ça pour le plaisir des participants.
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J’ai jamais participé à un trail organiser (trop lent) mais je me dis que l’ambiance ne doit pas être la même en partant just comme ça. Surtout pour des trails plus longues, les ravitos doivent ouvrent aussi des possibiltés. Pas sur que ça justifie l’exploitation de l’espace naturel mais je pense pas qu’il s’agit d’un simple effet mouton.
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Loin de moi l’idée de critiquer les innombrables manifestations locales ouvertes à une 100aine de concurrents, qui ne génèrent aucun bénéfice, et qui n’existent que grâce à l’investissement de bénévoles (dont je fais partie 2 ou 3 fois par an près de chez moi). Et même si le travail est parfois rude ou rébarbatif, avec des horaires élastiques, la bonne humeur et la convivialité sont effectivement une réelle récompense.
Là où je m’insurge, c’est de voir une poignée de gugus (le plus souvent chapeautés par un organisme professionnel) se faire des couilles en or en exploitant sans vergogne des dizaines de bénévoles béats (encore heureux qu’ils soient bien traités !) pour un évènement ayant une portée nationale, voire internationale, avec un budget colossal et les bénéfices qui vont de pair.
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Et les impacts écologique qui vont avec…
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Pour rappel, le Bélier se court à la Clusaz depuis 1986, La Matagalls-Montserrat en Catalogne depuis 1972, juste pour mentionner deux que je connais un peu. Je ne pense pas que la « mode » de courir en montagne soit inventée récemment… elle s’inscrit juste dans la logique de l’essor du sport moderne dans le s.XX, en montagne ou ailleurs. Que ce soit le foot, la boxe, l’automobilisme, le ski de piste… le variété des disciplines s’élargie, la variété des terrains de jeu aussi, selon les prédilections de chacun.
Selon Georges Vigarello, historien du sport:
Le sport a cette caractéristique fondamentale d’être ouvert à l’ensemble des pratiquants. C’est la société démocratique par excellence. C’est la société ouverte à toutes et tous, où chacun est égal à chacun et où la méritocratie se retrouve idéalisée. […] Le sport est fondé sur le sentiment du perfectible, du toujours aller au-delà de ses capacités, de ses limites. (En quoi le sport est-il le reflet de la société ?)
Le sport reflète la société dans laquelle elle s’inscrit. Dans une société capitaliste quoi de plus normal que le sport devient aussi un support autour duquel les sociétés privés à but lucrative se greffent. C’est-ce qui lui permet aussi de continuer à progresser vers l’excellence, ce qui est la base même du sport moderne: plus haut, plus rapide, plus loin… Ce n’est pas un miroir des valeurs de notre société, c’est notre société.
Probablement les mêmes qui vont répliquer ici pour dire: « ce n’est pas moi, je vais courir / grimper / skier juste pour le plaisir, pas pour la recherche de la performance » vont probablement être fier d’être très bons avocats, ou éducateurs, ou parents… d’être performants dans d’autres aspects de leur vie, professionnels ou artistiques ou que sais-je… Et pourtant, ce culte de la performance ce n’est pas un du, ni une évidence. On pourrait très bien être heureux (et même admiré par la communauté) en étant un parfait inutile pour la communauté, un bon à rien. Par exemple, dans le passé on a sanctifié des eremites qui se sont mis en retrait du monde… Mais ce n’est pas dans l’air des temps, alors que courir en montagne des distances de plus en plus longues, ça l’est. Et dans cet envie de faire mieux ce qu’il aime faire, le trailer est comme toi et comme moi.
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La première édition de la course du Canigou a eu lieu en 1906.
Après une soixantaine d’années sans seconde édition, elle a été organisée à nouveau, et tous les ans depuis.
La course à la Rhune au Pays Basque existe aussi depuis le début des années 1970.
Et beaucoup d’autres dans ce cas.
Le trail n’existe pas, c’est juste un re-badgeage commercial de la course à pieds en montagne, en nature ou hors-stade.
Pour preuve les courses à saucisson classiques du moindre village, même si elles ne font que 10 kilomètres voire moins, après avoir été nommées des années durant de cross, circuit, trophée, course…ont été à plus de 50 pour cent renommées « trail ».
Bien plus vendeur pour les organisateurs.
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Je trouve un peu limité comme contre-argument à l’assertion « il y a de plus en plus de courses en montagnes, ou d’autres évènements organisés » à dire « oui mais moi je connais une course qui était déjà faite il y a 100 ans »…
Oui, c’est un fait, il y a de plus en plus d’évènement. La mesure de la « réussite » de l’évènement est le nombre de personnes attirées par l’évènement. Et il y a forcément un impact écologique, et une prise de possession d’un espace public et de ses routes d’accès.
Quand à l’argument « y a qu’à prévoir et aller ailleurs », oui, c’est sûr, si on va à Arolla le we de la Patrouille c’est un peu ballot, mais difficile de prévoir toutes les manifestations que l’on peut rencontrer maintenant…
Autre impact possible, le bruit: il y a quelques années j’étais parti avec un copain faire l’arête des Verraux. Arête tranquille, et croisé personne sur l’arête… mais toute la journée on a entendu le bruit des stands installés au col de Jaman pour un trail…
En effet le mot « trail » est juste un anglicisme (venant plutôt des États-Unis que du Royaume-Uni, où on dirait « cross country » où « fell running » en montagne) qui veut dire, comme tu dis, « la course à pieds en montagne, en nature ou hors-stade. »
Ce term sert à distinguer la course à pied en montagne de la course à pied en plaine sur des sentiers sans aucune difficulté technique et sans dénivelé important.
« nul n’est censé ignorer la loi », par contre tous les pratiquants ne vont pas forcément tomber sur l’annonce des trails.
Vu sur l’échappée belle, en 2021 : de nombreux rochers couverts de peinture (à la bombe orange de chantier) pour « soutenir » un traileur sur toute une partie du parcours…
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Ça n’aurait pas changé grand chose en c02 si ils étaient tous allés ailleurs. Pour prendre ton cliché des citadins ça aurait été pire en bilan carbon que si ils avaient tous pris l’avion pour aller à Ibiza.
Chiffres de l’impact ?
C’est souvent mieux pour la faune et la flore d’avoir des gros rassemblements qu’une dispersions des pratiquants partout dans la montagne, ne laissant aucun espace sauvage.
C’est à cause de ça que tes arguments tombent à plat : tu n’aimes pas le trail comme d’autres n’aiment pas le vtt, le ski, la rando ou autre. C’est pour ça que le post de @rufus97 est bien senti : tu n’attaques pas les courses de trail avec des chiffres sur leur impact par rapport aux autres pratiques, tu arrives avec ta vision subjective et biaisée d’une pratique que tu n’aimes pas.
D’accord pour interdire les courses de trails si on interdit également toutes les autres pratiques qui ont un impact supérieur ou égal :
- les alpinistes qui font n’importe quoi et qu’il faut aller chercher en hélico,
- les vttistes avec leur chaîne et leur huile à remplacer toutes les 3 sorties
- les skieurs avec leurs remontées et leurs bagnoles pour gagner 500m de dénivelé
- les randonneurs qui lâchent des caisses après avoir trop mangé au refuge.
- les militants qui viennent du monde entier pour bloquer un site (nan mais c’est pas pareilleuh…)
- Les chasseurs on peut les laisser : ils régulent la fréquentation en montagne c’est une très bonne chose.
D’une façon générale, je suis contre l’esprit de compétition et les gros évènements en tous genres, mais la plupart des compétitions de sport amateurs sont plutôt des fêtes que des compétitions et l’ambiance est souvent bon enfant. On devrait plutôt appeler cela « rassemblement » que « course ».
tldr : détends-toi, garde l’esprit ouvert et va plutôt militer ailleurs.
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Même sydrôme 
Sauf si « ailleurs » est accessible en transports décarbonés alors que le trail ne l’est pas.
Mais plus les activités sont concentrées et répétitives, plus facilement on peut mettre en place des transports pour y accéder. Alors que pour nos activités de montagne, rando ou escalade, surtout si on veut éviter la foule, c’est souvent impossible.
Bernard.
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C’est pour ça que j’ai donné l’exemple d’Ibiza en avion. Interdire une activité polluante pourquoi pas, mais c’est contre productif si l’activité de remplacement l’est encore plus.
l’organisation n’était pas responsable ( vraisemblablement l’acte d’un ou plusieurs abrutis souhaitant « soutenir » un copain), mais elle s’est pourtant chargée de tout nettoyer entièrement après le trail (et une enquête avait été ouverte en gendarmerie)
Pour le coup, l’Echappée Belle est un trail qui s’efforce réellement de minimiser l’impact de l’évènement sur le massif traversé (nettoyage ++ du parcours après le passage des coureurs, navettes pour éviter les voitures, etc)
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C’est vrai ça. Et au passage, bloquons l’accès au Vallon de Venitier les WE de beau temps et bonnes conditions de neige. Le coût climatique doit être pharaonique, idem pour les Confins, Casserousse et cie.
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Environ 20 000 personnes tentent chaque année le sommet du mont Blanc
C’est plusieurs fois le nombre de coureurs sur le UTMB. Et personne ne passe derrière à ramasser les déchets.
Hé ben qu’est ce que vous penseriez d’oragniser une course pour le sommet du Mt blanc ( en plus de ces 20000 prétendants chaque année).
Tout serait équipé en corde fixe…
Je pense que ça pourrait avoir pas mal de succès !! Je pense qu’on pourrait se faire des co… en or !
Et ceux qui pense que ces courses n’ont aucun impact sur le milieu et qu’il ne faut rien limiter, j’imagine que vous trouvez cette idée intéressante ?
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