Machard en dessus ou en dessous du descendeur

C’est bien ce que je dis. Entre le rappel en S (comme méthode la plus courante) et maintenant n’y-a-t-il pas eu une période où la méthode courante était de mettre uniquement un frein, en général un huit, sur le pontet ? Le machard est venu s’ajouter au dessus et puis on a fini par se rendre compte qu’inverser machard et frein était finalement plus judicieux.

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Si m’a mémoire est bonne, ça c’est à peu près passé comme ça :slight_smile:

Sisi j’ai fait du rappel en S avec baudrier.
Au début j’ai fait du rappel en S en ayant une ceinture d’encordement, et avec le prussik « au-dessus », puis je me suis super équipée avec un baudrier (cassin je crois) complet en 2 parties, et j’ai fait du rappel en S, toujours avec le prussik « au-dessus ».
C’est après une descente en rappel avec une partie en fil d’araignée à la Meije que j’ai acheté un 8 !
(aïe l’incrustation de la corde sur la cuisse).

Mettre le prussik (ou machard) au-dessus est pour moi une évidence pour le rappel en S.
Le risque bien sûr lorsqu’il est au-dessus est d’avoir le mauvais réflexe de s’y accrocher en cas de problème, et de l’empêcher de bloquer.
C’était peut-être pour ça qu’on utilisait d’ailleurs un prussik au lieu d’un machard, ça bloque plus facilement :stuck_out_tongue: !

Idem.
J’ai appris à grimper avec un baudrier complet, mais qui ne servait qu’à l’encordement.
J’assurais à l’épaule et faisait mon rappel en S.
Mais c’était il y a plus de 30 ans…

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J’ai cherché sur wikipedia et http://www.grimper.com/histoire-escalade-1-10, mais je n’ai pas trouvé la date de création du « huit » et utilisation pour l’alpinisme et l’escalade.

Tu sais bien qu’en France on a toujours des métros de retard : le huit existait, mais les guides rechignaient à l’utiliser, et donc à l’enseigner (j’ai débuté à l’UCPA).

Tout comme les pointes avant pour les crampons (merci Armand Charlet…)

Le « huit » a été créé par les Gallois de chez Clog. On a trouvé les premiers en France, chez Snell à Chamonix, en 1976 si ma mémoire est bonne, à peu près en même temps que le premier « vrai » cuissard, le « Whilans » de chez Troll.

Cette logique est tout à fait pertinente. Les Allemands ont opté pour une autre solution qui est très utilisée outre-Rhin : l’autobloquant est placé sur une des sangles de cuisse du baudrier, donc en dessous du frein qui reste sur le pontet.

Il n’y a pas que les allemands, les anglo-saxons (OK, les saxons viennent de saxonie donc d’Allemagne…:-), les europeens de l’est et les scandinaves pratiquent ainsi.

Je n’ai pas de date, mais plusieurs variantes de huit sur mon site : http://olivier.humbert1.free.fr/technique/rappel.html

Bonington dans son livre, parle du huit et du harnais Wilans créés pour ascension de l’Everest face sud ouest en 1975


[Edit modération : rectification de l’auteur de la citation]

[quote=« Zian, id: 1431724, post:113, topic:126471 »]

Bonington dans son livre, parle du huit et du harnais Wilans créés pour ascension de l’Everest face sud ouest en 1975[/quote]
Ces propos rapportés par Zian ne m’appartiennent pas !!!
Mais je confirme que c’est bien à l’Everest qu’a été utilisé le baudrier Whilans conçu pour l’occasion par l’alpiniste du même nom.

[Edit modération : l’erreur d’attribution de la citation du message précédent a été corrigée]

Posté en tant qu’invité par Fritz the Cat:

Et les anglais d’anglonie.
Alors que les français viennent de Françonie.

Dans le cas d’un relais douteux, je ne mets pas de machard.

Si par hasard le relais tient ce serait dommage de ne pas se tuer autrement.

[quote=« J2LH, id: 1431818, post:117, topic:126471 »]

Si par hasard le relais tient ce serait dommage de ne pas se tuer autrement.[/quote]

Content de te voir toujours tenir à tes absolus.

Depuis quand est-ce que le fait de ne pas mettre un machard = mort certaine ?

Dégaine a peur d’exercer trop de force sur un relais douteux, ce qui est tout à fait valable comme crainte. Descendre sans machard permet une descente, surtout au départ, plus fluide.

Descendre en rappel avec un machard/prussik a sa place dans bcp situations, tout comme le fait de descendre sans.

Autrement, dans la mesure du possible, j’essaie de renforcer un relais que je considère comme étant douteux : remplacer une sangle, rajouter un coinceur, enfoncer le(s) piton(s) si besoin, etc.

Sans doute depuis que tu ne sais pas lire.

Mettre un autobloquant n’a jamais exercé de force supplémentaire sur le relais, sauf si on l’utilise comme un débutant bien sûr.

J2 toujours plein de ses grandes certitudes…