Machard en dessus ou en dessous du descendeur

Non, mais c’est probablement ce que je ferais avec un débutant complet dans une situation pouvant poser un réel problème (nécessité d’aller débloquer la personne si elle se bloque) mais on n’est pas en train de parler de ce genre de situations qu’on pourrait qualifier de pré-initiation quand la personne n’a même pas encore été initié au rappel, on parle de situations où les personnes sont autonomes en rappel.

Laisse tomber , tu fais pas le poids avec J2, c’est une banque de donnée , ça énerve un peu , mais faut reconnaitre que dans 99.9/100 des cas ses réponses sont pertinentes et justes :wink:

Posté en tant qu’invité par eterlou:

Parfaitement d’accord avec les conclusions de Grenouille Mutante.
Descendeur au-dessus, en bout de longe et machard en dessous fixé au pontet, via un moustif’ à vis.

Pour le « machard », j’utilise depuis…longtemps, un système avec un mousqueton intégré au noeud (difficile à expliquer, mais j’ai déjà vu des photos de la bête sur le Net).
Je crois me souvenir que çà s’appelle un noeud parisien… ?
Avantages : facilité de montage/démontage.
Le moustif’ fait office de poignée et permet de décoincer facilement le noeud en cas de blocage (en le secouant).

Allez, @+

Simple curiosité : tu poses la question, c’est bien, mais as tu eu la curiosité , en essayant plusieurs méthodes, de faire ta propre expérience, ce qui serait mieux ?

ça doit être celui-là :

Sur C2C, il y a un article tout frais qui vient d’être créé,
et dans lequel il y a déjà pas mal de descriptions, photos, et commentaires sur les autobloquants en rappel :

/articles/377904/fr/de-l-autobloquant-en-rappel

Par ailleurs j’y ai inclus un petit comparatifs des nœuds utilisables pour cette utilisation, mais comme je n’ai pas d’expérience hors prussik et machard, toute contribution additionnelle serait bienvenue :wink:

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Le nom que je connais est le prohaska.

Oh merde, au bout de 10 minutes suspendu dans son baudrier on meurt ?
Si je comprend bien, si j’ssure mon second et qu’il met plus de 10 minutes à faire la longueur je suis condamné.

Non mais sans blague, c’est d’être suspendu inconscient dans son baudrier qui est dangereux. Tant que tu es suspendu à peu près dans le bon sens et que tu peux bouger un minimum, tu as de bonnes chances de survivre assez longtemps pour mourir d’autre chose.

[quote=« gle, id: 1434040, post:189, topic:126471 »]

Oh merde, au bout de 10 minutes suspendu dans son baudrier on meurt ?
Si je comprend bien, si j’ssure mon second et qu’il met plus de 10 minutes à faire la longueur je suis condamné.

Non mais sans blague, c’est d’être suspendu inconscient dans son baudrier qui est dangereux. Tant que tu es suspendu à peu près dans le bon sens et que tu peux bouger un minimum, tu as de bonnes chances de survivre assez longtemps pour mourir d’autre chose.[/quote]

J’aurais dû mettre préciser immobile ou inconscient. Je connais un cas ou le gars a lutté 15 min pour débloquer son machard, s’est fatigué, a perdu conscience au bout de 15-20 min et puis est mort 10 min après. Son partenaire au relais ne le voyais pas, et des gens en bas de la falaise n’ont pas eu le temps de monter le chercher.

Il y a aussi des études qui ont été faites (avec des partenaires comme Petzl centre autres) avec des personnes conscientes qui ont perdu conscience au bout de 10 à 25 min quand elles étaient suspendues et immobiles dans leur baudrier. C’est un cas tout a fait envisageable (et c’est déjà arrivé en spéléo) que qqn n’arrive pas à se libérer, se fatigue, reste immobile, perd conscience, etc…

http://www.matieres.fr/suspension_harnais/SYNDROME%201[1].1.pdf

[quote=« catherine, id: 1433155, post:185, topic:126471 »]

ça doit être celui-là :
< image : >

Sur C2C, il y a un article tout frais qui vient d’être créé,
et dans lequel il y a déjà pas mal de descriptions, photos, et commentaires sur les autobloquants en rappel :

/articles/377904/fr/de-l-autobloquant-en-rappel[/quote]

Salut Catherine,

Le noeud de ta photo fonctionne surtout bien pour les remontées sur corde. C’est ce que les grimpeurs / alpinistes utilisaient avant les poignées jumars. Cela fonctionne bien évidemment comme noeud autobloquant pour la descente, mais c’est pénible et chronophage à continuellement faire/défaire.

C’est peut-être ceci que tu chechais :

Ce qui diminue fortement le risque de faire tomber ton anneau de cordelette car ton mousqueton ne quitte jamais ton pontet.

Première question : pourquoi n’avait-il pas de couteau ?

Si il a bloqué son machard de la sorte il y a des chances qu’il ait laché la corde alors qu’il descendait rapidement et que le machard était au dessus du frein. Comme son coéquiper ne le voyait pas on peut largement douter de l’efficacité du contre-assurage si il était descendu sans autobloquant.

Pourquoi s’emmerder avec des noeuds qui coincent et longs à mettre en place alors qu’avec un « shunt » y’a jamais de soucis …

Le Shunt c’est encombrant, ce n’est pas polyvalent (une cordelette peut servir à tout plein de choses quand on grimpe), ce n’est pas plus rapide à installer, ça ne retient pas la corde quand on installe le frein, ça mobilise une main… un truc à oublier, sauf peut être pour les remontées sur corde.

[quote=« J2LH, id: 1434191, post:192, topic:126471 »]

Première question : pourquoi n’avait-il pas de couteau ?[/quote]

Aucune idée. J’ai lu le cas dans une compilation de comptes rendus d’accidents.

Effectivement avoir un couteau est très utile. J’avoue que d’une manière générale je n’en prends qu’un pour deux en grande voie.

Son compagnon de cordée était au relais au dessus. Le gars qui est mort descendait en premier.

[quote=« grimpzen, id: 1433674, post:188, topic:126471 »]

Le nom que je connais est le prohaska.[/quote]

Ah non pas tout à fait. Le Prohaska que je connais est un poil différent. Toutes les boucles ne passent pas dans le mousk’ avec le prohaska.

Edit: Voilà un site avec un exemple de prohaska (avec sangle). Par contre je n’utiliserais pas ce noeud pour un rappel, il est en revanche pratique pour la remontée sur corde.

Le prohaska

Posté en tant qu’invité par Fritz the Cat:

Mon ami…

Laisse tomber, camarade. Quand J2LH est dans les parages et qu’elle entend « shunt », elle se transforme immédiatement en goule et te saute à la gorge. La marge est parfois étroite entre technique de rappel et psychanalyse lycanthropie.
Ceci dit, heureux de voir que je ne suis pas le dernier des Mohicans avec mon bon vieux shunt increvable.
Qu’est-ce que j’ai ricané souri la dernière fois que j’ai vu un pauvre hère tournicotant dans le vide, se bagarrant en vain contre un nœud nœud bloqué avec les suivants au relais qui en étaient à envisager en dernier recours de couper la corde…

C’est ce sui m’est arrivé quand je me suis coincé dans le rappel du Trou du Canon pour atteindre le départ de la Ramon. Noeud au-dessus du descendeur qui chauffe avec la descente, je le lâche, il se bloque, je suis à bout de bras, plus je m’agite plus il se coince. Résultat, j’ai mis une sangle pour faire un frein sous le descendeur, j’ai du faire quelques autres manips que j’ai oubliées depuis, et j’ai finalement sectionné la cordelette de l’auto-bloquant*. Tout ça guidé par un ami qui était en bas et qui me donnait les instructions à haute voix. Très mauvais souvenir.

  • mais bêtement, je l’ai sectionnée là où elle était en contact avec la corde, et j’ai failli entamé la corde dessous. C’est incroyable comme avec la tension, la cordelette s’est trouvée sectionnée facilement sous la lame du couteau, sans avoir à faire d’effort !!!

Vilain! Mes partenaires encore au relais pestaient allègrement…

Qu’il…

En fait je cherchais suite au message de éterlou : « un système avec un mousqueton intégré au noeud ».
Et, effectivement, celui que j’ai mis en photo est bien pour une remontée sur corde.
Celui que tu mets est une bonne idée pour ne pas perdre son machard.

:frowning: Comme quoi, être pendu dans un baudrier comprime bien la circulation…
D’où l’intérêt peut-être d’avoir un couteau sur soi, mais surtout pour moi : deux machards tout prêts, dont au moins un long en réserve, faciles d’accès et prêts à être utilisés. Cela permet en urgence de s’installer une pédale pour soulager la pression des cuisses sur le baudrier.