Bonjour à tous,
Je relate ici mon expérience personnelle :
Disjonction acromio-claviculaire diagnostiquée stade 2 ou 3 (aux urgences)… puis stade 3 (spécialiste)… et finalement confirmée stade 4 (lors de l’opération)…
L’objectif pour moi est de partager cette expérience aux « futurs traumatisés » ainsi que les précieuses informations que j’ai pu recueillir.
En effet nous sommes bien démunis lorsque cet accident se produit et j’ai longtemps cherché à y voir clair (opération ou pas, suite post-opératoire, douleur, reprise travail, reprise du sport, etc.)
Circonstances du traumatisme :
Pour ma part, chute à SKI le 19 janvier 2019, faute de quart, puis plongeon en avant, effort important appliqué sur les spatules, et finalement les fixations arrières m’ont lâché lorsque j’étais en flexion avant, à environ à 50 cm au dessus du sol.
Bilan : J’ai frappé le sol violemment projeté comme une catapulte sur l’épaule droit (saloperie de fixations de ski
).
Diagnostic :
Belle marche d’escalier à la place de l’épaule (touche de piano) et forte douleur.
Conséquence : Homme de 45 ans, sportif modéré, bien abimé, et surtout bien embêté.
Bilan radiographique :
Déplacement claviculaire d’environ 11mm soit une disjonction acromio-claviculaire stade 2 ou 3, le médecin urgentiste hésitant entre les 2 grades. En effet les gravités des Disjonctions-Acromio-Claviculaires (DAC) sont caractérisées par différents stades de 1 à 4 fonction de leur gravité. Voir schéma No. 1 ci-dessous.
Décision d’opérer ou non :
Je consulte un spécialiste sur Lyon qui m’indiquera que je suis atteint d’un stade 3 ce qui signifie la rupture totale de tous les ligaments à savoir la capsule acromio-claviculaire déchirée ainsi que 2 les ligaments entre la clavicule et une extrémité de l’omoplate (appelée coracoïde).
En clair le bras ne tient plus que par les muscles. Voir schéma No. 2 ci-dessous.
Impossibilité d’avoir un 2ème avis, en effet tous les autres pontes Lyonnais étaient en colloque cette semaine là…
Le chirurgien me laisse le choix de l’opération, pour mémoire stade 1 à 2 pas d’opération, stade 3 discutable et stade 4 on opère.
En effet il m’indique que la littérature médicale pour les stades 3 ne démontre pas plus ou moins de bénéfice entre l’opération ou le traitement conservateur (pas d’opération et kinésithérapie), mais que néanmoins, au delà de l’aspect esthétique, pour les sportifs l’opération est conseillée, la décision revenant au patient. Pour un éclairage sur l’intérêt ou non d’opérer les Disjonctions Acromio-Claviculaire (DAC) au stade 3, voir la vidéo No. 1 ci-dessous.
Vu l’ampleur du déplacement claviculaire, je décide de me faire opérer pour les raisons suivantes :
- Aspect esthétique (ce critère là qui nous est personnel n’est pas le critère de décision du médecin)
- Crainte de ne pas pouvoir avoir la même amplitude / force du bras qu’auparavant (mais certains non opérés - pas tous - recouvrent bien leur capacité… mais gardent la vilaine déformation de leur épaule)
- A défaut d’opération de l’arthrose peut apparaitre en vieillissant au droit de l’articulation AC
- L’opération est quand même recommandée pour les sportifs (crainte de ne pas pouvoir pratiquer à nouveau les sports qui me sont chers type vélo, course à pieds, etc.) ou pour les « travailleurs de force » (ce n’est pas mon cas mais je suis bricoleur…)
- L’opération est réalisée sous arthroscopie (pas à ciel ouvert) ce qui réduit considérablement la « rançon » cicatricielle (3 trous dans l’épaule + 1 cicatrice d’environ 3 cm) au lieu d’une grande cicatrice de 10 cm (si opération à ciel ouvert par opposition à une opération sous arthroscopie)
- L’opération tardive apporterait de moins bon résultat car plus complexe (j’y reviendrai plus bas)
A noter que l’opération est déconseillée pour les sportifs pratiquant des sports de contacts type rugby, hockey ou autre car en cas de nouveau choc (fréquents dans ces sports) alors il ne restera pas grand chose de votre épaule (risque de multiples fractures, effet fil à couper le beurre à cause du ligament artificiel).
Pour les autres sports (vélo, foot, course, ski, etc.) le choc est un risque mais il ne fait pas partie inhérente de ces sports.
Finalement (lors de l’opération) on constatera (compte rendu post opératoire) une perforation de la chape delto-trapézienne (muscle deltoïde et trapèze) caractéristique d’un stade 4 qui apparemment intervient dans plus de 60% des « diagnostiqués » stades 3 et qui est impossible à déceler à la radiographie (possible par échographie mais diagnostic aléatoire). La cause vient du fait que la clavicule en remontant perfore les muscles delto-trapéziens.
NB : Ce bilan n’est pas évident lors de la radiographie, tout cela a été constaté de visu lors de l’opération. Par conséquent avant toute décision (opérer ou non) il faut impérativement faire des examens approfondis car entre un stade 2 ou 3 voire 4 il faut vraiment creuser pour avoir le bon diagnostic… (cela conditionne le caractère obligatoire ou non de l’opération). Un spécialiste n’aura pas de mal à diagnostiquer un stade 3, par contre le doute peut subsister concernant un stade 4 (seul l’IRM peut le confirmer… mais il faut attendre 3 mois pour un RDV et dans le contexte ce n’est pas possible…)
D’où l’intérêt de bien diagnostiquer le stade et de s’assurer de sa véracité (sur ce point à part faire confiance au spécialiste je n’ai pas de préconisation). Il faut dans tous les cas consulter un chirurgien orthopédiste dont l’épaule est sa spécialité.
Opération :
Je me fait donc opérer le 25 janvier soit 7 jours plus tard sous arthroscopie, l’opération consiste :
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Réduction de la luxation acromio-claviculaire :
L’objectif est de réduire l’espace entre la clavicule et la coracoïde (extrémité de l’omoplate) par l’ajout d’un ligament synthétique (ou artificiel c.à.d. ajout d’une ficelle) et réaligner la clavicule et l’acromion, opération communément appelée ligamentoplastie de manière à suprimer la fameuse « touche de piano ».
Pour cela un trou est réalisé dans l’os de la clavicule et un autre dans la coracoïde pour faire passer le ligament synthétique.
Pour cela 2 petites plaques titane sont utilisées pour maintenir le ligament synthétique de part et d’autre, voir vidéo No.2 ci-dessous.
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Résection de l’extrémité distale de la clavicule :
L’objectif est de réduire de quelques millimètres l’extrémité de la clavicule susceptible de frotter sur l’acromion au droit de l’articulation AC (Acromio-Claviculaire), ceci pour éliminer ultérieurement tout risque d’arthrose et de douleur (tant qu’on opère autant tout faire). Concernant cette résection elle est déconseillée chez les sujets jeunes ou avant 45 ans. Je vous rassure il ne s’agit pas de couper la clavicule mais de la « rogner » uniquement sur quelques millimètres.
A cela est ajouté un geste de « reconstruction » de l’articulation AC (couture des ligaments AC ou réfection de la capsule AC dans le jargon).
Délai « au plus tard » de l’opération :
L’opération ne peut et ne doit pas intervenir plus de 10 jours après le traumatisme car au delà de cette période la capacité de cicatrisation des ligaments est réduite (même si les ligaments on un potentiel de cicatrisation durant 6 semaines).
Au-delà de cette période de 10 jours, les recommandations médicales visent à orienter vers un traitement dit « conservateur » c.à.d. kinésithérapie sans opération.
L’éventuelle « reconsidération » pour une opération sera effectuée à 1 an au mieux (ref. recommandations de la Société Francophone d’Arthroscopie) le temps de voir le bénéfice du traitement conservateur c.à.d. simple kinésithérapie.
Si le résultat du traitement conservateur n’est pas celui escompté (douleurs ou problèmes amplitudes) alors l’opération est possible mais plus complexe car :
- Nous nous trouvons devant des DAC dite « chronique » c.à.d. récurrente dans le temps et non plus « aigue » c.à.d. juste après le traumatisme
- Le potentiel de cicatrisation des ligaments n’existe plus…
- Par conséquent la technique « réparatoire » est différente (dite technique de Weaver-Dunn) consistant à détacher le ligament acromio-coracoïdien (LAC) et ensuite de le transférer dans une logette creusée dans l’extrémité distale de la clavicule.
- Cette technique viendrait en complément de celle que je décris (double endo-boutton avec ligament synthétique)
- Elle apporterait selon la littérature de moins bons résultats qu’une opération en phase aiguë…
Matériel utilisé :
Le matériel utilisé (dans mon cas) est de fabrication ARTHREX type dog-bone (voir vidéo No.3 ci-dessous) il s’agit de 2 petites plaque titane appelé « endo-boutton » ou « dogbone » permettant de rapprocher / rattacher la clavicule à la coracoïde via une cordelette synthétique, voir vidéo No.2 ci-dessous.
La vie après l’opération :
Durant les 6 premières semaines vous êtes astreint (ou contraint) coude au corps avec une atèle. Pour moi impossible de dormir avec et durant les 3 premières semaines, à cause des douleurs, je n’ai pas pu dormir allongé, j’ai donc du me résoudre à dormir dans le canapé du salon à 45°. Manifestement cela n’est pas dit mais 80% des personnes subissent le même désagrément (je l’ai découvert après…).
Les gestes de la vie quotidienne sont très compliqués et prennent 2 à 3 fois plus de temps (pour se laver, s’habiller, etc.) car vous n’utilisez que le bras opposé (ou valide).
La première semaine anti-inflammatoires et beaucoup d’antalgiques.
Les semaines suivantes uniquement des antalgiques sur 1 mois à 1,5 mois et surtout pas d’anti-inflammatoires car ils inhibent le processus cicatriciel (l’inflammation est nécessaire dans ce processus).
Après 1,5 mois j’ai commencé à réduire les antalgiques, mais pas trop car les douleurs se rappellent à vous et vous devez absolument faire des exercices spécifiques ponctuels (voir plus loin).
Exercices d’étirement et kinésithérapie:
Des exercices d’étirement sont à réaliser 5 fois par jours, exercices indispensables pour retrouver les amplitudes sur tous les plans : Assez rapidement j’ai retrouvé les amplitudes c.à.d. au bout de 3 à 4 semaines environ.
J’ai pas mal galéré pour trouver un kiné compétent car il faut avouer qu’il s’agit quand même d’une ré-éducation spécifique, en effet il ne s’agit pas de prendre le kiné du coin comme lorsque vous avez une petite douleur au dos.
Il est à priori fortement recommandé de faire de la ré-éducation dite passive en piscine chauffée c.à.d. balnéothérapie en centre spécialisé qui apporte la décontraction des muscles (eau chaude à 37°) et des mouvements spécifiques dont l’intérêt principal est de retrouver les amplitudes.
A noter cependant que la balnéo avec les points de suture nécessite des pansements étanches spécifiques.
Il est important de démarrer à 2 ou 3 semaines max. après l’opération car chaque jour de perdu est perdu, c.à.d. qu’il sera plus long et plus difficile de retrouver les amplitudes.
Tout exercice avec effort actif est strictement interdit (élastique, poulie, poids, etc.), en effet les ligaments sont en phase de cicatrisation pendant 6 semaines donc seul les mouvements passifs sont autorisés (sur le dos allongé les 2 mains liées ou en piscine type balnéo.)
Tout l’enjeu de cette ré-éducation et de retrouver les amplitudes avec un compromis permanent entre amplitudes et douleur-risque d’inflammation. En clair si vous ne faites pas vos exercices vous risquez de ne pas retrouver vos amplitudes, si vous en faites trop vous risquez une inflammation avec le gèle-contraction de votre épaule.
La limite entre les deux est très difficile à trouver, j’en ai fait l’expérience…
Cicatrisation ligamentaire :
Il faut, selon la littérature, environ 6 semaines aux ligaments pour cicatriser. Il est quasi certain que la cicatrisation des ligaments de l’articulation AC (acromio-claviculaire) se fasse, par contre la cicatrisation des ligaments entre la clavicule et la coracoïde sont incertains et aléatoires dans le cas de l’opération (ligament trapézoïde et ligament conoïde) malgré la rapprochement de la clavicule et de la coracoïde (extrémité de l’omoplate). Il est possible de faire un IRM à 12 mois pour évaluer la cicatrisation effective ou non des ligaments, ce que j’envisage de faire plus tard.
En l’absence d’opération il est impossible d’obtenir une cicatrisation des 2 derniers ligaments évoqués compte tenu de l’éloignement trop important de la clavicule dont la position n’a pas été réduite. Voir schéma 1. ci-dessous.
Statut actuel de mon parcours à 2 mois post-opératoire :
Je suis à 2 mois de l’opération (8 semaines).
Je me suis efforcé d’appliquer à la lettre les recommandations médicales (exercices 5 fois par jour, kiné, etc.).
J’ai repris toutes mes amplitudes (ou presque) à quelque degrés prêt en rotation externe et toute l’amplitude en vertical.
J’ai perdu la sensibilité de l’extrémité de l’épaule au toucher (acromion) ceci du certainement à la rupture (ou section) de micro-nerf durant l’intervention chirurgicale (terminaisons nerveuses). Il paraitrait au regard des diverses discussions que j’ai pu avoir que cela revient soit totalement, soit partiellement ou jamais… seul l’avenir me le dira.
Sensation post-opératoire :
Concernant la sensation : J’ai le sentiment désagréable (que j’oublie rarement) d’avoir un hauban à la place de l’épaule, c’est à dire que mon bras est « suspendu » au bout d’une corde. J’espère que cette sensation désagréable disparaitra avec le temps… je vais tacher de rester patient.
Sur le plan psychologique cette blessure invalidante reste une épreuve douloureuse sur bien des plans, certains dépriment, d’autres ont un sérieux coup de bien moins au moral ce qui a été mon cas… alors qu’au départ je n’avais pas perçu cet accident comme anodin mais je n’imaginais pas une seconde les conséquences dans leur globalité (opération, arrêt de travail, douleur, etc.).
Douleurs :
Les premières semaines le moindre éternuement génère une douleur intense… et comme je l’ai dit il est impossible de dormir allongé sur le dos (cela tire en arrière votre épaule) ni même sur le coté…
A 8 semaines de l’opération les douleurs sont toujours très présentes avec des hauts et des bas.
Je dois avouer que celles-ci vont en diminuant progressivement et que le 2ème mois est bien moins douloureux que le 1er…
Par contre c’est les vraies montagnes russes, un jour avec, un jour sans, sans vraiment savoir pourquoi.
Les douleurs ont tendances a perturber le sommeil surtout en fin de nuit (picotement et pincement…).
Il est avéré que le « surmenage » de l’épaule le jour entraine des douleurs la nuit, on ne s’en rend pas forcément compte au début mais je l’ai compris par la suite.
Les douleurs sont de type aiguille à tricoter dans l’épaule plus ou moins intense et cela est très désagréable.
Sport :
Durant les premiers mois vous constaterez une fonte musculaire du bras plus ou moins importante (biceps, épaule, dorsaux).
A la 7ème semaine, un jour avec peu de douleur, j’ai tenté la course à pieds à faible vitesse sur tapis de course chez moi (20 min. environ) et je l’ai payé cash les jours suivants : Donc cela est fortement déconseillé (trop de vibration dans l’épaule du au choc d’impact de chaque foulée).
Dans tous les cas le sport est interdit durant les 6 semaines qui suivent l’opération (temps de cicatrisation des ligaments), à partir de 6 semaines les gestes de la vie courante sont autorisés, ainsi que le vélo (de préférence home trainer pour éviter tout risque de chute), la musculation des cuisses et marche active sont possibles mais rien d’autre.
Le sport « complet » n’est autorisé qu’à partir de la 12ème semaine soit 3 à 4 mois post opératoire (selon les individus) en fonction des douleurs (interdiction avant 12 semaines). Il me manque donc encore un mois avant de pouvoir bruler des calories.
Port de charge lourde :
A partir de 3 mois tous les gestes sont autorisés, par contre il faut être très vigilant à ne pas soulever de charges lourdes avant 6 mois (déménagement, etc.).
Arrêt de travail et reprise du boulot :
Pour un travailleur sédentaire pas avant 6 à 8 semaines, fonction des douleurs.
Pour un « travailleur de force » pas avant 3 à 4 mois avec poste aménagé (port de charge lourde uniquement autorisé à partir de 6 mois post. opératoire).
NB: Je ne suis pas du genre à « entretenir l’arrêt de travail », objectivement lorsqu’en consultation initiale avant l’opération on m’a collé 3 mois d’arrêt (ils sont fous) que j’ai renégocié à 6 semaines, j’étais certains avant l’opération de reprendre rapidement c.à.d. bien avant 6 semaines. Les douleurs m’ont ramené à la dure réalité, et j’ai dû prolonger de 2 semaines mon arrêt initial pour reprendre le travail à 8 semaines post-opératoire (et j’ai encore quelque doutes sur ma capacité à rester assis au bureau à tenir la souris toute la journée avec mon bras abimé).
Complications :
J’ai subi une complication post opératoire (moins de 5 à 10% des opérés) qui a consisté à reprendre ma cicatrice (2ème opération 3 semaines après ma 1ère opération) pour un problème de « désunion ». Néanmoins selon la littérature cela reste exceptionnel, et des raisons qui me sont propre (peu de repos après la 1ere opération) ont certainement entrainé cette complication…
Pour conclure :
Je ne peux encore à ce stade dire le bénéfice de mon choix à savoir opération bénéfique ou non.
Ce qui est certain :
- Je n’ai plus la grosse vilaine touche de piano sur l’épaule, malgré le fait que le chirurgien m’a indiqué qu’il était possible qu’elle réapparaisse (distension du ligament artificiel possible)
- J’ai recouvert toute les amplitudes (ou presque) dès la 5ème semaine
- Encore beaucoup de douleur à 8 semaines (mais tendent à disparaitre)
- Une sensation bizarre dans l’épaule (hauban)
- Le chirurgien à recousu mes muscle delto-trapézien durant l’opération (caractéristique d’un stade 4 pour lequel une opération est obligatoire), chose qui n’avait pas été vu ou diagnostiquée en amont et qui serait passé inaperçu si je ne m’étais pas fait opéré (quelles en auraient été les conséquences en cas de traitement conservateur c.à.d.sans opération… je m’interroge…).
- Enfin l’impact psychologique est important, une forte interrogation apparait quant à sa capacité à reprendre une activité normale active et sportive future, toutefois comme dit l’adage, après la pluie le beau temps… il faut savoir être patient !
D’après les différents retour, il semble qu’il faut environ 6 mois pour ne presque plus ressentir de gêne… je compléterai donc mon post pour vous dire ce qu’il en est…
Tout cela pour dire que ce traumatisme n’est pas anodin et que beaucoup de paramètres sont à considérer.
Voila mon expérience, que j’ai essayé de formuler de la manière la plus exhaustive possible pour que chacun puisse se déterminer en fonction des éléments évoqués.
Merci à ceux qui auront eu la patience de me lire de bien vouloir m’apporter leur expérience de leur DAC avec opération (surtout concernant les sensations post-opératoire qui demeurent encore pour moi une inconnue sur le long terme).
NB : L’ensemble de ces informations n’engagent que moi et ne sauraient se substituer à des recommandations médicales dispensées pas des professionnels. En effet je ne suis pas médecin, je ne travaille pas dans le domaine médical et je n’ai aucun intérêt particulier si ce n’est de partager mon expérience ou mésaventure. Il s’agit simplement d’un recueil d’information que je me suis efforcé de retranscrire en toute impartialité.
- - - - - Schéma No. 1 : « Stades de gravité croissante des Disjonctions Acromio-Claviculaire (DAC) » - - - - -

Stade 1 : Entorse acromio-claviculaire simple avec distension sans rupture des ligaments acromio-claviculaires. Pas d’instabilité
Stade 2 : Subluxation acromio-claviculaire avec rupture des ligaments acromio-claviculaires, les ligaments coraco-claviculaires étant distendus mais non rompus. Petit bâillement de l’articulation (discrète mobilité de haut en bas) sans mobilité anormale antéro-postérieure
Stade 3 : Luxation acromio-claviculaire complète par rupture complète des ligaments acromio-claviculaires et coraco-claviculaires. Déformation visible avec saillie de l’extrémité externe de la clavicule pouvant être réduite par simple pression (touche de piano). Il existe en outre une mobilité antéro-postérieure (tiroir antéro-postérieur)
Stade 4 : Luxation acromio-claviculaire de stade 3 compliquée d’une perforation de chape delto-trapézienne par la clavicule se situant directement sous la peau
- - - - - Schéma No. 2 : « Articulation acromio-claviculaire et différents ligaments » - - - - -

- - - - - Vidéo No.1 : « Faut-il opérer ou non les disjonctions acromio-claviculaires » - - - - -
http://www.cms-tv.com/programme/faut-il-operer-les-disjonctions-acromio-claviculaires/
- - - - - Vidéo No. 2 : « Vidéo 3 3D pose ligament articiel type dogbone de fabrication Athrex »- - - - -