Sur un autre fil, un C2ciste vante les performances du planificateur d’itinéraire Komoot. A la lecture de cette page, l’algorithme utilisé se sert des données OSM* et pas du tout des traces de la « communauté » des abonnés à l’appli. Donc, a priori, il ne fait pas mieux que toutes les applis « outdoor » existantes payantes ou non. Pour la montagne, comme en France les sentiers sur OSM sont plus nombreux, un routeur « OSM » peut être plus efficace que celui de l’IGN. D’autre part, j’ai pu me rendre compte que, en randonnée, les sentiers de difficulté 5 et 6 (SAC scale) n’étaient pas pris en compte. Ce qui me paraît raisonnable**. Les portions « hors sentiers » d’un itinéraire doivent toujours être complétées manuellement. Même sur Komoot.
Chez Strava, l’algorithme tient compte des « routes les plus empruntées » et des données OSM. Est-ce que pour autant les itinéraires générés sont quelquefois dans du hors sentier OSM. Pas souvent sans doute. Car si c’est fréquenté ça laisse des traces sur le terrain et il faudra mettre la carte à jour. En tout cas, depuis quelques temps, bien que non straviste, je regarde la surcouche heatmap « à pied ». Elle me donne des idées. Et je peux si besoin faire un tracé manuellement par-dessus…
Donc, en 2025, des outils intéressants en préparation de sortie (calcul très rapide de distance et dénivelé) mais qui ne se substituent à une bonne compétence en lecture de cartes.
*Les données OSM sont alimentées par des contributeurs comme vous et moi. Moi, en tout cas. L’algorithme de routage se sert des attributs (trop peu renseignés correctement) difficulté (SAC scale), visibilité, pente, revêtement, etc pour adapter le calcul à votre activité. Penser en contribuant sur OSM à renseigner les relations d’un sentier si vous en cartographiez un qui en a. Sans elles, l’algorithme sera inefficace.
**Mais je lis ici que sur Komoot, on peut choisir l’activité alpinisme . Sans doute alors le calcul prend-t-il en compte les cotations 5 et 6.