L'exposition rentre-t-elle en compte dans la cotation d'un bloc?

Posté en tant qu’invité par couscous:

ciao, tout est dans le titre!
merci pour vos infos!

++

Posté en tant qu’invité par Christophe M.:

Salut coucous,
M comme Malabar ?
Pourquoi pas !
Pour répondre à ta question je pense que oui, au même titre qu’ une voie engagée/exposée pourra se voir doter d’ un petit plus.
La cotation est une difficulté globale ( enfin je pense ) et l’ engagement ou l’ exposition en fait partie.

Posté en tant qu’invité par couscous:

bof… rien de bien transcendant… disons que c’était un clin d’oeil à la fin du message de Banzai!

Pour le reste je suis du mm avis que toi mm si le sentiment d’exposition doit bcp varier d’une personne à l’autre, donc être difficile à intégrer dans une cotation.

Posté en tant qu’invité par Christophe M.:

mm si le sentiment
d’exposition doit bcp varier d’une personne à l’autre, donc
être difficile à intégrer dans une cotation.

On est d’ accord.

Posté en tant qu’invité par SeberaS:

Il faut préciser que l’engagement et l’exposition sont deux concepts différents :
L’engagement influence sur le facteur psychologique (mental) : éloignement des points, hauteur, cheminement, …
L’exposition fait référence aux risques objectifs : chutes de pierres, chute au sol, obstacles, points pourris, rocher instable, …

Voie engagée = gros mental
Voie exposée = gros mental + danger

Posté en tant qu’invité par SeberaS:

En bloc, je pense que les définitions sont les mêmes.

Un bloc de 10 m au-dessus de l’eau sera engagé.
Un bloc de 5 m au-dessus de rochers sera exposé.

Posté en tant qu’invité par l escaladeur (clems!!!):

ouai bonn remark … lol

Posté en tant qu’invité par Nic:

Bonjour,

Normalement, à aujourd’hui, une cotation ne tient ni compte de l’exposition ou de l’engagement ni de la la dificulté de lecture

Posté en tant qu’invité par Nic:

Ehhh, c’est moi Nic ! Voleur de pseudo !

Posté en tant qu’invité par jibiji:

Pas d’accord.
L’exposition c’est pas que les dangers objectifs : quand t’es loin du point et que tu tombes dans le vide, c’est engagé. Quand tu risques d’arriver par terre ou sur une vire, on dit que c’est expo, pourtant il n’y a pas de danger objectif : la gamelle, si le rocher est bon, ne dépend que de toi !
La cotation ne dépend pas non plus de ça, et ne doit pas en dépendre. On peut l’indiquer en plus (comme le font les Anglais), mais ça ne doit pas interférer avec la cotation à la Française de la voie.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

En bloc je ne sais pas, mais en falaise, l’engagement n’est pas pris en compte dans la difficulté !

Posté en tant qu’invité par Christophe M.:

J.Marc a écrit:

En bloc je ne sais pas, mais en falaise, l’engagement n’est pas
pris en compte dans la difficulté !

Je ne partage pas ton avis.
Beaucoup de voies ont parfois un petit + relatif à l’ engagement.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Christophe M. a écrit:

Beaucoup de voies ont parfois un petit + relatif à l’
engagement.

Je n’ai jamais entendu un ouvreur ou un auteur de topo me dire ça, et pourtant j’ai plusieurs fois posé la question.
Y aurait-il des différences régionales ?

Posté en tant qu’invité par Christophe M.:

L’ engagement est également une difficulté, variable elle aussi selon les qualités d’ un grimpeur au même titre qu’ une voie de bloc, de conti
Là, elle peut aussi être engagée.
Exple : Un pont sur l’infini 7a.
Techniquement, pas très difficile, psychologiquement…ça peut poser des problèmes aux personnes les plus sensibles.
Perso, j’ en tiens compte si j’ équipe une voie, je ne pense pas être le seul…à confirmer !

Posté en tant qu’invité par xxx:

tout a fait d’accord…
quand ont lit certains ,il y as de quoi se demander si ils grimpent vraiment …
les voies en x longeurs ne sont jamais aussi difficilles que celles de vingt metres
et un bloc de dix metres est souvent moins difficile qu’un bloc depart assis…

ps: je dis pas que la speleo est plus dure que l’escalade!!!

Posté en tant qu’invité par couscous:

En lisant vos divergences d’opinion sur le sujet, c’est qd mm dingue qu’un truc aussi subjectif, personnel et en mm temps précis (échelle comprenant de nombreux degrés) qu’une cotation puisse être cohérent dans l’ensemble des sites! Bon disons plutôt, plus ou moins cohérent, mais qd mm !!

Posté en tant qu’invité par bloli:

Le sujet des cotations est inépuisable. Il permet de passer de bonnes soirées au refuge
à condition de ne pas trop se prendre au sérieux.
Savoir quand même que quelques grands grimpeurs se sont toujours méfié des cotations.
Exemple, God. Perroux, je l’entends me dire « les cotations, je préfère ne pas en parler… »
Autre exemple, Pierre Richard, l’auteur du 1er 7c bloc (Bérézina au Bas Cu, ouvert ceci dit au passage, au 2e essai et sans le crochetage de talon) estime qu’il est déraisonnable de vouloir côter un passage avec précision ; et pour répondre à la question de « Couscous », il pense que l’exposition doit être prise en compte (il faut dire qu’il est de la génération des sans crash et le demeure, des points à placer soi-même et des longueurs sans rien du tout).

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Christophe M. a écrit:

L’ engagement est également une difficulté, variable elle aussi
selon les qualités d’ un grimpeur au même titre qu’ une voie de
bloc, de conti

Je suis d’accord sur ce point. Mais la question est de savoir si ce facteur de difficulté doit être inclus dans la cotation ou pas… Un sondage auprès de tous les auteurs de topos serait intéressant.

Posté en tant qu’invité par xxx:

tout a fait d’acord sur ces points …
vouloir mettre une cote precise est tres aleatoire…quand a l’engagement ,souvent inconsciemment , il fait parti de la difficultée !

Posté en tant qu’invité par Nic bis:

Oui, l’engagement fait partie de la dificulté mais ne doit pas entrer dans la cotation car il est subjectif…