L'excellence sportive en tant que vecteur de communication en escalade

Posté en tant qu’invité par Damien DUCOUSSO:

Question 1 :
Le haut niveau est lié à la performance comme dans tout les sports. On peut mesuré cette performance grâce à deux systèmes.
1-La compétition entre différents grimpeurs. C’est le moyen le plus facile, car il donne un classement à un instant T. Le critère de séléction est sans conteste la difficulté de la voie car il est le plus lisible et même le plus en accord avec la pratique de l’escalade.
2-Les réalisations faites par un grimpeur durant une année. Elles sont, par la suite, comparées à celles de ses pairs. Outre la difficulté, la qualité, l’engagement de la voie ouverte, l’esprit de l’escalade nous permet de donner d’autres critères concernant le grimpeur tel que le nombre de voies ouvertes, sa volonté de découvrir de nouveaux sites pour valider son niveau (en plus les voyages ça forme la jeunesse)…
Je pense qu’ un grimpeur de haut niveau passe par un de ces deux systèmes pour se faire reconnaître en tant que grimpeur de haut niveau. Ceci a été et sera toujours (sauf si la ffme supprime les compétitions).

Question 2 :
Comme on l’a vu plus haut le haut niveau n’est pas lié à la compétition. Par contre, il est indissociable des marques de matériel. Car si on arrive à un tel niveau c’est grâce à de nombreux fabricants qui cherchent sans cesse à améliorer leur matériel. Ce qui leur demande beaucoup d’investissement. Donc le haut niveau est sa vitrine.

Question 3 :
En fait je ne pense pas que le haut niveau peut disparaitre de l’escalade. Car le grimpeur ne peut s’empêcher de toujours « affronter » des problème toujours plus dur. Par contre sa médiatisation eput s’arrêter mais dans ce cas le grimpeur passera d’espèce rare à espèce en voie de disparition.

Question 4 :
Je pense que les magazines montagnes présentent largement assez le haut niveau sous toutes ses formes car àprès c’est l’asphixie.

Posté en tant qu’invité par Olivier:

Bonjour,

Je m’attendais a recevoir ta reponse directement dans ma boite au lettre, c’est pourquoi ma reponse est aussi tardive.

Je ne me cache pas derriere un qcq forum, et si jamais l’occasion se presente a nouveau, je ne manquerai pas de venir te dire en face ce que j’ai pense de ton attitude de ce soir la.
Si je ne l’ai pas fait sur l’instant c’est que j’etais particulierement impressionne par le titre dont tu es aureole, par ta grimpe et tes nombreuses realisations, car sur ce plan la, je suis admiratif.

Au fait mon propos avait aussi a voir avec ton memoire, tu voulais savoir si l’excellence sportive pouvait etre un vecteur de communication, avec ce genre de comportement, la reponse est non.

Tu me parles de se la peter, mais quelqu’un qui arrive dans une salle de bloc en fanfaronnant qu’il n’y a que du 4+…tu me diras comment ca s’appelle…de l’humilite peut etre…

Je suis passionne, je m’investis comme un fou dans ce que je considere comme plus qu’un sport mais une philosophie de vie
je n’ai malheureusement pas tes facilites, mais j’arrive qd meme a prendre du plaisir a mon niveau, mais pour le reve je me repasserai la vie au bout des doigts en boucle et j’oublierai que j’ai un jour croise Mr Meyer…

On continuera cette conversation de visu, je crois qu’on c’est peut etre mepris l’un sur l’autre, car je suis intimement persuade que tes realisations refletes bcp de ta personnalite, et ds ce cas je reconsidererai l’opinion attive que je me suis faite de toi…

Cordialement

Olivier

Posté en tant qu’invité par Belz Ludovic:

Je rajouterai que j’ai eu l’occasion de rencontrer Jérôme et toute sa bande de compétiteurs à Birmingham. Loin de les trouver distant, j’ai apprécié les moments passés à discuter autour d’une bière…Et je ne parle même pas des 5 jeunes que nous avions emmené.

L’exellence comme vecteur de com ? Il n’est qu’à voir et discuter avec tous ces jeunes, grimpeurs ou non, à la recherche d’un idéal. Cetains choisissent le foot, d’autres l’escalade.

Le grimpeur impressionne par sa maîtrise de son physique et de son mental. Cette maîtrise le rend exeptionnel. On peut y associer, entre autres choses, contrôle, puissance, fiabilité…Y’a pas de limite pour un publicitaire !

Un bonne exemple, une pub réalisée par et pour la caisse d’épargne qui mettait en avant les qualités du grimpeur et les associait avec les qualités d’un de ces produits d’épargne.

Mon sentiment est que l’exellence en escalade (non limitée à la compét) est un très bon vecteur de com hors du domaine de l’escalade. Par contre, je crois que la relation est plus nuancée si on reste en interne, dans le monde des grimpeurs. On s’aperçoit que la compét n’est pas l’objectif principal des pratiquants et que même chez les jeunes, si la compét est un levier puissant celui-ci faiblit progressivement.

Bonne continuation pour ton mémoire,

Belz Ludovic

Posté en tant qu’invité par Olivier:

Bien,

Je suis le premier a esperer m’etre trompe, et peut etre que le contexte et le moment n’etait pas propices…

Finissons la cette discussion ennuyeuse et peu a propos…

Retournons plutot grimper comme j’ai pu le faire tte la semaine derniere…

Bon courage pour ta soutenance et pour tes succes futurs ( que ce soit en competition ou en falaise…)

Posté en tant qu’invité par Jé Meyer:

Yo,
c’est bizarre les coincidences, je retourne sur le forum récupérer les docs pour la soutenance une heure après ta réponse.
Merci pour les encouragements et à un de ces jours.
Jérôme

Posté en tant qu’invité par aurélie:

salut,
je voulais simplement savoir si tu pouvais me transmettre ton mémoire par mail à l’adresse indiquée (en quelle année es-tu?).
Moi je suis en DEA et fais mon mémoire sur les grimpeurs également, mais selon un autre angle d’approche. Du coup, tes conclusions m’intéressent bien.
J’espère que tu pourras me contacter sur mon mail perso
A +

Posté en tant qu’invité par sylvere:

  • Quelle est votre définition du haut-niveau en escalade, et qu’est ce que cela représente pour vous ?
    Pour moi, haut niveau=performance donc entrainement.
    Il y a certe un plaisir a l’entrainement mais on ne pratique plus l’escalade pour le plaisir immediat qu’il procure (certains parlent d’evasion, nature, concentration), mais pour le plaisir de la performance, realiser un enchainement difficile.
    La ou l’escalade etait un ‹ mode de vie › (on remplit la 4L et on se casse dans le sud pour un week-end nature), on part maintenant pour travailler Action directe ou Akira.
    Malheureusement, beaucoup de grimpeurs de haut niveau se contentent d’evoluer dans le domaine specifique ou ils sont performants; rares sont ceux (A.Huber, L.Hill) qui ont su oser se confronter a des domaines differents.

  • Le haut-niveau est-il indissociable des compétitions? de la publicité? et des marques de matériel ? Si oui, pourquoi?

  • La pratique de l’escalade serait elle la même sans le milieu du haut-niveau ?
    Non evidement, le haut niveau (et notament la competition et les enjeux associes) nous a amene a reflechir sur l’entrainement pour l’escalade. Debut 80, le pan de Gullich, les tractions lestees; je pense qu’actuellement l’entrainement n’est pas aussi basic mais la tu es mieux informe que moi.
    Le haut niveau (mais aussi les medias et le marche qu’il generait) a fait qu’ont a voulu attirer a ce sport le grand public et on a vu l’espacement des point diminuer sur les sites ecoles et bourgeonner un peu partout des strucutures artificielles et amener par consequent un nouveau public a l’escalade.

  • Les magazines présentent-ils trop ou pas assez de haut-niveau, pourquoi?
    Trop, ca fait rever de voir des gens faire des trucs durs mais ca fait encore plus rever de lire un article sur une falaise ou je pourrai moi meme m’exprimer; comme quand apres que la France aie ete championne, y’a des tas de gamins qui joue pendant 4 ans en revant d’etre Zidanne ou Ronaldo.

  • En conclusion:
    Avant:
    Esacalade jusqu’aux annees 80 = activite plaisir et nature, proche du milieu montagne = mode de vie = pratique marginale, engagement
    Esacalade actuelle = SPORT, activite grand public

Posté en tant qu’invité par claudine MANCA:

bonjour,

ce message est destiné à Frédéric OMNES,

s’il me reconnait, j’habite Marseille et aimerait avoir de ses nouvelles, si bien sur c’est celui que je connais et qui faisait de l’escalade.

merci par avance

Posté en tant qu’invité par Oggy:

L’escalade un sport de haut niveau ??? qui a décrété çà ? Les grimpeur de haut niveau … une bande de jeunes qui fume le chichon avant de partir dans une voie ?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Jérôme Meyer a écrit:

  • Quelle est votre définition du haut-niveau en escalade, et
    qu’est ce que cela représente pour vous ?

Le haut niveau ce serait le niveau inaccessible pour le commun des grimpeurs, le niveau qui fait rêver.

  • Le haut-niveau est-il indissociable des compétitions?

Absolument.
La compétition et donc la salle est un des aspects de l’escalade, c’est l’aspect officiel, règlementé, olympique. A côté de ça il existe l’escalade en terrain naturel, que je n’hésiterais pas à qualifier de véritable escalade dans le sens où il s’agit de l’activité originale et non de sa représentation artificielle. Tout ça pour faire remarquer que le haut niveau sur rocher, c’est à dire en dehors des compétitions, a bien plus de valeur pour l’opinion publique grimpante. D’un côté les Biographie et autres voies ouvertes, enchainées, répétées, de l’autre des résultats de compétitions sous forme de classement dans des voies démontées la compétition terminée.

de la publicité?

Oui

et des marques de matériel ?

Oui

Si oui, pourquoi?

Rien n’interdit d’être dans le haut niveau et discret, non médiatisé, quasi-inconnu. Maintenant on entend peu parler d’Edlinger mais il reste dans le haut niveau il me semble.

  • La pratique de l’escalade serait elle la même sans le milieu
    du haut-niveau ?

Je ne comprend pas vraiment la question. Ce qui est clair c’est que l’escalade ne serait pas la même sans certaines figures du haut niveau : Edlinger, Lynn Hill, etc…

  • Les magazines présentent-ils trop ou pas assez de
    haut-niveau, pourquoi?

Ni trop ni trop peu, ça fait toujours rêver, mais ce qui manque c’est une représentation de ceux qui usent leurs chaussons chaque semaine dans le 6a max, la masse nombreuse des éternels débutants passionnés.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Oggy a écrit:

L’escalade un sport de haut niveau ??? qui a décrété çà ?

C’est une vieille histoire… qui date de 5 ans ;-))

  • Faut regarder la date des sujets des fois… *

Posté en tant qu’invité par Oggy:

C’est une vieille histoire… qui date de 5 ans ;-))

  • Faut regarder la date des sujets des fois… *

le deuxième degrès tu connais ?

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Oggy a écrit:

le deuxième degrès tu connais ?

Bien sûr que je connais… puisque mon message était justement second degré, comme d’ailleurs l’indiquait un petit smiley comme celui-ci ;-))

Avoue que c’est amusant : une personne (Claudine) déterre un thread de 2002 grâce à Google car elle recherche une personne qui avait posté à l’époque… et la discussion reprend, comme si elle ne s’était pas arrêtée…