L'excellence sportive en tant que vecteur de communication en escalade

Posté en tant qu’invité par Damien DUCOUSSO:

Salut jêrome,
Mon nom te dis rien mais c’est pas grave. je t’écris pour te tenir au courant d’un futur évènement qui pourrait t’intéresser. Dans le cadre du futur Open des écrins (de cette année!!!), les organisateurs ont eu l’idée de faire un débat autour de la compétition d’escalade. Je suis l’organisateur de ce débat et le sujet de ton mémoire semble être en accord avec le thème de notre débat, qui n’est pas encore clairement défini mais ceci devrait être réglé avant la fin de cette semaine.

Je ne sais pas si tu as prévu de participer à cet open. Mais pour moi et pour les futurs participants à ce débat ta présence pourrait être enrichissante. Donc si tu est intéressé fait moi signe, je te tiendrais au courant des avancées de ce projet.

Ciao.

PS: je prends le temps de réfléchir à tes questions. Et j’y repondrai as soon as possible.

Posté en tant qu’invité par serge:

Pardonnez mon ignorance mais c’est quoi l’open des écrins ???

Posté en tant qu’invité par ricil:

C’est vrai ça, c’est quoi cet open ?

Posté en tant qu’invité par Thomas Couchot:

1- Le haut niveau représente pour moi l’élite du monde de l’escalade.Pour moi un grimpeur haut niveau est une personne qui réussi à être dans les 10 premiers d’une finale des Frances où qui possède des résultats dans les compétitions internationales.
Cela représente pour moi une certaine admiration même si je fais également de la compétition. En effet, l’accès au haut niveau est le fruit de beaucoup de travail personnel draconnien et par conséquent et j’apprécie les personnes qui dépassent leur limites pour arriver à leur objectifs.

2-Je pense que le haut niveau peut se dissocier de la compétition. Il suffit de voir certaines réalisations en falaises. En effet, Rouhling, Nicole… ne sont pas compétiteur et réalise néanmoins des blocs ou des voies de difficulté « extrème ». A ce titre, je pense que l’on peut les considerer comme haut niveau.
Néanmoins, je pense que le haut niveau est indissociable de la pub et des marques de matériels. En effet, représentant une certaine élite, je pense que c’est le developpement de l’activité elle-même qui passe par eux.

3- Si l’ecalade se développe auprès du grand public c’est gràce en grande partie aux compéttions et donc au haut niveau. En effet, les premières compétitions internationales au milieu des années 80 qui ont été médiatisées ont sans nul doute contribué a developper l’escalade. Mais le développement de l’activité passe également par d’autres facteurs non lié au haut niveau (journées d’initiations ; Alain Robert…).

4- Personnellement, je pense que le haut niveau est bien représenté dans les magazines d’escalade mais il y a encore quelques efforts a faire (plus d’interview pour se faire connaître du grand public…). D’ailleurs, pourquoi ne pas essayer de mettre des grimpeurs de compétitions haut niveau, sur mur, en première page ?

Bon courage pour la suite de ton mémoire et bon courage également pour ta saison de bloc.
Tom.

Posté en tant qu’invité par Jé Meyer:

Salut gars,
Je vais te répondre peut être en retard par rapport à tes rêves, mais je vais le faire quand même.
Je ne répondrais qu’une seule fois car ce forum est dédié à un sujet qui se trouve être celui de mon mémoire, et par conséquent très éloigné de mes problèmes personnels.

  1. Pourquoi mon cher n’est tu pas venus me voir au lieu de te cacher derrière un forum internet. Saches que je n’ai jamais envoyé balader quelqu’un qui était venu discuter avec moi en tant que grimpeur de haut niveau.
    Ca ne tient qu’à toi même de démonter ce que tu pense des gens. Je ne te rappelle pas le proverbe.
    2.Au niveau des tes rêves saches encore qu’il ne tient qu’à toi de les réaliser, et donc au risque de t’énerver une nouvelle fois , tu ferais mieux d’aller grimper plutôt que de te venger sur internet.
    Je pense qu’on a la même passion, et je pense (j’éspère) aussi que l’on grimpe avant tout pour soi-même.
    3.Certes je représente un certain niveau et donc je me dois quelque part de partager mes connaissances, mais je ne vais pas arriver dans la salle et m’annoncer à tous que je peut (veux)les aider.
    Je considère que ce serai « me la péter », et je suis d’un naturel plutôt fermé avec ceux que je connais pas.
    La prochaine fois que tu me vois vient finir la discussion, à bon entendeur salut.
    J.M

Posté en tant qu’invité par VALVIN Laurent:

bonjour

tout d’abord je me situe. J’ai repris au début de l’année et j’en suis au 6a, donc le haut, voir même les niveaux bon et moyen sont loin loin loin. Mais j’arriverais à qqchose.

Pour moi, il y a deux sorte de haut niveau :
le premier concerne les compétiteurs, comme dans tout sport. Pour cela, je crois qu’il n’y a pas grand chose à dire.

le second concerne les grimpeurs, à l’instar de Bollinger, Edlinger etc…, qui ne s’interressent pas (ou plus) à la compétition proprement dite, mais à la perf, à l’ouverture de nouvelles voies, à la découverte de nouveaux sites. Les deux sont differents, mais important et indissociables. La compet permet au plus grand nombre d’assister au grimpette, servent à populariser le sport, et a attirer du monde dans les SAE, où les bras grossissent et l’envie d’un bon granit titille.

Les second sont la aussi pour rapporter des images et donner des « objectifs », montrer le côté évasion et liberté de ce noble sport.

La pub est, malheureusement, indissociable de ce sport, comme partout. Ca permet à ceux qui tire notre sport vers le haut de mettre le biffteck dans l’assiette, de grimper en sécurité avec un matériel je pense souvent renouvellé. De plus, je la trouve beaucoup moins aggressive que dans des milliers d’autres exemples.

Quand à la pratique de l’escalade différente sans le haut niveau, c’est évident. Je pense qu’un jeune, si il ne voit jamais quelqu’un faire des tractions sur le petit doigt gauche, aura des objectifs forcément plus faible, moins la rage d’y arriver lui aussi (à toutes les échelles, bien sur.pour moi, une traction sur un bras me suffit si j’y arrive un jour)

quand au magazine, je sais pas si ils seraient plus interressant à parler de moi sortant ma 6a+ après trois vol, plutôt que de parler d’un énervé qui sort du 7a sans corde, ou du 9a sans transpirer (bien sur, après un 8b pour s’échauffer naturellement)

voilà. En expression libre, l’escalade, c’est cool, zen, destressant, valorisant, respectueux de soi, de l’environnement, du matériel, des autres et de la choucroutes

a+

bonne rédaction (j’espère que je tai apporté, outre une bonne page de lecture, un petit qqchose)

Posté en tant qu’invité par albert:

Avant d’être « sportivisée », l’escalade relevait du domaine du jeu (du je). pour cette « exscalade »,l’excellence c’était ce que chacun réalisait pour lui, par lui et pour les autres (on parlait de réalisation) . D’où la définition du 6 : « limite des possibilités humaines ». Chacun ayant sa propre limite de possibilité personnelle. Ce qui était du six pour toi ne l’était pas pour moi. D’où l’usage des cotations à titre indicatif. (je pense aux six ouverts par « le Grec » qui ont fait mon régal de nombreuses années !)Dans un topo, ce qui nous intéressait, c’était le nom de l’ouvreur car nous savions d’expérience comment chacun cotait. Bref le six c’est ce que j’ai fait pendant trente ans et que je continue à faire quand je peux plus faire autrement. Dans une longueur où ma progression est aux limites de la chute, je fais mon six. En ce sens, il n’y a pas de « neuf » pour moi en escalade. L’excellence est indisociable de la compétition puisque le compétition est une formidable machine à selectionner un 1er le 2ième et le 3ième . C’est connu,le quatrième ayant la « place du con ».
l’excellenec n’a pas de sens dès lors qu’on refuse de comparer des hommes à des hommes sur des critères arbitraires en les baptisant « performance ». La recherche de l’établissement d’une hiérarchie par une activité motrice est toujours appauvrissante pour les hommes et pour l’activité par rapport à la recherche de la coopération entre eux par l’activité. J’arrête ça fait plus de trente ans qu’on me répère :« grimpe et tait toi »

Posté en tant qu’invité par ron kauk:

@!#$ you

Posté en tant qu’invité par Bubu:

albert a écrit:

Avant d’être « sportivisée », l’escalade relevait du domaine du
jeu (du je). pour cette « exscalade »,l’excellence c’était ce
que chacun réalisait pour lui, par lui et pour les autres (on
parlait de réalisation)

La recherche de
l’établissement d’une hiérarchie par une activité motrice est
toujours appauvrissante pour les hommes et pour l’activité
par rapport à la recherche de la coopération entre eux par
l’activité.

Rafraichissant !

Et j’espere que tu ne te tais pas a jeunesse-sports.gouv.fr !-)

Posté en tant qu’invité par isabelle:

Non Albert, continue de grimper (dans du 6, dans du 8 ou dans du 4… on s’en f…!)mais surtout, continue de parler!
La question se situe bien là: à quoi cela sert-il d’établir une hiérarchie (un classement) des sportifs (grimpeurs et autres)?
Et quelles valeurs cela véhicule-t-il?
Personnellement je trouve l’idée même d’une hiérarchie des grimpeurs plutôt dangereuse et réductrice.
je le répète, l’escalade est un espace de liberté, pas d’enfermement.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Nous, on grimpe dans du 6a/6b avec de bons copains. On se marre bien, on ramasse nos cochonneries, on laisse les lieux propres, on ne gêne pas les voisins et le reste, on n’en a rien à cirer.
Si vous voulez, je peux vous faire un petit développement philosophico-nostalgique sur la question, mais pour ça, faudrait que je réfléchisse et ça me fatiguerait…

Posté en tant qu’invité par albert:

Je n’a « bubuse » pas. Quand je parle d’appauvrisement de l’activité escalade par la « sportivisation » je pense aux incertitudes qui sont éliminées pour permettre une soi-disant égalité des chances entre les compétiteurs:

l’escalade de compétition élimine le paramètre de l’engagement, celui du choix de l’itinéraire, l’incertitude liée à la prise qui casse (ou qui tourne), la lecture de l’itinéraire (comme en voie moderne de grande falaise on suit ce qui brille)l’incertitude liée à la tenu des pitons d’assurage, l’incertitude méyéo (on est en salle) etc…

En football le fait de jouer sur une pelouse sportivisée élimine l’incertitude liée au « référenciel bondissant ». Quand on joue sur un terrain vague…les rebonds inprévus sont defait dans la règle du jeu.

Posté en tant qu’invité par Francois:

T’as raison, Albert. Il n’y a plus que le geste athlétique qui compte. Tout le reste est éliminé et tout le reste, c’est ce qui fait le charme de l’escalade.
Mais il ne faut tout de même pas généraliser. Rien ni personne n’empêche quiconque de pratiquer le type d’escalade qui lui plaît. Il est vrai toutefois que le type d’escalade mis en exergue actuellement est bel et bien l’escalade dite sportive.

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Quand j’etais jeune, j’ai connu un mec qui s’appelait Preuss je crois.
Ce type la ne concevait pas l’escalade sans engagement: c’est a dire pas de piton, pas de rappel, on descend avecles petons et les menottes par la ou on est monte, etc…
Un pur, quoi…

Bref il en est mort.

Alors au lieu de jouer les ayatollahs, laissez plutot les ceusses qui competitivent competitiver, les ceusses qui ameliorent leur technique en usant des memes methodes avant d’aller dans des voies engager le faire, etc…

Quant a vos opinions footballistiques, outre que franchement la on voit pas le rapport avec la choucroute, j’en suis un poil choque, oui oui, choque! Si les footballeurs pretendent jouer correctement au foot, autant qu’ils se mettent dans de bonnes conditions pour le faire, non?
Apres tout, je ne vais pas souvent grimper dans les tas de gravats de la decharge municipale pour le simple plaisir d’augmenter l’engagement.

Posté en tant qu’invité par alexis:

Un jour p’tet que justement, il nous restera que des tas gravas pour ceussent qui veulent pas grimper avec un spit tout les metres … (moi, je m’en branle je serai vieux a cette epoque et avec l’arthrose, je preferai peut-etre les via ferrata … qui sait ?)

Alexis

Posté en tant qu’invité par Gerard:

Il existe toujours des gens comme Preuss et c’est tres bien comme cela.
Le haut niveau en grimpe ne pourra jamais se reduire a gagner une coupe. Il s’agit d’une vision trop reductrice de notre activite. C’est comme dire que le meilleur marin du monde est le vainqueur du championnat du monde de planche a voile. L’engagement et le risque faisant partie integrante de la voile, cette analogie me parait plus judicieuse que la comparaison avec le foot.

Posté en tant qu’invité par alexis:

Dans ce cas precis, il etait question uniquement de planche a voile, je crois donc que si le meilleur marin n’est pas le vainqueur de la coupe de planche a voile, le meilleur veliplanchiste est le vainqueur de cette fameuse coupe (et encore ils ont surement tout un tas de categories, mais tant qu’il faudra de l’eau pour ce sport, on ne m’y verra pas de sitot …)

Jerome Meyer parlait d’escalade sportive (cad la balade de spit en spit avec un sac a pof jaune cocu, en soufflant comme un boeuf parcequ’il faut bien tirer sur ses petits bras …) pas de haut niveau en alpinisme ou en artif ! Je croyais que la vieille rengaine entre escalade et alpinisme etait morte, il faut croire que non. Il y a longtemps que l’escalade sportive fait son chemin a elle toute seule (il y a meme des journaux ou l’on ne parle que de ca !), et dans cette discipline-la, les questions de Jerome Meyer trouvent toute leur pertinence.

Alexis

Posté en tant qu’invité par Christine SAUTENET:

Bonjour Jérôme,

Au sujet de ton enquête sur « L’excellence sportive en tant que vecteur de communication en escalade ».

D’abord mon contexte personnel.

Je suis une femme, ingénieur, j’ai 30 ans, je grimpe depuis 13 ans, actuellement dans le 6b/c. J’encadre depuis 10 ans au sein du CAF. Après Vesoul, Dijon, Nancy, Chambéry, Grenoble, Montpellier, j’habite à présent à Chambéry. Ma pratique favorite, c’est les grandes voies et surtout le terrain d’aventure.

Ensuite, les réponses à tes questions.

Définition du haut-niveau. Pour moi, le haut niveau en escalade, c’est un niveau (dans le 8), une forme de pratique (passer des journées entières à essayer la même voie ou faire de la compét), une hygiène de vie (manger light, ne pas faire la fête, ne pas trop marcher, ca donne des grosses cuisses…) et beaucoup de temps (les activités professionnelles ou les autres activités physiques sont anecdotiques).
Bref, une vision de l’escalade qui ne correspond pas du tout à ma pratique.

Haut-niveau, compét, pub et matériel. Le haut-niveau est sans doute dissociable de tout cela : il y a de très forts grimpeurs (à Chambéry et ailleurs), qui sont totalement inconnus du grand public et qui ne pratiquent pas ou peu la compétition.
C’est par contre un moyen pour certains grimpeurs de s’assurer un plus grand confort matériel dans la pratique de leur activité.

L’escalade et le haut-niveau. Je pense que l’influence existe. La compét a servi de support médiatique à l’activité, elle a permis de quantifier l’escalade. L’escalade devenant sport “ officiel ” à travers la compét, les clubs ont pu négocier la création de SAE avec les collectivités. Grâce aux SAE, l’escalade est devenue accessible à un plus grand nombre. A à travers les écoles et une initiation plus facile en club, l’escalade est devenue sport de masse. Conséquence : la pratique est de plus en plus gymnique (le caractère “ découverte et aventure ” est mis de côté) et de plus en sécurisée (le risque n’a pas le droit d’exister en sport de masse).

Les magazines et le haut-niveau. Le haut niveau, c’est comme la pub, dans les magazines, je zappe. Pour moi, y’en a toujours trop : ça ne m’intéresse pas. Vertical était spécialisé dans le “ dur ”, il y a quelques années. Photos glacées, voies “ extrêmes ” sensées faire rêver le lecteur. A force de ne lire que des choses inaccessibles écrites par un groupe de grimpeurs nombrilistes, j’ai renoncé à acheter ce magazine. D’autres, comme Alpinismes et randonnées ou Montagnes… y consacrent une demi-page de temps en temps. Ca suffit largement.

Remarques. Je me demande quel peut être l’intérêt du quidam grimpeur pour le haut-niveau, et la portée du message commercial qu’une activité ou un grimpeur de haut-niveau peut porter. Quasi nul pour moi en tout cas.
Je ressens les pages consacrées aux grimpeurs de haut-niveau comme de la presse people. Que Machin aie répété une voie en 8b+ ou gagné ou une compét me laisse totalement indifférente, sauf s’il s’agit d’une personne que je connais personnellement. Savoir que le meilleur espoir français mange de la crème de marron avant la compét, qu’il aime écouter les Doors et qu’il pratique la sophrologie sont des informations aussi intéressantes que s’il s’agissait de Stéphanie de Monaco.
Quand au choix du matériel, ce n’est pas parce que le champion du monde grimpe avec une corde Bidule que j’achèterai une corde de cette marque. Parce que nos pratiques ne sont pas les mêmes, notre matériel sera forcément différent. Et parce qu’une pub n’a jamais reflété la qualité réelle d’un produit.
Je suis très sensible à ma propre expérience, à l’avis de copains ou de connaissances plus expérimentés que moi ou à des tests comparatifs. Lors d’un achat j’écarte toute marque dont le matériel m’a joué de vilains tours, je privilégie les magasins avec un vrai service après-vente et les marques dont j’ai déjà constaté la qualité, quitte à remplacer à l’identique. Sur un produit nouveau, je rechercherai une information réellement vécue, en direct.
Je pense que cette situation ne m’est pas propre : en club, les encadrants ont une influence réelle sur le matériel acheté par des débutants. Les marques, le type de matériel, les magasins à fréquenter… sont directement conseillés par celui qui apporte la connaissance de l’activité. Au matériel d’un débutant, on peut parfois reconnaître le cadre bénévole ; et au matériel du cadre, le formateur !

Pourras-tu diffuser la méthodologie et les conclusions de ton travail sur le site ?

Merci

Posté en tant qu’invité par Gerard:

Si la question de Jerome concerne uniquement l’escalade sportive, il faut qu’il le precise. Car pour moi l’escalade de consiste pas uniquement a me balader sur de la resine ou entre des spits. Par ailleurs quand je grimpe sur coinceurs, je souffle egalement comme un boeuf car je tire egalement sur mes bras. La reduction de l’escalade a l’escalade sportive est une vision tres francaise et tres reductrice. Le niveau technique des voies les pus dures sur coinceurs est peut etre un peu plus faibles que sur spits mais le top des grimpeurs traditionels fait parti de ma definition du haut niveau qui consiste a faire partie des meilleurs.

Posté en tant qu’invité par Damien DUCOUSSO:

L’Open des Ecrins c’est la compet de bloc de l’Argentière la Bessée (à coté de Briançon). Elle aura lieu le 25 et 26 juillet.
Cette année, les organisateurs (dont moi) ont choisi de faire un débat dont le thème est la compèt d’escalade représente-t-elle bien la pratique de l’escalade en site naturel?(On cherche une meilleure formulation).
J’y invite tout les grimpeurs a participé à ce débat. En plus vous profiterez du bon air de la montagne!!!
Plus d’info seront disponible bientôt par l’intermediaire du site.