L'escalade scolaire : bon ou pas bon

Posté en tant qu’invité par pierre:

J’aimerais avoir le sentiment des grimpeurs sur la pratique de l’escalade au collège et au lycée.

Selon une étude récente (juin 2002) faites par des chercheurs de l’université de grenoble, pour la fédération CAF, le CROS et la FFME, les grimpeurs de falaises considèrent qu’ils ont pri le gout de l’escalade grace
1/ à des amis ou à la famille
2/ aux clubs
mais jamais à la suite de leur pratique scolaire.

Pourquoi cet apparent échec ?

Pierre.

Posté en tant qu’invité par David:

Connais-tu les tranches d’âges des grimpeurs locaux intérrogés ? Parce que l’escalade en milieu scolaire n’a qu’à peine 10 ans … On peut donc penser qu’une personne de plus de 28 ans n’a pas pu pratiquer l’escalade lors de sa scolarité.

Par ailleurs, l’escalade scolaire étant orientée résine et parfois compète (même s’il y a des exceptions), il est normal qu’elle ne captive que peu de personnes … L’escalade s’apparente alors à tout autre sport de salle.

Posté en tant qu’invité par Pierre:

j’ai l’étude, et les jeunes falaisistes intérrogés avaient moins de 25 ans, avec des quotas par tranches d’ages.
10 % avaient moins de 16 ans
33 % entre 16 et 18 ans
les 57 % autres entre 19 et 25 ans.

55 % d’entre eux avaient pratiqués l’escalade scolaire, mais ils déclarent trés majoritairement que ce n’est pas l’escalade scolaire qui les a incité à poursuivre l’activité.

Moi, je suis d’une génération qui n’a pas connu les SAE à ses débuts. J’ai découvert la pratique par un club et 25 ans aprés je continue.

Ce serait bien si chacun pouvait écrire ce qui l’a conduit à aimer l’escalade ou la montagne plus que d’autres activités.

Pierre

Posté en tant qu’invité par Sandrine:

Moi, j’ai commence l’escalade a l’AS de mon lycee, il y a 12 ans. C’etait un peu par hasard, et puis finalement je suis devenue accro !..

Sandrine

Posté en tant qu’invité par Romain:

Moi c’est mon pere qui m’a inscrit a la salle d’escalade la plus proche car il aller acheter un apparetement a la montagne et donc pour que j’aime ca et qu’il puisse y aller l’ete lol
Mais il s’est fait avoir heh
Romain

Posté en tant qu’invité par pascal:

un projet avait été envisagé dans mon lyçée mais l’admistration a trouvé le mur trop cher.

Posté en tant qu’invité par Charles:

He oui, lorsque l’on voit le nombre d’illettrés qui sortent de l’école, parmi nos jeunes, le corps enseignant montre une fois de plus son incompétence pédagogique.

Posté en tant qu’invité par Ludovic:

Bonjour Pierre,

J’ai participé à cette étude. On était un groupe d’étudiant et on a réalisé la partie qui s’intitule (si le titre n’a pas été changé) « Valeurs véhiculées par la communication sur les sports de montagne et leurs perceptions chez les jeunes rhône-alpins : analyse et pistes de réflexion pour une amélioration de la fidélisation de ces pratiques ».

La dernière partie aborde la question que tu poses. En bref, l’escalade à l’école se fait en salle et est sanctionnée par une note ce qui implique une notion de performance. Or, les jeunes apprécie dans ce sport (en terme d’imaginaire) la dimension nature et l’aspect de détente. Les valeurs véhiculées par lécole et celles recherchées par les jeunes sont donc fondamentalement différentes. De plus, et il se peut que ce soit le principal élément, il est récurrent de voir que l’accès à la discipline ou la volonté d’accès se fasse par une « personne de confiance », or il n’est pas certain que le prof arrive à jouer ce rôle.

Mais attention, nos conclusions sont issues d’une étude qualitative (une vingtaine d’entretiens) et non quantitative (enquête de masse). Elles serrent donc à déblayer le terrain mais mériterait une confirmation par enquête.

Cordialement,

Ludovic Méasson.

Posté en tant qu’invité par François:

Contrairement aux conclusions de l’étude c’est le lycée qui m’a fait découvrir et aimer l’escalade.
Particularité, je suis prof et je grimpe avec mes collègues et mes élèves.
Quant aux jugements « intelligents » de abo.charles ; no comment !!!

Posté en tant qu’invité par Pietro:

Moi c’est à cause d’une chute en vélo… Pendant un stage à la montagne l’été je me suis mis à l’escalade étant jeune et au fil des étés je me suis passsioné… Maintenant je ne peux plus m’en passer et j’adore, j’adore ! En fait à l’origine c’était une intention personnelle car ça me semblait être un « sport extrême », et ça ma tenté.
@+ bonne grimpe et vive l’escalade
Pietro

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Dans cette AS, tu faisais plutôt
de la sae ?
des compets ?
de la falaise de temps en temps ?

Les profs qui faisaient fonctionner l’AS étaient ils des grimpeurs eux mêmes en dehors du lycée ?

Merci de me répondre.

En tant que dirigeant fédéral, j’essaie de mieux m’informer et de comprendre.

Pierre

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Marrant ton histoire,

Posté en tant qu’invité par pascal:

où as-tu appris à lire, Charles?
. . . en haut d’un mur d’escalade ?
Il ne faut pas mélanger les problèmes et surtout bien se garder de vouloir toujours généraliser.

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Merci pour la réponse,

J’ai vu des murs utilisés par les scolaires en collège où les voies étaient déterminées une fois pour toute, et valaient 1 point ou 2 points, ou 3 points, tout celà pour arriver à donner une note sur 20, but final de l’exercice.

La grimpe se fait toujours en moulinette, et de face.
Plus les prises sont petites et plus il y a des points !
Bonjour l’apprentissage de la gestuelle.

Ce qui m’enrage, c’est que j’ai vu malgrés tout des gamins doués, mais évidemment le jeu dans ces conditions ne les a pas interressé.

Sur un mur sclaire utilisé dans ces conditions, le CAF local a essayé de proposer une activité escalade, en soirée, pour les gamins, encadrée par un BE escalade.

Réponse des profs qui utilisent le mur en journée : OK mais INTERDICTION DE CHANGER LES PRISES DE PLACE !!!

MEME APRES CONCERTATION. A cause de la grille de notation !

Ou va l’escalade dans ces conditions, comment pourra t’on former de vrais grimpeurs ?

Qui a mis en place cette fichue EVALUATION en escalade scolaire ?

Posté en tant qu’invité par Pierre:

C’est peut être pas le même travail, ou bien une suite de l’enquête dont tu parles.
C’est Pascal MAO qui coordonnait l’étude et il y avait un questionnaire largement diffusé, avec environ 500 réponses.
Pierre

Posté en tant qu’invité par Charles:

J’ai un homonyme dont je tiens à me démarquer totalement de ses propos .

Charles

Posté en tant qu’invité par Marc:

Je ne crois qu’on puisse parler d’échec…

Pour ma part, j’ai connu l’escalde en 86 sur un mur en milieu scolaire, construit par des élève du collége (projet pédagogique mené par des profs grimpeurs).

Comme ça a été signalé, l’aspect notation, performance du milieu scolaire enlève une partie plaisir à cette pratique et tous les gamins qui ont appris à nager à l’école ne sont pas pour autant des passionnés de natation…

Bref, j’ai commencé à prendre du plaisir à grimper quand je me suis inscrit a l’escalade en AS (sorte de club interne au collége) mais avec lequel la grimpe ne signifiait plus être évalué mais bien progressé pour son plaisir perso. C’est ici et en milieu scolaire (encadrement) que j’ai fais mes premiers pas en falaise, comme d’ailleurs pas mal de mes potes qui grimpe encore aujourd’hui et si on veux des noms de grimpeur connu ayant commencer dans ce millieu je suis sur qu’il y a plein…

Pour finir, j’ai concrétiser en m’inscrivant dans un club.

J’aurais ceci dit une question sur ce questionnaire… D’où viennent les réponses…??? sur quel région ce questionnaire a-t-il été fait???

Parceque la pratique scolaire de l’escalade n’est pas partout la même. Et on ne pratique pas l’escalde de la même façon à Lille ou Bordeaux (j’ai rien contre Lille, c’est un exemple), qu’à Saint Jean de Maurienne (ville précusseur de pas mal de chose en ce qui concerne la grimpe scolaire). Ceci étant pas besoin non plus d’être en montagne pour réussir ce challenge non plus, je suis issu de la plaine, tout comme un certain Alex Chabaud il me semble…

Marc

Posté en tant qu’invité par boris:

eh bé, t’y vas pas avec le dos de la cuillère. J’adore les gens qui parlent de « nos jeunes », ça situe tout de suite l’appartenance politique ! Et puis quest-ce-que c’est que cette histoire d’illettrés, tu as une étude à ce sujet ? Que connais tu de la pédagogie du corps enseignant ?
Rien, sinon tu te tairais. Va passer une journée dans un collège ou un LEP zone sensible et tu changeras de propos !

Un prof en colère :((((

Posté en tant qu’invité par sophie:

Pour ma part, j’ai commencé à grimper au collège, ça faisait partie des cours de sport. on avait en plus des 1/2 journées d’activité ou on pouvait choisir le sport qu’on souhaitait. L’escalade se faisait sur mur intérieur pour les cours ordinaires, et les profs nous emmennait en falaise lors des 1/2 journées. Dans ce cas, on était un petit groupe. C’est là que j’ai appris à grimper en tête, à faire les manips, à faire les noeuds… Et il n’a jamais été question de compétition. (on a commencé à me parler de compétition au lycée, et au club ou je me suis inscrite plus tard).
Bref, le collège m’a permis de découvrir l’escalade, et m’a donné ennvie de continuer, et je remercie d’ailleurs mes 2 profs de sport pour ça.Marc a écrit:

Je ne crois qu’on puisse parler d’échec…

Pour ma part, j’ai connu l’escalde en 86 sur un mur en milieu
scolaire, construit par des élève du collége (projet
pédagogique mené par des profs grimpeurs).

Comme ça a été signalé, l’aspect notation, performance du
milieu scolaire enlève une partie plaisir à cette pratique et
tous les gamins qui ont appris à nager à l’école ne sont pas
pour autant des passionnés de natation…

Bref, j’ai commencé à prendre du plaisir à grimper quand je
me suis inscrit a l’escalade en AS (sorte de club interne au
collége) mais avec lequel la grimpe ne signifiait plus être
évalué mais bien progressé pour son plaisir perso. C’est ici
et en milieu scolaire (encadrement) que j’ai fais mes
premiers pas en falaise, comme d’ailleurs pas mal de mes
potes qui grimpe encore aujourd’hui et si on veux des noms de
grimpeur connu ayant commencer dans ce millieu je suis sur
qu’il y a plein…

Pour finir, j’ai concrétiser en m’inscrivant dans un club.

J’aurais ceci dit une question sur ce questionnaire… D’où
viennent les réponses…??? sur quel région ce questionnaire
a-t-il été fait???

Parceque la pratique scolaire de l’escalade n’est pas partout
la même. Et on ne pratique pas l’escalde de la même façon à
Lille ou Bordeaux (j’ai rien contre Lille, c’est un exemple),
qu’à Saint Jean de Maurienne (ville précusseur de pas mal de
chose en ce qui concerne la grimpe scolaire). Ceci étant pas
besoin non plus d’être en montagne pour réussir ce challenge
non plus, je suis issu de la plaine, tout comme un certain
Alex Chabaud il me semble…

Marc

Posté en tant qu’invité par Sandrine:

C’etait un mur cree sur un des murs exterieurs du lycee. On faisait des competitions, et des fois des sorties sur d’autres murs et en falaise. Stage multi-sports en Ardeche a la fin de l’annee !
La prof etait une prof de gym du lycee, mais elle faisait de l’escalade aussi.
J’ai aussi pu prendre escalade au bac. C’etait bien cool de pouvoir lier les obligations et le plaisir ! :slight_smile:

Sandrine

Pierre a écrit:

Dans cette AS, tu faisais plutôt
de la sae ?
des compets ?
de la falaise de temps en temps ?

Les profs qui faisaient fonctionner l’AS étaient ils des
grimpeurs eux mêmes en dehors du lycée ?

Merci de me répondre.

En tant que dirigeant fédéral, j’essaie de mieux m’informer
et de comprendre.

Pierre