L'escalade scolaire : bon ou pas bon

Posté en tant qu’invité par patrick:

j’ai commencé l’escalade au lycée en 1973 à marseille!!! c’était l’époque où l’on avait 5 h d’eps par semaine les sae n’existaient pas et nous allions grimper des demi journée dans les calanques et à la sainte victoire en demi groupe.
aujourd’hui les choses ont bien changé avec 3h en collège et 2h en lycée et des classes à 30 élèves!l’enseignement scolaire de l’escalade est un enseignement de masse sur sae presqu’exclusivement (problème d’argent pour les transports ,de site naturel adapté à un grand groupe)
La moulinette est le moyen de faire fonctionner une classe pour un premier cycle ce n’est qu’aprés une quinzaine d’heures de pratique que l’on peut raisonnablement envoyer les élèves en tête
en sachant que les profs de gym ne sont pas tous des spécialistes de l’escalade.c’est dans le cadre de l’unss que l’on peut amener les élèves dehors le mercredi aprés midi.
pour cette étude faite en rhones alpes où le nombre de parents grimpeurs est trés important il est normal que ce soit dans le cadre famillial que l’on s’épanouisse le plus ,un parent pour 1 ou 2 enfants ce n’est pas la mème chose qu’en classe!

Posté en tant qu’invité par christophe:

Enseignant en collège et président de club d’escalade, je tiens à signaler que parmi plusieurs centaines de jeunes rencontrés, les « illettrés » sont ultra minoritaires.
Je trouve vos propos extrèmistes et inintelligents, certains peuvent regretter de vous avoir appris à écrire …

Posté en tant qu’invité par Le Fa:

Pour répondre à David, j’ai 30 ans et je connais un paquet de grimpeurs qui ont fait de l’escalade avant 10 ans en milieu scolaire. Mais je crois que, plus fondamentalement, c’est le rôle de l’école et les moyens qu’elle se donne pour y parvenir qui sont à mettre en regard avec l’escalade et ses diverses pratiques.
L’École a pour mission générale (dîtes moi si je me trompe ?) d’apprendre des savoirs, savoirs-faire et savoir-être aux élèves qui la fréquente (à quelque niveau que ce soit).
Il y a sans doute une foule de chose à apprendre en escalade (technique, gestuelle…) mais l’important est surtout de vivre : l’apprentissage se fait, à mon avis, pour des jeunes en âge scolaire, surtout par l’expérience de son plaisir, de sa réussite, du bonheur de partager un moment convivial autour d’une activité commune synonyme de liberté, d’expression de soi, dont la découverte est passé par une « personne de confiance ». Alors l’École ne peut, tout comme un club, des parents, des amis, des amis de parents … , que faire découvrir l’escalade avec ses richesses. En cela, l’escalade pratiquée en UNSS, encadrée par des grimpeurs ou alpinistes passionné(e)s, peut être, comme le confirme plusieurs mail de ce forum, un bon début.
Mais l’École se borne trop souvent à son rôle premier : Apprendre et c’est là que ça coince ! Car qui dit Apprendre dit Évaluer ce qui a été appris. Quels objectifs décents seront marqués dans le B.O. qui ne trahissent pas fondamentalement l’activité ? Comment évaluer l’attention à l’autre ? Le bonheur d’être avec d’autres ? Le plaisir de maîtriser son corps ? etc…
Je laisse imaginer également l’effet d’une note désastreuse (d’autres formes d’évaluation ?) en grimpe. L’escalade ce n’est prenez la position, évaluez vos performances (quel est le grimpeur qui ne fait que passer des voies de plus en plus dure ?) et on passe à autre chose de scolaire qui, par nature est la vie décalée de la vie par les jeux de la réponse en fonction réponse attendue, de l’attention (souvent apparente) sur commande, ou de l’action détachée de ses envies profondes. Il reste bien des progrès à faire à l’École si elle veut prétendre « apprendre » l’escalade.
Il reste cependant que l’escalade est une activité si riche que certains jeunes font abstraction du cadre et se passionnent. S’il n’y en a qu’un, alors l’École aura fait quelque chose d’intéressant. Pour les autres, si l’irréparable n’est pas déjà commis, je leur souhaite de découvrir l’escalade par un autre biais plus approprié.
Qui vivra verra.

Posté en tant qu’invité par serge:

J’enseigne l’EPS depuis plus de 20 ans en lycée. L’escalade fait partie des activités enseignées.Il me parait naturel que le milieu proche, familial ou associatif soit moteur pour le développement des activités physiques tel que l’escalade. Si il n’y a pas de grimpeur parmis vos proches et s’il n’y a pas de club d’escalade près de chez vous, vous aurez peut être la chance de découvrir puis d’apprécier l’escalade durant votre parcours scolaire en collège ou en lycée. Je vous rappelle que l’escalade fait partie des activités les plus pratiquées dans le cadre de l’UNSS (association sportive scolaire où l’adhésion et le choix des pratiques est libre et non obligatoire).
Pour ma part, je n’ai jamais croisé sur un stade un ancien élève qui a découvert le saut en hauteur ou le lancer du poids au lycée. Mais je croise toutes les semaines au pied des falaises ou dans des salles d’escalade, d’anciens élèves qui ont découvert la pratique de l’escalade à l’école.
Vouloir croire les conclusions d’une étude prétendant que le milieu scolaire n’a pas sucité de nombreuses vocations en escalade est d’une aberration qui ne mérite aucun commentaire supplémentaire.

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

serge a écrit:

J’enseigne l’EPS depuis plus de 20 ans en lycée.

Pour ma part, je n’ai jamais croisé sur un stade un ancien
élève qui a découvert le saut en hauteur ou le lancer du
poids au lycée. Mais je croise toutes les semaines au pied
des falaises ou dans des salles d’escalade, d’anciens élèves
qui ont découvert la pratique de l’escalade à l’école.
Vouloir croire les conclusions d’une étude prétendant que le
milieu scolaire n’a pas sucité de nombreuses vocations en
escalade est d’une aberration qui ne mérite aucun commentaire
supplémentaire.

histoire de remonter le moral d’un prof de sport, je rajouterais:

il est vrai que l’école , par son statut « obligatoire »
m’a apparemment écoeuré de pas mal d’activités, sport y compris,
(théatre y compris, une autre passion).
par contre en creusant un peu je me rend compte que
ma technique de contrôle du souffle, la visualisation du geste,
le contrôle de l’effort et du mental, m’ont été enseigné
efficacement. en fait j’ai ré écouté tout ce qu’on m’avais dis
quand j’été élève, mais une fois plus mûr…

bref, que les profs continuent a nous apprendre leur art,
même si on donne l’impression de s’enfoutre, de vomir
la matière… il en reste toujours quelque chose…
a force de pisser dans un violon on le remplis…

quand a l’escalade, j’ai jamais pu pratiquer a l’école,
dommage ca aurait évité de me faire perdre 25 ans…
et puis même si on ne grimpe pas en loisir, l’escalade donne
des bases pour mieux marcher, miuex travailler, et
gérer la sécurité.

halte a la dépression professorale donc.

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Bonjour,
l’étude à été faite en Rhône-alpes, avec les questionnaires distribués

  • dans les collèges et les lycées
  • devant les falaises

les chercheurs nous ont affirmé que la population sondée était « représentative ».

Tu dis que tu as découvert l’escalade dans les années 85-86, et tu parles d’une SAE montée par des profs déjà grimpeurs, avec un projet pédagogique.

Je pense effectivement qu’à cette époque, qui correspond aux débuts de l’escalade scolaire, les instigateurs des projets, profs d’EPS, était grimpeurs au départ, et ils voulaient faire partager leur passion en milieu scolaire, et ils y ont réussi.

Mais ensuite, j’ai le sentiment que le mouvement s’est inversé.
C’est à dire que beaucoup d’enseignants d’EPS qui n’étaient pas grimpeurs « avant » ont utilisé les SAE avec des critères pédagogiques provenant d’autres activités sportives.

Et ils produisent de plus en plus ce que d’autres ont appellé « les grimpeurs de synthèse ».

y en a un qui a écris dans ce forum que « tous les gosses qui apprennent à nager à l’école ne deviennent pas champions de natation. »
C’est vrai.
Mais ILS APPRENNENT A NAGER, ce qui est le but, à l’école.

Par contre, pensez vous que sur les SAE scolaires, les gamins apprennent à grimper ?

J’ai peur hélas, que majoritairement, la réponse soit NON.

Ils apprennent à se tirer sur des poignées plus ou moins grosses, et à ce pendre à une ficelle. (j’exagère un peu, mais c’est mon sentiment)

Pierre.

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Merci pour ta réponse.
si tu as commencé par l’école et si tu as continué ensuite, c’est un exemple positif.
Meme si j’ai globalement une vision un peu pessimiste des résultats de l’escalade scolaire, je me garde bien de généraliser.
Heureusement qu’il y a des profs d’EPS comme les tiens.
Pierre

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Je partage tes propos.
Mais d’où vient cette impérieuse nécessiter 'd’évaluer" les gamins, y compris pour une activité comme l’escalade ?
Pierre

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Il ne faut jamais généraliser.
Or tu généralises dans ta conclusion

Bien sur que des grimpeurs ont découvert l’escalade par la pratique scolaire.
Pour autant, cette pratique est elle globalement satisfaisante ?

Moi, je n’enseigne pas l’escalade à l’école, mais je suis responsable dans un club et fédéral; l’étude dont je cause nous a été remise par la Région Rhône-Alpes, et les résultats semblent dire qu’il y a beaucoup de progrès à faire.

Ce forum donne aussi des informations sur les sesibilités et les vécus.

Pierre

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Tu positives à fond !
Est ce suffisant pour avancer, et je pose toujours la question de l’évaluation de l’escalade faite par les profs : d’où vient t’elle ?
pierre

Posté en tant qu’invité par Marc:

Si elle a été faite en Rhône Alpes, elle n’est pas représentative car effectivement, le nombre de grimpeur qui ont découvert la grimpe par une pratique de la montagne en millieu familliale, est important. Je pense que cette même étude mais menée en région de « plaine » ne donnerait pas les mêmes résultats

Pour la petite histoire, j’ai eu à travailler avec des profs de sport pour justement établir des grilles de notation pour l’escalade.

Tu vas me dire dans quel but? et pourquoi moi?

En fait à l’époque, le club de la ville avait réussit à faire financer par la ville un superbe mur d’escalade qui a du être mis à disposition des scolaires. Malheureusement, comme tu le précise certains profs n’avait aucune formation en escalade et se retrouvait à la tête d’une classe avec comme seule notion de base, savoir mettre un baudrier, savoir faire un noeud et c’est à peut prés tout… Connaissance des gestes de la grimpe zéro, connaisance des technique hors moulinette et grimpe en tête (style relais) zéro… Bref pas brillant…

Toujours est il que les élèves sont là, qu’il faut non seulement faire cours et dans la mesure du possible en sécurité (c’était pas toujours le cas). Bref, non seulement, il leur fallait faire passer un message technique non maitrisser à l’époque mais en plus, il n’avait clairement pas le temps (l’envie) d’apprendre eux-même à grimper ou à équiper des voies…

Bref ils ont demandés a notre club d’ouvrir des voies de niveaux différents et de les répertorier… Au final, nous sommes arrivé à un système de notation qui prenait en compte la progression du grimpeur au cours des séances, la difficulté atteinte(en bloc comme en voie de difficulté), mais aussi la maitrise des techniques, bref relativement complet, mais les profs n’y serait pas arrivés seuls (enfin pas aussi vite,c’est ce qu’il disait)…

Pour conclure, je pense qu’à l’époque (fin des années 80), la démocratisation de l’escalade par la construction de SAE et par la pratique en milieu scolaire a été plus vite que la fomation même des profs d’EPS…

Posté en tant qu’invité par serge:

L’évaluation fait partie de notre boulot.
En acceptant d’être enseignant, tu acceptes d’évaluer.
Si cela ne m’était imposé,je ne le ferais peut-être pas.

Posté en tant qu’invité par Le Fa:

Cette nécéssité vient des textes, des programmes et de la logique qui veut que l’enseignant sache si les élèves ont appris ce qu’il a enseigné (d’autres formes d’évaluation ?).

Posté en tant qu’invité par ZeBadGuy:

Ca m’etonne que 55% des gens interrogés aient fait de l’escalade a l’ecole…
Mais de toutes facons vu que beaucoup (j’ai pas dit tous, je vois venir les scuds) des profs de sport sont des burnes (moi j’en ai pas eu beaucoup qui etaient interesses par leur metier) et qu’en general a l’ecole pour ce genre d’activité on en fait quelque chose comme trois seances d’une heure avec du matos pour 3 grimpeurs a la fois dans une classe de 35 je vois pas comment on pourrait aimer l’escalade apres une experience scolaire classique. C’est triste mais c’est comme ca que je l’ai vecu (en plus j’etais plutot dans des quartiers favorisés alors j’imagine ce que ca doit etre a Sarcelles).

par contre je pense que l’escalade aurait beaucoup de vertus positives pour etre une activite tres formatrice (surtout a l’ecole primaire): apprentissage de la responsabilité pour l’assureur, le coté technique (equilibre, reflexion pour le placement du corps + manips de corde) et quand meme un cote physique tres important. Si ca pouvait etre fait dans la nature dans de bonne sconditions (utopique ?) ca serait vraiment positif je pense

Posté en tant qu’invité par prof:

ZeBadGuy!
Le forum de GRIMPER correspond plus à tu age mental, alors restes-y!

PS: Une chance pour les gosses, que tu ne sois pas prof.

Posté en tant qu’invité par adrix:

Bien le bonjour, je suis animateur sportif pour le caf je boss en SAE est en falaise, je partage aussi la SAE avec des colleges et des lycees je parle un peu avec des jeunes qui pratique donc l’escalade avec leur etablissement je pense plus que les jeunes prennent plus ça comme une activitée d’étude comme les maths.
Il on leur cours de sport c pas pour ça qu’il von accrocher le sport, puis ça reste avec les études un prof les notes et tt et tt, alors que en le pratiquant comme un plaisir c bien mieu et peut être + sympatique et puis ca depend des profs aussi.
Viva l’escalade…

PS: l’escalade scolaire c bien!

Posté en tant qu’invité par HEDOUX DOM:

Aprés avoir lu votre visible incompétence et méconnaissance du travail exceptionnel fait par les profs eps je ne peut que constater votre bassesse.

Combien de fédé d’aviron de voile de karaté de velo ou autre seraient content de voir leur sport pratiqué en milieux scolaires,
et vous vous crachez dessus…

Combien de murs ont été construits sur des financements scolaires et qui servent maintenant aux clubs voires aux individuel ?
et vous vous faites les difficiles…

Combien de profs se sont donné les moyens d’apprendre une nouvelles activité, combien ont participé aux stages? ont ils fit la dém&rche pour offrir a leurs eleves une pratique de l’escrime ou du judo?
Et vous vous les raillez du haut de votre élitisme…

Les gamins sont majoritairement satisfait de la pratique de l’escalade en eps (qui n’a pas les memes objectifs que la pratique du sport escalade… )et meme si tout n’est pas parfait votre critique des profs est innadmissible

Hedoux Dominique PROF EPS ET BE ESCALADE

Posté en tant qu’invité par serge:

Dominique, tu m’as pris les mots de la bouche.

Serge Haffner Prof d’EPS et BE d’escalade

Posté en tant qu’invité par bolo:

j’ai découvert l’escalade par mon père et l’ai vraiment apprécié en grimpant avec des potes. je pratique également la grimpe au lycée ,depuis 2 ans, et je j’me régale bien ,par contre c’est une pratique optionnelle. à mon avis si beaucoup de jeunes ne sont pas emballés par ce sport en cours c’est parce que c’est en cours justement. en effet l’escalade c’est surtout une sortie entre amis où l’on partage des choses alors qu’en cours on est 30 en face d’un vieu mur avec des bacs tous les 10 cm. il n’y a plus de challenge et souvent le prof se fout de la facon de avec laquelle il présente la discipline. par contre si on est pris en main par des passionnés c’est un vrai régal pour tout le monde. ainsi je pense que si la grimpe a peu de succès en cours c’est parce que le but du prof est de faire un cour et pas de faire aimer un sport. c’est regretable!

Posté en tant qu’invité par LE RAY:

prof d’EPS depuis 14 ans ( que de bassesse dans certains propos)

Je m’éclate et m’investi beaucoup avec mes élèves et d’autres collègues en A.S. depuis que nous avons notre SAE ; plus suivi et obtenu via la FFME 35 le stage « animateur sur SAE ».

N.B. le prof D’eps doit pratiquer une ou deux années en club ou avec des amis sur site ou/et SAE … c’est préférable pour l’enseigner et transmettre modestement et humblement le gôut de la grimpe . HEDOUX DOM a écrit:

Aprés avoir lu votre visible incompétence et méconnaissance
du travail exceptionnel fait par les profs eps je ne peut
que constater votre bassesse.

Combien de fédé d’aviron de voile de karaté de velo ou autre
seraient content de voir leur sport pratiqué en milieux
scolaires,
et vous vous crachez dessus…

Combien de murs ont été construits sur des financements
scolaires et qui servent maintenant aux clubs voires aux
individuel ?
et vous vous faites les difficiles…

Combien de profs se sont donné les moyens d’apprendre une
nouvelles activité, combien ont participé aux stages? ont ils
fit la dém&rche pour offrir a leurs eleves une pratique de
l’escrime ou du judo?
Et vous vous les raillez du haut de votre élitisme…

Les gamins sont majoritairement satisfait de la pratique de
l’escalade en eps (qui n’a pas les memes objectifs que la
pratique du sport escalade… )et meme si tout n’est pas
parfait votre critique des profs est innadmissible

Hedoux Dominique PROF EPS ET BE ESCALADE