L'escalade et sa philosophie

Posté en tant qu’invité par mary jane:

Un remerciement tout particulier à nos compagnons de grimpe à Seynes le 11 mai 2008. Des gens ouverts et conviviaux pour qui la grimpe est synonyme de rencontres, de partage et de plaisir. Je traduis à l’aide d’une citation : « ces cinq voies sont pour nous, vous avez 200 voies sur le site alors vous avez qu’à bouger ou attendre mais vous ne grimperez pas dans nos voies. Elles ne sont pas occupées actuellement mais on va y aller alors on vous a dit non, vous grimpez de votre côté. Nous sommes arrivés les premiers alors c’est notre coin. » Ah bravo! C’est du joli! Heureusement on rencontre pas des cons pareils tous les jours aux pieds des voies sinon ça fait longtemps qu’on se serait mis à la pétanque!

Et tu crois qu’y a pas de cons pour jouer à la pétanque? :confused:

hop hop hop ! attention, sport noble la pétanque…:stuck_out_tongue:

Où tu ne vas pas jouer sur le terrain de ceux qui y jouent déjà :stuck_out_tongue:

On reconnait les cons au fait qu’ils osent tout.
La, c’est clair, ca devait être une jolie brochette !

Un petit descriptif plus précis afin qu’ils se reconnaissent ?

j’imagine bien ta tête sidérée …
en même temps ils avaient pas tort … avec 200 voies y’a moyen de pas voir leur sale gueule :smiley:
En même temps si qq’un voulait faire la voie que je m’apprête à faire je la lui céderais volontiers … avec 200 voies y’a le choix …

…et y a le temps aussi…

Quelle bande de ploucs…

Posté en tant qu’invité par lilounet:

[quote=mary jane]Un remerciement tout particulier à nos compagnons de grimpe à Seynes le 11 mai 2008. Des gens ouverts et conviviaux coi
Ah bravo! C’est du joli! Heureusement on rencontre pas des cons pareils tous les jours aux pieds des voies ![/quote]
c’est souvent les soit disant "club " qui monopolisent un secteur l’autre fois je demande gentilment (aiguines 83 ) si la voie avec la corde et les paires (qui est libre depuis 1/2h ) va être bientôt utilisé (côté avec **** sur le topo )
voui voui qu’ils disent et… 1/4h +tard personne dedans je re-demande l’autre naze me dit … on va y aller
et en aparté à ses jeunes " il peut aller ailleurs y a d’autres voies

dans cette cotation il y avait des * +courtes

donc ça dénote une belle mentalité de l’encadrant de véhiculer un tel état d’esprit aux gamins
mais la prochaine fois je grimpe en virant la corde et je clippe sous les dégaines

exact pour ma part je ne me gêne plus … si une corde pend 3h dans une voie et que je veux vraiment la faire je descends la corde et je grimpe sur les paires en place …
si qq’un est à côté, pour être poli effectivement tu peux demander si qq’un va faire la voie, pour ma part la politesse s’arrête à " pardon, je peux descendre la corde pour grimper merci ?"

Posté en tant qu’invité par ju Ier:

Après 10 ricards de toutes façons, tous le monde est bien aussi con … santé !

Franchement si quelqu’un ose me dire ca, je fais mon noeud en le regardant bien dans les yeux et je pars direct dans « sa voie » !
Ensuite j’irai grimper ailleurs pour ne pas les supporter le reste de la journee.
Non mais pour qui y s’prend ce pingouin …

Autant je n’irai pas poisser les prises qui viennent d’etre brosseees avec amour pour faire un essai ultime, autant si quelqun me parle comme ca je deviens malpoli.

que de généralités!!!

clubs, bandes de potes, familles, BE, la connerie est assez bien partagée à ce niveau là…

Posté en tant qu’invité par trop « L »:

mary jane, elle sent le troll à plein nez ton histoire…

et puis sinon, je suggère d’en revenir aux méthodes moyen-âgeuses: de l’huile chaude déversée depuis le haut des remparts (ou des falaise) devrait faire l’affaire. (et comme ça, personne ira dans les voies avant un bon bout de temps :stuck_out_tongue: )

franchement troll ca m’etonnerai…
j’ai deja trop de fois vu ce genre de comportements…

nous a l’inverse ce week end
sur un cite ou il n’y avait que nous et deux autres cordées…

on va dans une voie en devers et la les gens qui etaient au loin vienne se coller a nous en disant « on peut venir vous voir histoire de vous mettre la pression… » bah franchement je me suis retenu de pas les envoyer chier…s’il voulent juste matter ils pouvaient rester en retrait… non faut qu’ils soit a deux metres de nous…dingue!

ou de la vaseline sur les prises.

ou de la vaseline sur les prises.[/quote]
Et voilà, le poste viens d’être amené sur un terrain glissant et va déraper.

Posté en tant qu’invité par Pat31:

Des abrutis, y’en a dans chaques régions…

Ceux qui me gonflent ici ( à Toulouse), sont ceux qui te snobent, mais viennent serrer la main a mon pote de cordée qui grimpe dans le 8… Et y’en a qui ont la 50 aine et sont Cafistes…
Que faire ? Finir par les ignorer et espérer qu’ils soient engloutis par leur connerie…

M’enfin, moi, je prends du plaisir à grimper et à faire partager les valeurs et la passion que l’on m’a transmis… Apres, …les crétins…:wink:

Posté en tant qu’invité par Lou poète:

C’était pas un stage d’élus UMP ? :lol:
En plein ressourcing ?
Les mecs qui ont du mal à penser aux autres, au partage des « richesses » ?

Posté en tant qu’invité par Guilhem:

Bande de cons effectivement! Grimper à Seynes un 11 mai! Pffeuh!!! :smiley:

Posté en tant qu’invité par Idée:

Je me rappelle, un matin dans une célèbre falaise du sud, longue de deux kilomètres et encore vide de toute cordée, un groupe d’environ huit personnes souhaitant exactement grimper dans les voies où nous venions d’arriver une vingtaine de minutes auparavant. L’air très dépité, ils s’éloignèrent finalement d’une trentaine de mètres, s’équipèrent, se lancèrent dans les voies et commencèrent à bloquer aux troisièmes points.

Rapidement, l’une des personnes de ce groupe, une fille à la voix irritante comme une crécelle, vint se renseigner sur les voies. Je me dévouai avec plaisir. Elle ne reconnaissait pas, sur le topo récent, les lignes où ses camarades grimpaient. Nos voies lui semblaient plus faciles. Je lui confirmais que le dièdre incliné où grimpait l’une de ses amies était bien un 4c et que l’autre grimpeur, pendu dans son baudrier, était bien dans un 6a, beaucoup plus raide d’ailleurs. Elle m’objecta qu’il devait y avoir un 5c entre ces deux voies, mais que cela n’était pas « normal », parce que le schéma ne correspondait pas exactement et qu’elle ne voyait pas où était situé le premier point. Et puis elle me demanda à nouveau si c’était bien un 6a où est le type était suspendu. Je regardais. Effectivement entre le 4c et le 6a, il y avait bien une voie pas trop raide … avec un spit à 5m dans un départ qui devait donner dans le 4. Chacun son niveau d’autonomie, mais subitement je me dis que cela n’allait pas être une partie de plaisir. Leurs voies en avaient encore pour deux heures à être à l’ombre tandis que celles où nous étions commençaient déjà à être en plein soleil. Elle se plaignit alors que leurs voies étaient vraiment mal équipées, que le premier point était trop haut et que dès que nous en aurions fini elle trouverait sympa que nous leur laissions le terrain. En somme, donc, quelqu’un qui n’hésitait pas à répéter lourdement ses messages…

Mais nous étions neuf à grimper sur cinq voies malheureusement chacune distantes de deux à trois mètres, avec parfois des relais communs, et ce dans le 5c/6a. Je lui répondis diplomatiquement qu’ils auraient bien le temps, un peu plus tard, de venir faire ces voies et que nous les libérerions dès que possible. Ces gens, ou du moins cette fille, étaient visiblement peu débrouillés et assez stressés, sinon stressant. Peut-être avaient-ils besoin qu’on leur prenne la main et de se sentir rassurés de voir des gens grimper à côté d’eux ? Il y avait plusieurs voies dans le 4/5, juste à gauche des voies que nous faisions. Ils auraient du les remarquer sur le topo. Je me gardais de les renseigner sur ce point, trouvant la situation de plus en plus pénible.

Le temps passa. Les cris de type « sec prend-moi sec » de la fille à la voix de crécelle commencèrent. A tour de rôle, « ils » venaient voir si nous n’en avions pas fini là où nous étions. Plusieurs fois, mes amis leurs indiquèrent, diplomatiquement, l’existence d’autres secteurs, ailleurs dans la falaise, un peu ou même beaucoup plus loin, et même parfois tout proches, par exemple juste là, à droite, derrière ce pilier. Intérieurement je me disais que nous étions un peu égoïstes, mais que des voies dans ce niveau il y en avait tellement d’autres dans cette immense falaise par chance encore totalement déserte en cette fin de matinée qu’à leur place, je serais déjà allé les grimper en nous foutant la paix, à nous autres. Après tout, ce n’était pas comme s’il n’y avait eu que deux ou trois lignes entre le 4 et 5 … Un peu comme si vous déjeuniez sur l’herbe dans une prairie ou un alpage et qu’un groupe arrivait, se posait juste à 5m de vous et vous demandait de vous déplacer parce que là où vous êtes, pile à 5 m, c’est forcément beaucoup plus sympa.

Non, décidément, je commençais à les trouver manquer réellement de sens psychologique. Ils pouvaient comprendre qu’à tord ou à raison nous ne souhaitions pas bouger pour le moment, et en tirer les conséquences sans trop insister. Mais non, ils se faisaient de plus en plus pressant, semblant ne vraiment pas saisir la situation. Et les piaillement de l’autre stressée qui continuaient…

Et puis à un moment, à peine l’un de mes amis avait-il ravalé la corde pour se lancer dans un petit 6a, entre deux lignes que des amies gravissaient qu’une cordée de leur groupe arriva pour se lancer dans la même voie. S’en était trop. L’ami a froidement explosé. Il les envoya paître avec fermeté et sans plus aucune ambiguïté. Et bien pensez-vous que cette artillerie lourde suffît à se faire entendre ? Et bien non ! Les leçons de morale ont commencé, avec des « On ne vous a donc jamais appris que la montagne ça se partage ? » et des plaintifs « Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous monopolisez les voies ! », bref, sottement et imbécilement de pire en pire, car après tout, si nous avions vraiment été les indécrottables salauds qu’ils croyaient, pourquoi cherchaient-ils alors encore à nous convaincre ?

A quelques mètres du sol, dans un beau calcaire bien sculpté, je me rappelais les belles draperies du nouveau monde …