Les premières trilogies alpines de Rébuffat à Ghirardini

j’ai trouvé un historique assez bien fait et illustré par manga. Trilogie Alpine, est une perle pour les amateurs de faces nord mythiques. On y découvre — avec précision, recul et passion — les récits, analyses, portraits et réflexions autour de ce qui fut considéré comme les « trois grands problèmes des Alpes » : Eiger, Grandes Jorasses, Cervin.
La Trilogie alpine – des époques, des légendes

Gaston Rébuffat fut le premier à réussir la trilogie des trois grands problèmes des Alpes — l’Eiger, les Grandes Jorasses et le Cervin — en cordée et en été. Un accomplissement mythique, symbole d’élégance, de maîtrise et d’esprit d’équipe.

Presque un quart de siècle plus tard, Ivano Ghirardini réalisa la première trilogie hivernale en solitaire , durant l’hiver 1977-1978. Seul face aux trois faces nord les plus redoutées d’Europe, il inscrivit l’alpinisme dans une dimension nouvelle : celle de la solitude absolue et de la ténacité héroïque.

Deux visions, un même souffle : celui des grandes ascensions alpines.

Chaque article vous plonge dans l’aventure, mêlant géographie, technique, mémoire collective et défis humains. Le ton est exigeant, jamais didactique, l’approche sincère et engagée. À ceux qui aiment les montagnes profondes autant que les légendes alpines : ce site vaut le détour.
il rétabli aussi certaines vérités

La Trilogie Alpine : Le Cœur Mystique de l’Alpinisme

​Le Cervin, l’Eiger et les Grandes Jorasses. Pour le monde, ce sont des sommets légendaires ; pour l’alpiniste, elles sont les « Trois Derniers Problèmes des Alpes ». Ces trois faces nord ne sont pas de simples murs de pierre et de glace ; elles sont des miroirs, reflétant la pureté de l’ambition et les profondeurs insondées de l’âme humaine. Les conquérir, c’est se soumettre à un rite initiatique, une confrontation brutale avec l’essentiel.

​Le Défi Brutal : Dangers et Engagement Total

Une chose est amusante : la conquête des 3 derniers problèmes pendant les années trente est partie de la région de Munich, l’idée et la réalisation des premières trilogies vient du sud de la France et de Provence.
Tout l’arc alpin, y compris les guides de Zermatt, Grindelwald, Chamonix ou Courmayeur sont restés en dehors ou presque.

Salut,

J’ai fait une recherche internet et je ne trouve pas la référence du site/livre (j’ai un doute à la lecture de tes messages).
Pourrais tu mettre le lien en réponse ?

trilogies alpines voila

Merci!

Bizarre quand même ce blog, où l’on apprend que Tony Kurtz a survécu à l’Eiger, quant au récit de la cordée Kurtz-Hintertoisser elle est poétique mais éloignée de la version historique. Peut-être ne faut il pas faire 100% confiance aux histoires racontées sur ce site

Tout-à-fait. pas que sur ce site d’ailleurs. J’ai sursauté en lisant:

Quelles « vérités » ? vaste débat. Certains éditeurs aiment bien soi-disant rétablir la « vérité ». Pour moi c’est plutôt établir une autre « vérité », d’ailleurs me semble-t-il parfois davantage motivée par le buzz que par autre chose. Un jour peut-être publierai-je moi-même moi aussi ma « vérité », un peu las de lire des choses totalement fausses d’après des témoignages directs des protagonistes, ou bien étayées par des enquêtes minutieuses. Mais c’est un autre sujet je referme cet aparté.

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Curieux blog et curieuse intervention sur c2c…

Petite question annexe: je vois que tu t’es inscrit sur c2c il y a deux jours pour parler de cette « découverte » juste après la création du blog. En serais-tu l’auteur ?

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Je pense que oui et je pense que ce n’est pas la première fois que l’auteur intervient sur le forum avec un style caractéristique :wink:
@Modo_Forum_FR

Voir :

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Si c’est le cas c’est incompréhensible, pourquoi ne pas dire j’ai fait un blog au lieu de j’ai découvert « un historique assez bien fait » et de passer la pommade « ce site vaut le détour », si c’est le cas c’est vraiment puéril. Mais peut-être que pas du tout. Attendons une éventuelle réponse.

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J’me répond à moi même, car ma remarque était un peu trop douce.
Tout le récit sur Kurtz-Hinterstoisser est un non sens historique dans ce blog, globalement rien n’est vrai.
Et je ne comprends absolument pas l’intérêt de faire ça

Et ouais, les illuminati, même ici ça sévit.
La rhétorique ne manque pas de grandiloquence (quand elle ne verse pas dans le grand n’importe quoi), encore accentuée par une traduction (de l’italien ?) approximative.
Ce Tony Kurz était quand même très fort, qui a réussi à rester pendu à une corde sectionnée, voire à rester vivant après son agonie. Chapeau !

Pis en plus l’Eiger c’est calcaire, pas granite (ce qui m’a choqué dès le début de la lecture, mais ne me semblait pas grave, tout le monde n’as pas de saupoudrage en geol’)

L’histoire de la tentative de l’Eiger en 1936 se suffit largement à elle même pour être une légende Alpine.

Le livre de Joe Simpson « la dernière course » de mémoire raconte très bien toute l’histoire de cette tentative. D’ailleurs Arte en avait fait un documentaire aussi il y a peut être une 20aine d’année qui était pour le coup aussi de grande qualité

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Sur l’histoire de l’Eiger, il y a le livre de Heinrich Harrer « La face nord de l’Eiger ». Passionnant et tout est dit.
Pour la petite histoire, Harrer était le gendre d’Alfred Wegener (la dérive des continents).

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« Ainsi, l’Eiger ne fut pas conquis ce jour-là, mais honoré, par deux âmes nobles dont le sacrifice nous rappelle que le plus grand pic à gravir est celui de notre propre cœur. »
Tony Kurtz survit non pas à cette tentative qui se termine en drame pour toute la cordée, ils étaient 4, mais par l’esprit dans lequel il a tenté cette face nord. Et donc oui, d’une certaine façon, il a survécu au drame. Son souvenir reste ancré dans cette paroi.
Ce texte a été généré par IA, suivant mes indications, pour « voir » comment une IA percevait ce drame. je trouve le fait qu’elle fasse « survivre » Tony Kurtz intéressant.
Dans la pensée grecque, l’immortalité ( athanásia , ἀθανασία) ne signifie pas simplement ne pas mourir, mais survivre à la mort en conservant une forme d’existence ou de mémoire . Pour les dieux, elle est naturelle : ils sont éternels, hors du temps. Pour les humains, l’immortalité n’est possible que par l’âme ( psyché ) ou par la gloire ( kleos ).

Platon distingue l’immortalité spirituelle — l’âme, qui survit au corps et retourne au monde des Idées —, de l’immortalité héroïque, célébrée par Homère : le souvenir impérissable laissé par les exploits. Ainsi, Achille choisit une vie brève mais glorieuse pour “ne jamais mourir dans la mémoire des hommes”.

L’immortalité grecque est donc double : métaphysique pour les sages, symbolique pour les héros — survivre non par le corps, mais par l’âme ou la renommée.

C’est fort juste, mais on pourrait aussi rajouter que cette face n’est pas totalement nord, que les grimpeurs des années trente la voyaient depuis le bas rocheuse, alors qu’elle est mixte, Harrer n’avait même pas de crampons en 1938. etc… J’ai demandé à IA de capter un état d’esprit et d’essayer de le restituer.

l’esprit semble assez bien restitué, pour le reste aucun des 4 alpinistes de ce drame n’a pu dire ce qui s’etait vraiment passé, et pour cause.