Il a fait son coming out ?
Ivano Ghirardini raconte
Vous n’allez quand même pas chipoter pour un n ? Pourquoi tant de haine ?
Pour la petite histoire (véridique en plus), je venais juste de prendre ma température. Ceci expliquant sans doute cela. C’est ana-logique. Alors, lapsus calami ou pas ?
Excuse-nous Ivan. Tiens, j’ai retrouvé le magazine en question, je vais tenter une photo.
J’ai écouter la vidéo. Quel homme !
Sur altitude.news Trilogie Profit de 87
Vous pouvez lire que Profit fait l’épéron Croz et pas la Walker. De plus sa panne de frontale à l’Eiger…avec les moyens mis en oeuvre.
" Jeudi 12 et vendredi 13 mars 1987
Jeudi 12 mars à minuit, Profit démarre son défi. En quelques 5 heures de grimpe, le Français avale la Face Nord des Grandes Jorasses via l’Eperon Croz. Il redescend en parapente pour plus vite rallier le pied de l’Eiger. La nuit tombe alors qu’il a déjà bien entamé cette deuxième face nord. Une panne de lampe frontale le ralentit ; il est contraint d’attendre les premières lueurs du lendemain pour terminer cette deuxième partie."
Par contre sur Montagne magazine
Les grandes dates de la trilogie alpine
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Juillet 1952 : À l’Eiger, Gaston Rébuffat devient le premier à avoir gravi les trois grandes faces nord des Alpes.
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Décembre 1977 - mars 1978 : Ivano Ghirardini réussit la première trilogie au cours du même hiver mais il a gravi l’éperon Croz aux Jorasses. Le Japonais Tsuneo Hasegawa bouclera la trilogie hivernale par la Walker l’hiver suivant.
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Hiver 1987 : À la lutte avec Éric Escoffier, Christophe Profit réussit l’enchainement en 41 heures par les trois voies classiques : Cassin aux Jorasses, Schmid au Cervin et Heckmair à l’Eiger.
Tout à coup Profit à fait la Walker…Et de façon insidieuse on « balance » sur Ghirardini. Pour rappel l’éperon Croz est la première voie ouverte en face nord des Grandes Jorasses en 1935, pas la Walker.
Cette première trilogie hivernale solitaire par les voies classiques d’origine, sans aucune assistance, sans préparations et équipement des voies à l’avance, sans radio, etc… est un véritable chef d’oeuvre de l’alpinisme classique. Ni Desmaison, Ni Bonatti ne l’ont faite, avec les moyens de l’époque, comme les chaussures en cuir et les gelures qui vont avec, etc…
Cette article bidonné dans Montagne Magazine sur des faux, montre une jalousie tenace dans le milieu de la montagne. Seul deux alpinistes dans le monde ont relevé ce défi à la fin des années 1970, Hasegawa et Ghirardini. Et chacun a eu son lot de premières au passage.
Bravo à Ghirardini d’évoquer ouvertement sa Schizoïdie de Type Paranoïde car c’est un plus, un plus bien réel, pas un moins.
Tous les prophètes d’Israel étaient des schizoïdes paranoïdes et ils ont eu accès à des informations inaccessible aux gens qui n’ont pas ce plus, cette capacité à se connecter.
Pour Ghirardini, la pandémie de Covid 19 vient de Haute Savoie, du 74. Il parle d’une similitude avec la colère d’Achille et d’un outrage aux Dieux.
« Chante O Déesse le Courroux du Peléïde Achille, courroux fatal qui causa la mort de tant … »
Une épidémie frappe le Achéens aux longues chevelures, à cause d’un vol…contre un Schizoïde Paranoïde car Achille l’est bel et bien avec lui aussi un plus.
Toute ressemblance etc…etc…rien de nouveau sous le soleil.
Par contre, ce qui intéressant dans la désinformation publiée à plusieurs reprises dans Montagnes Magazine, C’est de dire que la Walker est la classique dans la face nord des Grandes Jorasses. Pour reprendre l’expression de Mummery, ce n’est plus la plus grande course des Alpes, comme en 1938, ce n’est plus une escalade difficile, non, c’est devenu à vaches ou presque tant c’est pitonné et avec le réchauffement c’est même une escalade en chausson. L’éperon croz avec ce même réchauffement est devenu plus compliqué dans les goulottes du bas. Il est bien moins parcouru et est resté plus sauvage. Tout son charme.
Donc les délires de Montagnes Magazine qui attribue un solo hivernal de la walker en 5h lors de sa prétendue trilogie de 1987 font vraiment sourire. Et je dis bien prétendue car une panne de frontale à coté du « trou du voleur » qui permet d’escamoter la face par la voie de chemin de fer et de créer une illusion, c’est pas mal. Tiens pourquoi Escoffier qui s’est fait poser en hélico au bivouac de la mort n’a pas vu de trace juste après et à du piteusement sortir la corde car il se faisait peur. regardez les vidéos . elles parlent d’elles mêmes.
Ce bobard dans Montagnes Magazine est bien suspect…
[Edit modération : la taille de la citation en gras a été ramenée à la normale] ??? Le gras a été mis par csv
rires…faire des schizoïdes des démons. C’est amusant comme manip… du 1e, 2e, 3e ou 4e type?
D’autres disent que ce sont des Anges déchus qui ont voué un culte à Lucifer et qui part là sont en rébellion contre Dieu ou les Dieux.
Pour les psychiatres ce sont des humains qui n’ont rien demandé et qui ont une case en plus (15% environ de possibilités en plus dans le cerveau, cela va jusqu’à plus de 25% pour certains autistes) et qui donc ont accès à des informations inaccessibles à 99% de la population humaine. Et c’est pas une chance…c’est un handicap. Les plus malins ce sont les autistes avec plus de 25%. Ils ne communiquent plus du tout, comme cela ils ont la paix.
Rires
J’ai rien compris…
Tu n’est pas le seul
Et si elle disait vrai ?
L’art et la manière dans le Croz… (extrait tiré du film « Trilogie pour un homme seul »)
Quand c’est zoomé sur lui, ça a l’air enfantin
Quand on regarde mieux sur quoi il met ses pieds et la qualité relative des ancrages, on déglutit
Et quand ça dézoome … on se dit que le gars est à l’aise !!!
Je croyais qu’une ascension sans la redescente ne comptais pas.
Elle dit vrai
la machine !
Énorme !
Peut-être
Ghirardini - Bien
Montagnes magazines - Mal
Mais même ça, pas sûr d’avoir bien capté… @Lucie666 sans offense tu pourrais préciser le message ?
Ça on peut pas le nier quand même (d’un strict point de vue alpinistique)
J’adore lire des polars bien diaboliques…cela me fait rire et je me demande toujours si les fictions que je lis ne sont pas toujours bien inférieures à la réalité.
Aussi on peut regarder cette histoire comme un polar plein de crimes…cool. Prenez cela comme une hypothèse, une fiction, un mauvais roman de gare. Bref, prenez du recul. Oubliez ces notions de bien ou de mal. Dans un bon polar, faut que ce soit un peu glauque avec du fric, du cul, des crimes sombres, des complots…rires.
A la fin des années 70 deux alpinistes se rendent compte qu’une merveille est libre et vierge: gravir les trois plus célèbres faces nord des alpes en solo et en hiver. Ils réussissent tous les deux. Mais dans les Alpes cela passe presque inaperçu. Ils n’en font pas tapage.
Fin des années 80, cela attire des convoitises. Des loups se lèchent les babines. Oubliés les deux quasi marginaux des années 70, là on va faire du showbizz grand spectacle. Pour discréditer les deux marginaux on sort un slovène et sa 4L pour « enchainer » de nuit dans le brouillard et sans traces. Après on bidouille une superbe illusion. Tout est vraiment bien préparé. répétitions estivales, préparation des voies, équipes de soutien et de récup en cas, etc…limiter au maximum les risques. Une Bilogie cool, un trou du voleur pour escamoter une face, c’est chronométré au millimètre comme toutes les superbes illusions. Les horaires dans la bilogie sont rapides mais cool, loin des hypersoniques suisses, donc avec une bonne marge de sécurité, surtout que les descentes ne sont pas faites, avec des récups en haut.
Les médias se font enfumer ou sont complices ( voir certains réseaux politico mafieux…cool c’est du polar). Et les deux marginaux des années 70 sont passés aux oubliettes, jugés sans doute trop ringards avec leurs bivouacs, leurs pioches d’alpinismes avec encore des manches en bois pour le jap, leurs sacs lourds et ces redescentes à la con lorsqu’il existe des hélicoptères. trop cons et trop ringards ces deux là, zou, on les oublie et on en parle surtout pas.
Bon c’est un polar, faut du crime. Dans cette vallée froide un surdoué apparaît, merde il est vraiment surdoué, il peut faire de l’ombre et pas besoin d’illusions…Une bagarre dans un bistrot avec un flic. une justice expéditive pour le flinguer. Le surdoué préfère se suicider que de payer.
Bon, un peu de cul malsain dans ce polar. Dans un système politico mafieux les administrations sont aux ordres, ya pa que ché poutin…Et ordre est donné d’aller baiser ce marginal des années 70 et de le « liquider ». Ce sera fait en deux vagues de contrôles administratifs et croire qu’un solitaire peut lutter contre des moyens d’état c’est que dans les films de Clint Eastwood que l’on voit cela.
Le bien, le mal dans tout cela? Est ce si important? …hum, ces alpinistes ont tutoyé les Dieux avec leurs solos…ils ont été observés dans le secret des Cieux…
Mais cela c’est un autre scénario.
C’est pas faux … Ghirardini et Hasegawa, on les aurait presque oubliés. Trop marginaux comme tu dis ? mêler alpinisme et foi, mon dieu, quelle drôle d’histoire… Quant à afficher vertement une différence de perception sous l’oeil de la schizo, ce n’est pas très vendeur et ça ferait presque mauvais genre. Ghirardini, paria malgré lui. Hasegawa, mort trop tôt. Ni l’un ni l’autre n’ont une place méritée dans la mémoire alpinistique, bien qu’ayant largement marqué l’histoire.
Messner, leur contemporain, n’a quant à lui vécu ni l’oubli ni la vindicte.