Les patous

This post was flagged by the community and is temporarily hidden.

Posté en tant qu’invité par Marco73:

Je vois que plus le temps passe et moins les rencontres désagréables avec les patous sont supportées.
Allez - y tant que vous voudrez de vos arguments « avec un chien Patou il faut rester calme et cela va passer… » Cause toujours… et puis le loup c’est vrai quoi c’est tout de sa faute… sauf qu’avant qu’on se fasse mordre par un loup hein, il va couler de l’eau sous les ponts.
Par contre le jour où l’un de ces chiens bouffera un gosse et le laissera mort tout le monde aura l’air con comme d’habitude à se dire " oh çà alors on n’aurait jamais pensé que cela puisse arriver"…
Ben oui c’est cela qui est dommage on va en montagne pour profiter de la beauté, du calme, aussi partager des moments, rencontrer des gens et hélas LA CONNERIE nous y rattrape là aussi.
Alors jusqu’à récemment un chien qui attaquait et qui mordait s’il y avait plainte il devait être mis en quarantaine et s’il ne semblait pas sûr il finissait avec une piqure. Et oui avoir un chien cela engage une responsabilité. Donc je pense qu’il faudrait systématiquement déposer des plaintes contre les éleveurs qui laissent leurs chiens non dressés agresser les gens. Après quelques amendes bien lourdes et quelques euthanasies de Patou, ils y réfléchiraient un peu plus.

Posté en tant qu’invité par wouaff:

[quote=« Marco73, id: 1250178, post:82, topic:115119 »]Je vois que plus le temps passe et moins les rencontres désagréables avec les patous sont supportées.
Allez - y tant que vous voudrez de vos arguments « avec un chien Patou il faut rester calme et cela va passer… » Cause toujours… et puis le loup c’est vrai quoi c’est tout de sa faute… sauf qu’avant qu’on se fasse mordre par un loup hein, il va couler de l’eau sous les ponts.
Par contre le jour où l’un de ces chiens bouffera un gosse et le laissera mort tout le monde aura l’air con comme d’habitude à se dire " oh çà alors on n’aurait jamais pensé que cela puisse arriver"…
Ben oui c’est cela qui est dommage on va en montagne pour profiter de la beauté, du calme, aussi partager des moments, rencontrer des gens et hélas LA CONNERIE nous y rattrape là aussi.
Alors jusqu’à récemment un chien qui attaquait et qui mordait s’il y avait plainte il devait être mis en quarantaine et s’il ne semblait pas sûr il finissait avec une piqure. Et oui avoir un chien cela engage une responsabilité. Donc je pense qu’il faudrait systématiquement déposer des plaintes contre les éleveurs qui laissent leurs chiens non dressés agresser les gens. Après quelques amendes bien lourdes et quelques euthanasies de Patou, ils y réfléchiraient un peu plus.[/quote]

On répète tjrs la même chose et c’est lassant : ce type de chien NE SE DRESSE PAS
Les plus agressifs et les mordants sont sans doute des chiens mal équilibrés, des chiens consanguins ! Donc il faut sans doute rendre obligatoire un suivi de pedigree !

Il y a des gens qui y bossent aussi :rolleyes:

[quote=« Nicolas2, id: 1250168, post:80, topic:115119 »]On dirait les témoignages de chasseurs expliquant pourquoi ils ont dû flinguer un ours…
En tout cas c’est très alpin comme discussion et de fait, les pyrénéens ne se sont pas exprimés. Natif du « 64 » pour ce qui me concerne, vos relations de rencontres de ce type sont proprement hallucinantes, n’ayant jamais eu vos déboires avec ces molossoïdes - dans les Pyrénées. Aucune attaque, aucune menace à l’approche du troupeau, ni même au milieu. Être filé au train et reniflé en détail, bien souvent mais sans jamais ressentir de l’hostilité. Aurait-on refourgué des rejetons de lignées douteuses aux éleveurs du cru ?
En tout cas la question du dressage comme vous l’entendez n’a pas grand sens s’agissant de chiens foncièrement indépendants voués à la défense des troupeaux (et non à la conduite, comme ces cons de Labrits !). Parler « d’apprentissage » serait davantage parlant : les chiots sont introduits et grandissent dans la bergerie, avec les brebis plutôt qu’au contact des humains, lesquelles ont le temps de s’habituer à ce carnivore-là avant de vivre avec. Et sans la présence permanente du berger.[/quote]

entièrement d’accord, je n’ai jamais, moi non plus, rencontré ce problème dans les pyrénées.

Posté en tant qu’invité par Marco73:

Oui il y a des gens qui bossent en montagne et alors? Est-ce que cela leur donne le droit de s’arroger le territoire. Est-ce que d’être de la ville cela donne le droit d’insulter celui qui vient d’ailleurs et n’avance pas assez vite…donc là c’est surtout signe de crétinerie.
Comme dans les 7 laux ou j’ai rencontré des autochtones chasseurs et d’autres non - défendant le fait que leur jeunes s’amusent en Quad sur les sentiers de rando (super la balade…). Ben oui c’est chez nous et on emmène des trucs dans les cabanes. Et oui mais il se trouve que j’habite aussi non loin et c’est aussi un peu mon pays…
Cette notion de on bosse là-haut nous c’est chez nous…donc nous on met des patous et si vous n’êtes pas contents allez ailleurs c’est très con et limite facho !

Posté en tant qu’invité par paul:

ben non, le code rural dit:

Article L211-23 :
Est considéré comme en état de divagation tout chien qui, en dehors d’une action de chasse ou de la garde ou de la protection du troupeau, n’est plus sous la surveillance effective de son maître

C’est vrai, çà, il est con mon chien. Il a une excuse, hein : tel chien, tel maître. Cela dit, quand vous le croiserez, il se poussera gentiment : je le lui aurai demandé.

Bonjour,

Je randonne toujours avec mon chien en Ubaye et Queyras, je ne le mets en laisse qu’à proximité des troupeaux et en aucune autre circonstance. Je n’ai jamais eu de problème avec les patous, sauf que parfois ils ont envie de venir faire la promenade avec nous, et il faut parfois s’imposer pour les renvoyer à leurs troupeaux. Mon chien adore quand la mule du berger sème les croquettes des patous sur les sentiers.

le mieux que j’ai trouvais une bonne accelleration vvvvvvvouuuurrrmmmm avec mon quad et les eleveurs du coin

allez soft ca va aller

Posté en tant qu’invité par jls32:

Pour marco 32 :
un peu de droit !
Les groupements d’éleveurs payent le droit à faire pâturer les troupeaux soit à l’ONF, à la commune ou sont éventuellement propriétaires des alpages.
S’ils sont propriétaires, ils font ce qu’ils veulent.
S’ils ont un droit de pature, ils ont jouissance de la montagne et les autres (les marcheurs ou autres) n’ont qu’un droit de passage ! Par tradition qui fait loi !
Mais sans aucun droit de réclamer autre chose.
Les cabanes fermées leur appartiennent, les non fermés sont mis en disposition gracieusement et cela peut changer sans préavis (et si des imbéciles le savaient, ils nous auraient évité un journée de travail à changer des carreaux de verre).
La montagne n’est pas sans propriétaire et en général, elles sont domaniales ou communales.
On peut faire pire si on veut : l’Argentine où tout est clôturé.
Il faut se rendre compte que l’activité pastorale existait bien avant le loisir montagne et donc cette activité induit des réglementations souvent ignorés.
Cela ne veut pas dire que je veuille interdire la montagne mais simplement ne plus entendre ce genre de propos. Si je passe dans ton appartement, je mets le souk dans ton bureau, tu es d’accord ?
Et va voir par exemple la sortie Tuc du Pourtillou. S’il n’y avait pas les moutons, pas de chemin et pas de sortie car dans tout ce massif, tous les chemins (sauf le GR et la piste du Barlonguère) sont des sentes de moutons (qui passent et repassent au même endroit, les cons !). Et même le GR suit les pistes des moutons et les passages délicats ont été aménagés au départ par les éleveurs (sans parler des captages qui amènent l’eau à certains endroits : 2km de tuyau posé par le groupement).
Et en plus il n’y a pas de patiou (le berger n’en veut pas malgré 17 bêtes tuées par l’ours sur un total de 40 bêtes perdues)

Si, çà arrive. Nous avons les mêmes problèmes avec les patous livrés à eux-même. Il est clair que des éleveurs les utilisent autant pour garder leurs troupeaux que pour se venger des randonneurs, assimilés écolos. C’est l’arbre qui cache la forêt, et je n’ai croisé ici que des éleveurs et des chasseurs courtois. Normal, ce sont les mêmes, à des saisons différentes.
En fin de compte, comme je marche toujours avec mon chien, j’ai été plus souvent agressé par des chiens de randonneurs que par des patous. Je veux que mon chien cède le passage sur les sentiers. Je ne veux pas qu’il se porte à hauteur de qui que ce soit en aboyant. Je ne veux pas qu’il saute joyeusement sur des pantalons propres. J’aimerais que les règles de vie en montagne soient dictées pour la grande majorité des gens, qui cherchent à s’y entendre.
Je pense que le soucis que les éleveurs se font pour leurs troupeaux est légitime. Tout ramener au pognon est absurde. De combien faudrait-il vous dédommager pour que vous n’alliez plus en montagne? Un million ? Deux ? Il me semble qu’ici, où les troupeaux ne sont plus gardés (sinon par des patous mal élevés) la présence de randonneurs devrait être perçue par les éleveurs comme un atout, non une contrainte, et qu’il y a là quelquechose à inventer, si, du moins, l’ours nous fuit.

Comme je l’avais précisé dans un précédent article, la responsabilité du propriétaire d’un Patou ne peut être totalement exonérée sur un terrain de montagne lors de la garde d’un troupeau. Citer un article de loi tiré du code Rural (ici le 211-23) ne donne pas une réponse absolue et définitive. Le droit est une matière très complexe.
Aussi, si en effet cet article écarte le coté INFRACTIONNEL de la divaguation d’un chien, il n’en exclu en rien la responsabilité CIVILE du maitre.
Sont importance est jugée au cas par cas. Bien entendu si la victime elle-même s’est mise en situation d’être mordue-tel le fait de s’introduire dans le troupeau, ou à proximité immédiate- et donc qu’elle a crée les circonstances de l’agression canine, sa demande de réparations sera minorée, voire rejetée.
mais si tel n’est pas le cas, elle pourra demander cette réparation au propriétaire de l’animal sur le fondement de l’article 1385 du code Civil. le montant sera estimé par les juges au vu des circonstances.

En conclusion: poursuites pour divagation de chien: NON
Mais réparation en dômmages et intérêts pour la victime: POSSIBLE

Posté en tant qu’invité par marco73:

OK JLS 32 c’est bien ce que je disais. On est chez nous Na! Vous êtes pas content c’est pareil…Quand à ramener cela au « souk » qu’on viendrait mettre dans mon appartement je ne vois pas le rapport, en plus j’habite dans une ferme…Tous les gens autres que professionnels du terroir sont-ils des fouteurs de bazar ? Bon cela sent l’autojustification c’est bien ce que je disais et vous voudriez qu’on soit compréhensifs ! Avec des arguments pareils cela ne va pas s’aplanir !
Allez vous êtes sinistres !

Juillet 2011, col de Buffère, dans les Cerces, avant d"aller grimper à la Moulette. Réveil et sortie de tente. petit déjeuner, assis devant celle-ci. Donc en position statique et évidemment pas une menace pour le troupeau qui lui monte vers le col et s’en approche. Les moutons passent à une bonne centaine de métres.
Et bien pourtant un patou vient vers nous jusqu’à quelques mètres, nous aboie dessus et se montre menaçant. J’ai du lui balançer des pierres d’une bonne taille pour qu’il fasse demi-tour.
Quant au berger, pas de trace…
Déjà une agression injustifiée au petit matin.
Certains patous savent qu’ils peuvent faire peur de par leur taille, sans doute celà leur donne une impression de pouvoir. De plus j’ai constaté qu’en l’absence de leur maitre il font souvent du « zèle ».
Ils sont parait-t"il, élevé parmis les moutons pour s’identifier à eux et renforcer leur instinct de défense. La solution ne serait-ce t’il pas de reposer le problème de la présence des loups qui compliquent considérablement la tâche des bergers?

Curieux retournement des choses; les hommes avaient autrefois peur des loups, maintenant c’est des patous, destiner à combatre les loups.

Bel exemple d’anthropomorphisme :slight_smile:

Camarades randonneurs,

vous êtes tout content de pouvoir crapahuter au milieu d’une nature sauvage. Les Alpes, dernier refuge de la nature européenne… Franchement vous me faîtes rire. Plus de 2000 ans que des hommes vivent sur ces flancs. Les accès n’ont pas été déterminé par l’activité loisir mais bien pastorale. Au delà de 2500 mêtres, ok, la nature reste maître des lieux (hors des stations) et c’est bien la randonnée & Cie qui marque ce milieu.

Vous voulez du « sauvage », alors voilà le tableau. Votre charmant parking d’accès s’arrête à 1000 mêtres tout au plus. Devant vous, une belle journée de 10 heures pour rejoindre ce petit lac (avec deux cols à faire en aller/retour). Vous checkez votre sac : eau, bouffe, kit de premiers secours, carte, boussole, rubans fluo (pour retrouver votre chemin au retour dans la forêt) et votre bombe au poivre attaché à votre ceinture. 3, 2, 1, parti ! Le sentier s’arrête au bout de 2 kilomètres, une vague sente continue sur la gauche (votre direction), vous « rubanez ». Puis vous continuez, au bout d’une heure, après observation du paysage et de la carte, vous concluez à un virage plein nord dans cette pente bien « grasse » dans un terrain alpin. Un ruban histoire de rentrer dans la forêt au bon endroit (au retour). Après une bonne 1/2 heures à jouer au chamois, vous voilà au col. Là, l’option la plus sûre pour rejoindre le second col est de suivre la crête. Vamonos ! En gros, après 5 bonnes heures vous voilà au lac. Puis retour par le même « chemin ». Si tout va bien, malgré quelques attertoiments directionnels vous retrouvez votre véhicule. Après une bonne journée de « bush hiking ».

C’est clair, pas un troupeau, pas un patou. Par contre vous aurez sûrement croisé quelques orignals (Près de 500 kg, femelle bien agressive avec un petit), senti le regard invisible du cougar (aucune peur de l’homme, taille proche d’un tigre), remarqué la présence d’une meute de loups (grosse habitude de suivre tout intrus dans son territoire) ou entendu le déplacement de l’ours (opportuniste, imprévisible)…

Vous appellez au retour à la nature, sachez qu’elle peut se montrer « vache » autrement que par des phénomènes météorologiques. Ceux pour qui la montagne est leur gagne pain, savent qu’ils doivent composer avec un milieu parfois franchement hostile. Surtout avec les besoins d’une société humaine en total décalage avec les équilibres « premiers ».

Les problèmes rencontrés avec le patou ne sont que le résultat, visible dans ce cas, de « forces » antagonistes (consommation/liberté, pour être caricatural). Dont nous pouvons être les victimes indirectes. Alors soit on compose avec les patous (avec quelques ajustements sur les comportements de chacun) ou on nettoie les Alpes et les Pyrénées des espèces « nuisibles » (loups et ours, voire lynx).

Pour finir :

  • La plupart des vieux patous sont passés par les armes à leur retraite. J’ai vu des patous empêcher certains inconnus rentrer dans des bergeries et laisser aux autres un accès libre (selon moi, il s’agit d’un sentiment de confiance qu’accorde le patou, 6ème sens canin).
  • L’orignal (ou moose) est le premier responsable des blessures infligés à l’homme par des animaux sauvages (au Canada). En cas d’attaque de l’ours en pleine nuit (malgré un campement aux « normes »), le seul conseil est d’être encore plus « animal » que lui (brochures des parcs nationaux)…

en fait, le probléme est: peut on composer avec les patous ?
il semble que non: ces chiens caractériels, totalement imprévisibles, capables d’attaquer un passant à des centaines de métres de leur troupeau, sont un danger permanent en l’absence du berger; ou alors c’est qu’ils sont mal dressés, mal éduqués, ou dégénérés ?
de plus, leur bêtise les rends totalement inefficaces face au loup (voir les posts d’Antoineberger à ce sujet)
à mon sens, ces chiens doivent donc être éliminés; la protection des troupeaux doit être assurée autrement: un autre type d’élevage (elevage laitier et fromager par exemple), une autre race de chiens, plus fiables, plus rusés face au loup (la, je fais confiance aux éleveurs pour créer si nécessaire la race de chiens adaptée), et aussi une exploitation de l’alpage plus rationnelle, sans surpaturage, car le retour en force du loup me parait fortement lié à ces énormes troupeaux qui leur assure une pitance providentielle

:lol:
couguar (ou puma) :25 à 100kg
tigre :150 à 300kg

ce n’est pas tout à fait la méme dimension !
de plus, le tigre attaque parfois spontanément l’homme, ce qui n’est pas le cas du puma, animal trés discret

Posté en tant qu’invité par mush691:

[quote=« Damien.D, id: 1262963, post:97, topic:115119 »]Camarades randonneurs,

vous êtes tout content de pouvoir crapahuter au milieu d’une nature sauvage. Les Alpes, dernier refuge de la nature européenne… Franchement vous me faîtes rire. Plus de 2000 ans que des hommes vivent sur ces flancs. Les accès n’ont pas été déterminé par l’activité loisir mais bien pastorale. Au delà de 2500 mêtres, ok, la nature reste maître des lieux (hors des stations) et c’est bien la randonnée & Cie qui marque ce milieu.

Vous voulez du « sauvage », alors voilà le tableau. Votre charmant parking d’accès s’arrête à 1000 mêtres tout au plus. Devant vous, une belle journée de 10 heures pour rejoindre ce petit lac (avec deux cols à faire en aller/retour). Vous checkez votre sac : eau, bouffe, kit de premiers secours, carte, boussole, rubans fluo (pour retrouver votre chemin au retour dans la forêt) et votre bombe au poivre attaché à votre ceinture. 3, 2, 1, parti ! Le sentier s’arrête au bout de 2 kilomètres, une vague sente continue sur la gauche (votre direction), vous « rubanez ». Puis vous continuez, au bout d’une heure, après observation du paysage et de la carte, vous concluez à un virage plein nord dans cette pente bien « grasse » dans un terrain alpin. Un ruban histoire de rentrer dans la forêt au bon endroit (au retour). Après une bonne 1/2 heures à jouer au chamois, vous voilà au col. Là, l’option la plus sûre pour rejoindre le second col est de suivre la crête. Vamonos ! En gros, après 5 bonnes heures vous voilà au lac. Puis retour par le même « chemin ». Si tout va bien, malgré quelques attertoiments directionnels vous retrouvez votre véhicule. Après une bonne journée de « bush hiking ».

en fait,il suffirai juste que les bergers prennent le temps de dresser (ou éduquer pour ceux que le terme choque!!) leurs chiens ;ce qui est rarement fait.
la plupart du temps,le jeune chiot est mis au milieu des brebis et s’élève seul,et selon son tempérament,il devient plus ou moins agressif.
mais ce n’est pas sa faute,c’est celle de son maitre qui ne l’a pas éduqué.
il n’y a pas de chien non dressable si l’on commence vers 2 mois , mais bien sur ça prend un peu de temps et il faut le vouloir.

quand aux randonneurs , je fais encore partie de ceux qui s’en sortent sans" rubalise" comme nombre d’entre nous et ce,même en milieu sauvage,mauvais temps et zone dangereuse :lol:

C’est clair, pas un troupeau, pas un patou. Par contre vous aurez sûrement croisé quelques orignals (Près de 500 kg, femelle bien agressive avec un petit), senti le regard invisible du cougar (aucune peur de l’homme, taille proche d’un tigre), remarqué la présence d’une meute de loups (grosse habitude de suivre tout intrus dans son territoire) ou entendu le déplacement de l’ours (opportuniste, imprévisible)…

Vous appellez au retour à la nature, sachez qu’elle peut se montrer « vache » autrement que par des phénomènes météorologiques. Ceux pour qui la montagne est leur gagne pain, savent qu’ils doivent composer avec un milieu parfois franchement hostile. Surtout avec les besoins d’une société humaine en total décalage avec les équilibres « premiers ».

Les problèmes rencontrés avec le patou ne sont que le résultat, visible dans ce cas, de « forces » antagonistes (consommation/liberté, pour être caricatural). Dont nous pouvons être les victimes indirectes. Alors soit on compose avec les patous (avec quelques ajustements sur les comportements de chacun) ou on nettoie les Alpes et les Pyrénées des espèces « nuisibles » (loups et ours, voire lynx).

Pour finir :

  • La plupart des vieux patous sont passés par les armes à leur retraite. J’ai vu des patous empêcher certains inconnus rentrer dans des bergeries et laisser aux autres un accès libre (selon moi, il s’agit d’un sentiment de confiance qu’accorde le patou, 6ème sens canin).
  • L’orignal (ou moose) est le premier responsable des blessures infligés à l’homme par des animaux sauvages (au Canada). En cas d’attaque de l’ours en pleine nuit (malgré un campement aux « normes »), le seul conseil est d’être encore plus « animal » que lui (brochures des parcs nationaux)…[/quote]