Les patous

ou en peluche.

Bonjour.
Quelqu’un peut-il me dire jusqu’à quel moment de l’année les moutons, et donc les patous, sont laissés en pâturage ?

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Là, ils ont fini de descendre… L’estive est finie.

[quote=« Génie des Alpages, id: 1249548, post:63, topic:115119 »]

très bon ça !! :smiley:

edi : remarque, vu ce qu’ils mâchent d’herbe… ça peut tenir :P[/quote]

Je suis bien aise que ma question te fasse rire.
Sache cependant que d’après le dictionnaire « Le Petit Larousse », la première définition du mot pâturage est : Lieu où le bétail pâture.

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Merci pour ta réponse.
Je ne posais pas ma question seulement pour cette année.
Y a-t-il une date plus ou moins fixe ? Cela change-t-il d’une année à l’autre ? Cela est-il dicté strictement par la météo ?

Après ça varie selon les régions. Pour le Mercantour, c’est début octobre…
Est-ce que s’il fait particulièrement froid avant ils vont descendre plus tôt ? Je ne sais pas.
Plus tard, non, car il y a des fêtes dans les villages pour le retour d’estive.

[quote=« Génie des Alpages, id: 1249552, post:66, topic:115119 »]ah enfin quelqu’un avec qui ergoter :slight_smile:
Ok, ça désigne le lieu, mais alors le patou n’est pas en pâturage mais au pâturage sans quoi il pâturerait … à moins que ça ne soit l’inverse :|[/quote]
Au pâturage : oui c’eût été plus précis de ma part. Merci. :slight_smile:

Je voudrais pas ergoter, mais dans la phrase initiale:

le sujet est bien « les moutons »…? Qui donc pâturent.
« En pâturage » est donc correct, les Patous ne faisant que les accompagner (et au passage nous emm… :lol: :lol: :lol: ) « au paturage ».

Ou pas?

Cela dépend des vallées…

L’an passé fin septembre, dans les écrins du côté de La Grave, il n’y avait plus de moutons en altitude.

Cette année, dans la vallée de Névache, j’ai vu un troupeau en dessous du refuge des Drayères et au-dessus du Plan Lachat le 30 septembre . Un local m’a affirmé que les deux éleveurs/bergers de Valloire, laissaient les troupeaux le plus longtemps possible dans ce coin là.

Quelques moutons du côté du refuge de la Valette, le 3/4 octobre, sans patous.

En gros de la mi-juin, jusqu’à la mi-septembre, il y a de forte malchance de rencontrer des moutons avec des patous.

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Posté en tant qu’invité par jls32:

Dans les Pyrénées au dessus de 1500, en général de mi-mai à mi-octobre.

Posté en tant qu’invité par Flo-vtt-38:

Salut,

petit témoignage d’une sortie VTT en Chartreuse il y a 2 semaines…
Une fin de sortie qui s’est terminée par une rencontre avec un troupeau, 2 patous et pas de berger, bien installés en plein milieu du single track…avec impossibilité de passer par dessous ou par dessus pour contourner le troupeau.
Face aux aboiements assez intimidants, j’ai renoncé à traverser le troupeau…

la contrepartie : plus de 2h de détour, final à la frontale à la recherche d’un plan B pour descendre dans la vallée
j’ai fini par trouver un sentier en pointillés, avec 900 de D- en portage…mais bon tant que ça descend c’est la bonne direction !
heureusement le portable passait et des amis ont pu me récupérer en bas…;

je ne tire pas de conclusions négatives vis à vis des patous ni des bergers, simplement les zones de pâturages pourraient être mieux « balisées » et à l’écart des sentiers, pour éviter que les randonneurs ou vététistes qui passent soient obligés de faire des changements de plans conséquent… !

et puis la prochaine fois je partirai plus tôt pour pas terminer à la frontale en cas d’aléas

à+

Merci pour vos réponses.

Les patous sont souvent hors-surveillance des Bergers. Mieux, ceux-ci comptent même sur les chiens pour s’absenter et même descendre dans la vallée.
C’et souvent à ce moment-là qu’ils se montrent le plus « entreprenant » envers les randonneurs, car tous les chiens fonctionnent selon le principe « dominant-dominé ». En effet, n’oublions pas que le chien n’est rien d’autre qu’un ancien loup domestiqué par l’homme.
Si le patou ne « sent » pas la présence de son maitre, il va chercher à s’approprer le terrain, et donc tenter de dominer les randonneurs en les intimidant.
En matière de droit, la jurisprudence est claire: le chien doit être toujours sous le contrôle du maitre qui en est responsable, que ce soit en ville comme en alpage, car curieusement, mais c’est ainsi, le chien, comme tous les animaux domestiques, est assimilé à une chose mobilière dont on a la garde et la responsabilité. Si un patou vous mord, alors que vous ne vous êtes pas approché du troupeau (donc que vous n’avez pas provoqué les circonstances de l’attaque), le berger, devant les tribunaux est généralement condamné envers vous à des dômmages et intérêts.

A priori c’est faux, je me permets de reciter le même message que sur l’autre sujet :

http://avocats.fr/space/eric.posak/content/_d27a10f3-a5a4-46a6-8457-61f0ec878e8b

[i]Le rôle du « patou » a ainsi été expressément reconnu par le Tribunal de Police de Chambéry.

« Il convient tout d’abord de rappeler, qu’à la différence des chiens dits de compagnie, les chiens de berger, quelque soit leur race, ont vocation à se déplacer dans de vastes espaces, telles les estives de montagne, et ce à proximité des moutons qu’ils sont chargés soit de rassembler, soit de protéger, notamment des prédateurs comme le sont les chiens errants ou le loup depuis le retour naturel de ce dernier dans le massif de Belledonne ».

Le Tribunal poursuit : "L’utilisation de chiens de protection de race « Montagne des Pyrénées », implique à la différence de l’utilisation des chiens rassembleurs type « race border collie » pour que ces derniers soient efficaces dans la protection des troupeaux d’ovins, que ceux ci se déplacent constamment avec le troupeau, qui comprend souvent plusieurs centaines de têtes, et hors la présence immédiate du berger".
[/i]

Reste à savoir qui est responsable si l’agression a lieu sur un chemin voué à la randonnée du type GR ou PR.

Quels cas? quelle jurisprudence?

Comme il est précisé dans votre exposé « hors de la proximité IMMEDIATE du Berger ». Celà exclu l’absence totale de celui-ci. De plus vous donnez un exemple de tribunal de Police, qui comme vous le savez, agit en matière contraventionnelle et ne fait qu’exclure la responsabilité pénale.
La responsabilité civile de l’éleveur demeure et comme il est précisé dans mon article, la victime peut prétendre à indemnisation. Celà étaitt le sens de ma communication.

Posté en tant qu’invité par Nicolas2:

On dirait les témoignages de chasseurs expliquant pourquoi ils ont dû flinguer un ours…
En tout cas c’est très alpin comme discussion et de fait, les pyrénéens ne se sont pas exprimés. Natif du « 64 » pour ce qui me concerne, vos relations de rencontres de ce type sont proprement hallucinantes, n’ayant jamais eu vos déboires avec ces molossoïdes - dans les Pyrénées. Aucune attaque, aucune menace à l’approche du troupeau, ni même au milieu. Être filé au train et reniflé en détail, bien souvent mais sans jamais ressentir de l’hostilité. Aurait-on refourgué des rejetons de lignées douteuses aux éleveurs du cru ?
En tout cas la question du dressage comme vous l’entendez n’a pas grand sens s’agissant de chiens foncièrement indépendants voués à la défense des troupeaux (et non à la conduite, comme ces cons de Labrits !). Parler « d’apprentissage » serait davantage parlant : les chiots sont introduits et grandissent dans la bergerie, avec les brebis plutôt qu’au contact des humains, lesquelles ont le temps de s’habituer à ce carnivore-là avant de vivre avec. Et sans la présence permanente du berger.