Les noms de voies devraient ils être plus réfléchis ?

C’est moi qui parlais de décence. Mais comme tu l’as bien noté je n’ai pas fait de commentaire sur les noms à connotation sexuelle.
Je n’ai pas non plus de problème avec Anus dei, bien au contraire :slight_smile:

Il y a plein de choses qui peuvent choquer dans une voie, l’engagement, l’exposition, un mouvement morpho (désolé les petits), une prise coupante, un bloc posé qui fait peur… Alors maintenant aussi le nom?
doit on niveler toujours par le bas?
La falaise ce n’est pas climb up, on ne peut pas, et ne doit pas chercher à plaire à tout le monde.
Dans la vie on est pas toujours faire copain avec tout le monde, c’est comme ca.
l’ami de tout le monde (8b) n’est ami de personne
Tout ne peux pas etre rond et cotonné.

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C’est encore plus capilotracté que méconnaître la viole (sans vouloir insulter les chauves, « Pardon, pardon ». ça commence à me gonfler). Que ça choque des personnes qui ne savent pas faire la part des choses et remettre le contexte où il devrait être pourquoi pas, il en faut. Mais pourquoi elles doivent obligatoirement nous imposer leurs fragilités ? Et des voies incluant « Boudha » dedans, on laisse ? Ça va pas en faire chialer 2 ou 3, après le dynamitage de statues boudhiques ?
Par exemple, par exemple …

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Une voie équipée n’importe comment et nommée « Travail d’Arabe » ? (les deux mots sont dans le dico.)

J’approuve pas. Il y a tellement d’autres façons de dire qu’un boulot est mal fait qu’utiliser arabe est un peu louche sur l’intention de l’auteur.

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« Travail d’Arabe » un super film…

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Surtout si l’arabe en question est atteint de strabisme.

Je connaissais pas.

Franchement ma première idée était Agobard de Lyon mais ça commençait à partir loin. On peut d’ailleurs considérer que les tours jumelles ça touche plus que quelques personnes, soit dit en passant.
Les voies qui incluent, on laisse, c’est mon propos (peut-être n’ai-je pas été claire). Pour rester sur « viol », je ne vois pas le problème de laisser ce nom à une voie ouverte il y a plusieurs années, mais appeler maintenant une voie comme ça ne me paraît pas nécessairement très futé.

Peut-être qu’un pluriel, « violes », peut mieux passer parce que sans sujet ce n’est plus ambivalent.

Tu mets un S comme dans"viols le fort" qui n’est pas une injonction mais une commune de l’Hérault.

Je crois que tu emploies les bons mots. :slight_smile:
Il n’est pas question de censure ici puisqu’à ma connaissance personne ne valide les noms de voies. On peut donc juste espérer que les équipeurs aient une imagination bien inspirée.
Ce qui me semble généralement le cas.
C’était plus simple à l’époque des rebuffat Terray. Ça s’appelait voie rebuffat Terray.

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De manière générale il faut beaucoup se méfier des combats idéologiques importés outre-atlantique. Beaucoup s’exportent en France de façon contreproductive. La quasi totalité des derniers que nous avons reçus ont amené beaucoup de division idéologique au sein de notre population sur des questions qui ne concernent pas les enjeux collectifs mais seulement la vie de quelques marginaux. D’autre part, certains se faisaient parfois au détriment des piliers de notre constitution (#MeToo par exemple qui a lancé des noms en pâture alors que notre justice est fondée sur la présemption d’innocence). Ce sont des vrais reculs intellectuels au nom de l’émotion, faits au détriment de la réfléxion et de la sagesse.

Outre le fait qu’ils aient leur propre histoire qui n’est pas la nôtre, les états-unis sont tous sauf un modèle de réussite de cohésion sociale. Malgré leur rayonnement culturel et idéologique, ce ne sont pas des exemples, au contraire.

Je pense qu’il est à nous de savoir conserver notre liberté d’esprit, notre liberté d’expression et surtout de bien comprendre qu’il est possible de faire un jeu de mot sans heurter la sensibilité d’un skoliosexuel, d’un graysexuel, ou de toute autre personne qui a pu avoir un parcours émotionnellement compliqué. De toute façon on ne peut interdire au nom de sensibilités de chacun car tout deviendra interdit.
En fonction des parcours, qui ne sont jamais tout roses, certains auront une sensibilité sur le suicide, d’autres sur les violences parentales, d’autre sur le cancer, d’autre sur le racisme… ça ne finira jamais.

Bientôt les grands devront marcher les genoux pliés pour ne plus heurter la sensibilités des petits.
Tout ça bien sûr, au nom du progrès.

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Voir l’Arabe dément, et surtout l’Arabe en décomposition dans le Verdon…

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Putain ! (Oups, pardon…) on se marre bien, ici !
Mais j’ai un problème métaphysique. En a-t-on bien le droit ? Ne risque-t-on pas de heurter la sensibilité des tristes et des dépressifs par une liesse excessive ?
Je culpabilise…
A mort…
Finalement, je ne me marre pas tant que ça.

L’arabe dément est une référence des ouvreurs à HP Lovecraft.
C’est une référence littéraire, ce qui doit échapper à la plupart des indignés.

Il faut dire que toute une partie du Verdon y fait référence, Le Necronomicon, Miskatonic, Cthuluh… cela fait partie de la culture de cette partie de l’Escalès.

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Et comme il existe des secteurs où une bonne partie des noms de voie sont des titres de film non modifiés (exemple), ce n’est pas impossible qu’il existe une voie avec ce nom.

Ah ben si, ça passe. Mais on soupçonnera que ce nom a été donné parce que ces piliers risquent de s’effondrer si un vautour atterrit un peu vite sur une de leurs vires.

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Tant que ça fait référence à quelque chose qui n’'est pas raciste ( et même si je connais pas je me renseigne) ça ne me choque pas.
C’est s’il y avait une intention raciste derrière que ça me choquerait.
Le mot arabe n’est évidemment pas tabou

Ça passe. Mais on n’est pas obligé de trouver ça très drôle. J’en ai des blagues sur ce sujet. Je les garde pour le privé.
Édit : j’avais pas percuté ta blague si c’en était bien une…

N’empêche que s’indigner d’un nom de voie, Viol de nuit, qui sensibilise sur le problème du viol conjugal, c’est abusé.
Ces associations n’ont donc aucune scrupule.

C’est pas plutôt L’ange en décomposition? Gaffe, le clergé va sourciller, et mandater les zéros (pardon les héraults) de la cancel cuculture (je tremble en écrivant…).

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