Ces noms de voie n’ont rien d’ambigu, je trouve.
Peut-être, d’un certain point de vu, cela vaut-il mieux qu’elles n’aient rien d’ambigu … je ne sais.
Par contre, elles participent absolument d’une sorte de « corpus référentiel », où le corps des femmes est rien de moins qu’objectivé, désigné, dénommé, et finalement utilisé comme support d’hilarantes plaisanteries anatomiques, quand ces hilarantes plaisanteries ne concernent pas le viol et autres joyeusetés.
Sinon, il me plait d’observer sur ce fil un étonnant renversement :
La majorité des intervenants - me semble-t-il - défend l’usage et la tradition dans la dénomination des voies d’escalade, au motif d’une gauloiserie de bon aloi. Ce faisant, elle définie la norme.
Et, plaisant paradoxe, la défend becs et ongles au nom de l’anticonformisme, alors qu’elle est le conformisme plus béat !
C’est vraiment drôle de s’entendre taxer de « bien-pensance » (que l’on veuille bien excuser ce mot si horrible), par ceux-là même qui son les « bien-pensants » de l’escalade !
Il est où, le conformisme, dans l’affaire ?
Qui sont les iconoclastes, les anticonformistes, ceux qui ne sont pas dans la ligne du parti ?