Les noms de voies devraient ils être plus réfléchis ?

Ton parallèle n’a pas de sens.

Tout d’abord permets nous de douter de la réalité de la scène. Même en l’admettant, tu aurais adressé à cette personne particulière des propos qui la concernent personnellement.

Si quelqu’un nomme sa voie « je te veux », personne n’a de raison de le prendre personnellement (ou alors ça ne nous regarde pas. )

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OK, mon exemple est mal choisi.

Mais si j’écris un slogan sur un mur, ou au pied d’une voie, ou même ds un bouquin, je suis responsable de ce slogan.
A minima, si on me fait des rmqs, ca me semble bien d’expliquer les choses.
Et si après explication mon slogan continue de heurter, je peux tt à fait penser avoir raison, il n’empêche que je suis responsable de l’avoir écrit. Ca ne signifie pas qu’il faille l’effacer, mais ca me semblerait idiot de m’exonérer de ma responsabilité.

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Chers amis, acceptez-vous l’avis d’un béotien ? De qui est naïf et comme parallèle à votre discipline ?


Les trajectoires qui m’ont intéressées (et continuent à le faire) portent quant à elles des noms évoquant leur topographie, ou bien la personne supposée être la première à les avoir parcourus - à les avoir décrites en tour cas).


Alors voilà : votre débat me passionne, vraiment ! Et je le trouve dans son ensemble d’une excellente tenue !!
Ce n’est pas une flagornerie : peu de fils me semblent avoir une telle portée, une telle pertinence, et finalement : une telle importance pour ce qui est du « vivre ensemble ».
Mais j’ai un grave problème : je suis à peu près d’accord (je reviendrai sur le « à peu près ») avec tout le monde, et avec tous les avis qui s’expriment.
Cela me navre.

Cela n’est guère propice à pendre une position farouche, ombrageuse, pleine d’affects et d’hormones mal contenues … bref : de celles qui peuvent contribuer à une belle polémique !
Dommage : veuillez bien m’en excuser, je vous prie.

Voilà ce que cette affaire m’inspire :

  • Je suis le plus gaulois des hommes, dans ma vie « ordinaire » (Mais que serait une vie « extraordinaire » ?), je veux dire avec mes familiers, mes amis que j’ai bien en face - parfois derrière quelque goûtu flacon, je le reconnais facilement.
    Que l’on ne vienne pas me faire un procès en pudibonderie, il serait perdu d’avance, je vous l’assure. Et plus d’un, plus d’une, a du sur ce terrain là rendre les armes.
  • J’ai beaucoup de sympathie pour l’ambiance libertaire qui prévalait dans le monde de l’escalade à ses débuts (J’ignore si c’est encore le cas, j’ai des doutes …), et pour beaucoup d’empathie envers ceux-là, mes amis, mes frères, qui ne se prennent pas au sérieux, qui sont adeptes de la franche rigolade, de la dérision, du rire partagé et des clins d’œil.

Alors c’est bon, allez-vous me dire, tu as choisi ton camp, tu es de ceux qui votent pour « viol de nuit … »
Et bien non.
Et bien : NON !

C’est que (je me suis un peu embrouillé ailleurs sur cette question) : les mots un un sens. Certains d’entre eux ont un sens puissant, qui écrase totalement la phrase qui les porte, ou bien le contexte, etc …


Par exemple, si je vous dit « Je ne suis pas raciste, mais … », vous avez entendu toute la résonnance du mot « raciste », la négation n’a pas de valeur en comparaison, et vous avez parfaitement compris ce qu’il faut comprendre. Pareil si je vous dit « Je ne suis pas macronnien, mais … », ou bien si je vous dis « Je viendrai sans doute » … Bref.


Du coup, selon moi, ce qui fait basculer l’affaire est le passage d’un oral partagé entre amis … à un écrit accessible par on ne sait qui !
Et oui : il y a une violence sexiste affreuse et insupportable à l’usage incessant de références violentes et machistes dans des écrits dont on nous explique qu’ils désignent un passage dans une falaise, une manière d’enchaîner des gestes techniques savants, je ne sais quoi d’autre.
Et oui : cela peut faire bien des dégâts. Pas de ceux-là qui se voient forcément sur la tête des gens (nos amies ont sur ce sujet développé une telle résilience !), mais de ceux-là qui cheminent dans l’ombre de la pensée, de ceux-là qui font souffrir dans le silence des nuits, de ceux-là qui peuvent détruire, vraiment, qui l’on est au plus profond.

… …
Alors voilà, pour ne pas retourner chez les jésuites (où je ne suis jamais allé !), et puisqu’il faut bien choisir son camp, camarade … finalement, j’ai choisi !
Merci de m’y avoir aidé.

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Tiens donc ? Pourquoi cette prise de distance ?
:blush:

C’est que … je suis définitivement hors de situation de fréquenter le genre de voie dont il est question qu’on cause !!
Encore plus, encore plus pire et de combien : d’avoir à en baptiser une !!

Peut-être que je le regrette, peut-être non, mes envies les plus pressantes m’ont porté ailleurs (non, non : je ne parle pas des chiottes les plus proches !).

En tout cas, vous en avez bien, de la chance, d’échapper à jamais au nom de j’aurais pu choisir pour une voie !

Vous avez bien compris que @DAaZ aimerait se faire prier ?

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Aux dernières nouvelles, les usages du langage sont fonctionnels, et on est cablé pour inférer du contexte probable aux énoncés incomplets. Dans ce cadre, une allitération du genre « viol de nuit » est dure à interpréter comme une séquence random. La gêne dépend peut-être du récepteur, mais surtout de l’émetteur, qui fait preuve soit d’hypocrisie, soit de méchanceté.

Oh ! Certainement pas une allitération ! Peut-être une paronymie, plutôt.

Désolé, mais moi je n’ai pas tout bien compris tout ça…(« on es cablé pour inférer du contexte probable aux énoncés incomplets »…, et c’est quoi « une séquence random » ?

Pas tout non plus mais quand-même je vois l’idée.

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Moi aussi, je vois l’idée, mais bon…

Je propose « On es câblé pour inférer du contexte probable aux énoncés incomplets » comme nom de voie d’escalade… :joy:

Sinon « Séquence random » ? (donc aléatoire ?), c’est quoi exactement ?..

Oui bon ça. En gros je crois qu’il veut dire que l’auteur a pas choisi le nom au hasard.
Et qu’on est à peu près capable de deviner ce qu’il a voulu faire/dire avec ce nom.
Mais bon évidemment que c’est pas random viol de nuit… Puisque c’est référence à vol de nuit…
Après pourquoi avoir rajouté le i. Juste pour le jeu de mot? Ou plus mais quoi. Ouverture de nuit? Ou juste référence à un viol nocturne ce qui serait évidemment moyennement amusant.

en tout cas ça peut faire un super nom de voie :rofl:

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Ah ben pas sûr du tout, justement !
C’est bien là tout le « problème »…

Oh ben si quand-même là j’ai aucun doute

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Ben c’est le sujet de ce fil, sinon il n’y aurait pas de discussion…

Non. Il peut y avoir discussion et pas seulement sur ce nom la.
Comme dit plus haut pourquoi avoir rajouté le i? Pour le jeu de mots c’est sûr mais après le résultat obtenu a-t-il un sens (pour l’ouvreur )?Ou pas? Et lequel?

On peut supposer qu’il a eu le sentiment de « forcer le passage »…

Ça le fait aussi avec un u… ça interloque un peu plus, mais avec moins de procès en mauvaises pensées à la clé ?

Vuol de nuit

Là c’est bon ?

Non c’est nul.

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Ben c’est l’histoire des mecs qui ouvrent des voies d’escalade et qui essayent à tout prix de faire un jeu de mot « rigolo » pour nommer leur voies et qu’ils pensent faire de l’humour, sauf qu’ils sont meilleurs pour ouvrir des voies dans les falaises que pour faire des jeux de mots « rigolos » et l’humour…

La nuit ?
Ben j’espère pas (pour lui, pour eux)…