Tu as « vingt gros sous »
Les noms de voies devraient ils être plus réfléchis ?
J’ai corrigé dans mon message…
Avec Molle de nuit, c’est sûr que la problématique n’aurait pas été avec le même groupe de personnes !
Interdire, oh non, jamais !
Mais le droit de ne pas sourire à ces noms de voies « pseudo rigolotes », ça oui…
Moi rien ne me choque, mais chacun son humour.
Et si c’est au niveau du caniveau, ben tant pis…
Mais payer quoi ? Pour quoi ?
Payer pour le pseudo humour tout pourri des ouvreurs français ?
Mais pourquoi ?
C’est juste la honte pour eux, c’est tout…
Parce qu’il ne faut quand même pas trop se casser la tête pour trouver mieux que « Viol de nuit » pour nommer une voie d’escalade ! (ah ah ah ! Trop drôle ! Comme on se marre bien ! Oh là là ! Le super jeu de mot !).
Pffff… Nan mais sérieux, le niveau…
Qu’ils ouvrent des voies au perfo, et qu’ils trouvent des auteurs pour nommer leur voies.
Parce qu’il semble difficile de savoir faire les deux choses avec les mêmes gens… (c’est comme les topos !).
Ce n’est pas parce que t’es bon en escalade et au perfo que tu sais décrire ta voie, ou encore pire, écrire…
Que d’agressivité dans tes propos…
Où a-t-il été dit que ça se voulait drôle ???
Le Larousse parle quand même de plaisanterie s’agissant de « jeu de mot »
Vu l’air du temps on pourrait peut-être invoquer un délit d’
« assemblage de mots dans l’intention de faire rire d’une manière inappropriée » ?
L’assemblage de mots dans l’intention de faire rire, c’est bien la même chose que se vouloir drôle. On ne présume pas du résultat
Mais il me semble que le propos de @K.ascade c’est justement de dire que « l’assemblage de mots dans l’intention de faire rire n’a ici rien d’une évidence ». J’ai peut être mal compris et je n’appelle nullement à la création d’un délit
Tout à fait… les propos les plus véhéments contre ces noms un peu foireux reviennent à contester un humour supposé, en y ajoutant plein de contexte supposé. Ce sont des noms, faut arrêter de se prendre le choux.
C’est bizarre parce que j’ai l’impression que c’est également un argumentaire qu’on retrouve pour la défense de ce nom foireux :
- il n’y aurait pas l’intention de faire rire, ça n’est donc pas de l’humour
- il s’agissait d’un terme occitan et on serait totalement passé à côté du caractère délictuel du terme
Il y a défense d’abord parce qu’il y a attaque.
Sinon, le nom est là, comme bien d’autres. Si quelqu’un veut définir ce qu’il faut y changer, bon courage.
Encore une fois, chacun reçoit les mots (même pas forcément les noms de voies) en y ajoutant son vécu. Le mot madeleine aura pour certains une saveur qu’il n’aura pas pour d’autres… Et dans certains cas certains mots peuvent engendrer de la gêne, mais ça dépend du récepteur au moins autant que de l’émetteur.
Plus haut j’ai cité Beyrouth. Si on commence à s’offusquer de noms juste parce qu’ils peuvent évoquer du malheur et de la désolation et en présupposant des mauvaises intentions, ça part en vrille.
Donc les auteurs sont les auteurs, et ce n’est pas en allant commenter contester les noms donnés avec tout un tas de présupposition qu’on y changera quoi que ce soit.
Edit: merci @pulse : contester, pas commenter.
Je trouve ça fuyant comme débat, j’ai pas l’impression de toujours répondre à la même chose. Et je suis d’accord qu’il n’y a aucune raison de se prendre le choux, est ce pour autant que la réflexion n’a pas d’intérêt ?
A quoi bon mettre des noms alors ? On pourrait se contenter de suite de caractère. Si on met des noms, c’est bien pour qu’une émotion passe à travers ? Emotion de l’émetteur comme du receveur ? Si tel est le cas, l’auteur doit se soucier^1 de la manière dont ça peut être reçu, non ?
En disant ça je n’interdis rien.
^1 je précise. Quelqu’un qui fait de la provocation ou de l’humour noir, sait que son propos peut être mal perçu
Merci de ne pas tronquer : commenter avec tout un tas de présuppositions… Mais mea culpa aussi: pas assez précis. Je corrige: ce qui est une impasse de mon point de vue ce n’est pas de commenter, mais de contester le nom donné.
Si tel est le cas, l’auteur doit se soucier^1 de la manière dont ça peut être reçu, non ?
L’auteur s’exprime. Le lecteur interprète selon sa sensibilité. Je ne vois pas pourquoi un auteur devrait se préoccuper de comment ce sera perçu.
Je ne vois pas pourquoi un auteur devrait se préoccuper de comment ce sera perçu.
Si c’est la nuit, en effet, il ne peut pas voir.
un tas de présuppositions
En l’occurrence, les seules présuppositions que je fais c’est que :
- il s’agit d’un jeu de mot donc d’humour
- le sens premier du mot « viol » ne peut avoir été ignoré (mais les enjeux actuels autour de ce mot, certainement)
ce qui est une impasse de mon point de vue ce n’est pas de commenter, mais de contester le nom donné.
Je suis globalement d’accord. A ceci prêt que certains sujets sont plus ou moins brulants selon les époques et qu’on devrait savoir quand on met les pieds dans ce genre de sujet qu’on s’expose à des réactions négatives.
Je ne vois pas pourquoi un auteur devrait se préoccuper de comment ce sera perçu.
L’humour noir ou la provocation se feraient de manière fortuite ? Je ne pense pas, on sait que ça peut choquer (j’appelle ça se préoccuper de la manière dont c’est perçu).
En fait, c’est ce qui ressort de cette histoire, il semble que l’auteur n’avait pas idée que ça puisse choquer et en cela le combat féministe tombe juste puisque il est bien question de modifier les échelles de valeurs.
Mais mea culpa aussi: pas assez précis
Mouais pas assez précis …. Tu es précis et avec plusieurs centaines de message qui expliquent les différents niveaux de lecture et d’inspiration d’un nom , si certains ne veulent rien comprendre , ben qu’ils restent dans leurs visions étroites des choses .
si certains ne veulent rien comprendre
A qui le dis tu
L’auteur s’exprime. Le lecteur interprète selon sa sensibilité. Je ne vois pas pourquoi un auteur devrait se préoccuper de comment ce sera perçu.
Heu ?
Ce matin, j’ai dis à ma voisine qu’elle était drôlement bien roulée et que je me la ferais bien, elle a été outré et crié au scandale.
Alors que ca n’était qu’un petit mot amical et une plaisanterie sans importance, c’est bien elle qui n’a pas une réaction appropriée… ?
Ben non : on est responsable de ce qu’on dit, de ce que l’on ne dit pas, tout autant que de ses actes et non actes.
C’est à moi d’adapter mon comportement pour ne pas blesser les gens. Il peut évidemment y avoir des malentendus, ds ce cas je m’excuse d’avoir blessé.
Il peut aussi y avoir des désaccords et ds ce cas tout est ds l’interprétation de chacun. C’est peut-être l’autre qui réagit de manière inappropriée, c’est peut-être moi qui est dépassé les bornes, à chacun sa vérité.
Mais de toutes façons je reste responsable de ce que je dis, et des effets que ca crée si je ne cherche pas à les atténuer.