Celle qui pose problème s’appelle « viol de nuit ».
Malheureusement, je n’ai pas accès à l’article complet.
Je pense que bcp d’autres voies pourraient être concernées, et c’est vrai qu’au delà des jeux de mots, les mots ont un sens et et certains sujets sont très éloignés des émotions de l’escalade…
Doit on rire de tout ?
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-romagne-49740/en-maine-et-loire-la-denomination-dune-voie-descalade-indigne-le-collectif-du-8-mars-65bc8628-c8cc-11ed-a412-5cbed970d9f5
Les noms de voies devraient ils être plus réfléchis ?
C’est également le titre d’un film, mais je sais pas si il y a un lien ?
Vol de Nuit, Saint-Exupery, non ?
Je ne sais pas, l’explication est ss doute ds le topo, en regardant les noms des autres voies.
J’imagine un jeu de mot « facile » plus qu’une allusion à un film.
Je comprends que certains tiquent, surtout si le topo est subventionné.
Le jeu de mot est bien naze, mais faudrait arrêter de vouloir toujours censurer pour protéger émotionnellement les gens, car il y aura toujours quelqu’un de blessé par des mots même anodins (l’exemple ci-dessus ne l’est pas).
À part les jeux de mots impliquant le nom d’une personne.
ça va dépendre de l’état d’esprit des ouvreurs j’imagine.
Y’a quelques sites pas loin de chez moi où les ouvreurs semblaient complètement obsédés sexuels.
Bon, c’est quand même pas bien grave, le nom d’une voie…
Bingo . C’est exactement pour moi le tabou sur le nom de voie, surtout quand en plus il est insultant .
Non parce si tous les ouvreurs commencent à s’insulter par noms de voies interposées on n’est pas rendu.
J’en ai en tête un paquet que je ne donnerai évidemment pas ici.
Tout le reste est discutable et discuté, tant qu’il n’y a pas un bureau de la censure qui vient y mettre son nez
On pourrait noter ainsi les cascades de glace de l’Oisans ouvertes par Perroux-Damilano …
Dans le genre à Doizieux il y avait une voie baptisée « La moule à Charlotte », elle a été rebaptisée « Moule à gauffre » dans le topo fédérale : quelle tristesse de ne plus avoir ce sourire bête en arrivant sur sa fameuse prise humide …
Dans la série des viols t’as Viol de corbeau à Buoux et son pendant Tarnesque Viol de Vautour, au secteur Souviens toi de Buoux. Pour le moment la LPO ne s’est pas plaint…
Si vous allez grimper à Culles-les-Roches, en Saône et Loire (entre Le Creusot et Chalon-sur-Saône), vous n’éviterez pas « Jamais il neige à Culles ». On dirait du Boby Lapointe - Comprend qui peut…
On dit la moule de Charlotte.
Pour certains noms de voie, il y a un jeu de mot ou simplement une expression bien naze, mais quand on connait toutes les ref qu’il y a derrière, on trouve que c’est plutôt bien vu. Ca donne un nom de voie qui ne paye pas de mine à première vue, mais en creusant il cache plusieurs anecdotes rigolotes.
Ça n’est que des noms de voies. Pas de quoi fouetter un chat. Si quelqu’un se plante dans « viol au-dessus d’un nid de cocu » on ne va tout de même pas accuser l’ouvreur (ou l’ouvreuse).
ou dans les Aravis
https://www.camptocamp.org/routes/269633/fr/rochers-de-leschaux-s-en-parlant-de-viol
Le truc qui me navre le plus, et c’est souvent le cas dans ce genre de débat à l’échelle sociétale, c’est que ceux qui s’indignent et condamnent le font au nom des autres, qui dans la vaste majorité des cas n’a rien demandé.
Sur le terrain, dans la pratique, je n’ai jamais entendu une femme se plaindre d’un nom de voie malgré des noms douteux, mais voilà, un « collectif » de femme s’indigne, un collectif qui représente 1% de l’opinion générale, et pourtant on va donner raison à ce collectif. Il est probable que pas une personne ne grimpe parmi celui-ci d’ailleurs…
Certe.
Mais les ouvreurs pourraient aussi considérer que le viol n’est pas une affaire légère. Ils pourraient donner d’autres noms à leurs voies que des plaisanteries sous la ceinture - surtout si les topos sont subventionnés par des fonds publics, c.a.d que les retombées seront assumées par des élu(e)s.
C’est si difficile ? Ca poserait problème ?
Et comment fait-on pour les voies équipées (et nommées) bien avant qu’un topo subventionnés par des fonds publics couvre le secteur ? On les renomme ? Avec ou sans l’accord de l’équipeur ?
Aujourd’hui ce sont des voies dont le nom comporte « viol » qui sont mises à l’index. Mais demain ça pourrait être des voies dont le nom est jugé trop contestataire (exemple).
Dans le sens ou 99% des gens n’ont aucun problème avec cela, pourquoi créer des débats et polémiques d’un sujet qui ne pose problème qu’à quelques indigné(e)s ? Est ce que la société doit constamment s’adapter à quelques individus frustrés de leur vie aussi peu nombreux soient-ils ?
La plupart des noms de voies sont axées autour de jeux de mots. Les possibilités avec Vol et Viol sont nombreuses, et il faut quand même de bons problèmes psychologiques pour y voir un diktat patriarcal et une volonté d’écraser les femmes avant un simple jeu de mots. L’ouvreur offre un travail fastidieux pour notre simple plaisir, encore heureux qu’il est le loisir de nommer son travail, il le fait quand même en grande partie pour les autres. Comme l’ont très bien dit A_D et Zorg, du moment que personne n’est impliqué nominativement, rien n’est incorrect. Si des féministes exacerbés se sentent offusqués à ce point, rien de les empêche de boycotter la voie ou d’en ouvrir d’autres qu’ils pourront appeler avec des sloggans aggressifs dont ils ont le secret (j’espère néanmoins qu’on en sera épargnés).
Une phrase que j’aimais bien et que j’ai entendu un jour de mon oncle :
Le problème ce n’est pas les idées, c’est le prosélytisme.
Que certaines personnes aient une opinion, c’est une chose. A partir du moment où ils veulent changer celle des autres, ça devient non seulement malsain, mais aussi particulièrement invasif. Bref, ce collectif, avant de parler au nom des femmes, devrait déjà prouver sa légitimité à le faire.
Et souvent ce sont des jeux de mot autour d’un ou 2 thèmes pour un secteur (qui parfois reprend ou est à l’origine du thème). Forcément au bout d’un certain nombre de voies on finit par écumer tous les jeux de mots possibles sur le thème, y compris les mauvais.