Des centaines, milliers, de gamins font de la compétition en ski tous les ans. Il n’y a rien d’extraordinaire à cela. Par contre, c’est généralement des passionnés de ski, pas comme les pimpins passionnés du bronzing bar et reconnaissable au style luge à foin, ou même le randonneur passionné de marche avec les skis au pied (avec un autre style luge à foin).
Le ski comme la plupart des activités sportives n’intéresse réellement que très peu de monde. Il y a très peu de personnes acceptant d’y passer le temps nécessaire pour progresser. Ça toujours été le cas. Le pimpins avec 1 ou 2 semaines de ski dans l’année ne peut pas décoller du style luge à foin. La plupart des pimpins cherchent du dépaysement, à dépenser l’argent en faisant la fête et à bronzer pour le montrer à la machine à café.
Ce n’est ni mieux ni moins bien que la plage l’été, avec un vague prétexte sportif pour ne pas bronzer trop bête.
Compte tenu que l’activité sportive n’est pas l’objectif principal, il est logique qu’il y ait une montée en gamme.
Pour progresser en ski, il suffit d’un tire-fesse et d’un stade de slalom. Il n’y a pas besoin de grande installation.
En gros il y a les compétiteurs et les pimpins qui font de la luge à foin entre deux bronzettes/bière.
Entre les deux ya rien ça existe pas. S’ils ne skient pas aussi bien que schnock c’est des pimpins c’est tout. Bar et luge à foin c’est tout ce qu’ils méritent.
Le monde se divisent en deux catégories (comme disait Clint) :
-Les gens qui ont plaisir à aller en station parce qu’ils ne sont pas blasés et que c’est bon la glisse (peu importe le niveau), les paysages, les cuisses en feu, etc. Des gens qui ont plutôt la banane.
-Et puis la catégorie des pauvres schnock la tête dans le guidon, l’œil sur le chrono, qui ne voient plus autour. Des Kékés qui tirent la tronche en fait…
Kékés qui vieillissent mal à priori
Avec des belles combinaisons moulantes pour l’aerodynamisme, ou une combinaison rouge pour les moins compétiteurs.
Quand je pionnais, c’était entre autres pour une classe de cette élite que sont les skieurs de piquets de haut niveau. L’ambiance était tellement bonne qu’une élève a retrouvé un étron et une lettre d’insultes sur son oreiller. Le haut niveau, c’est vraiment intéressant…
En règle générale, un compétiteur ne fait pas de chrono sur les pistes en-dehors d’un stade de slalom, ce serait beaucoup trop dangereux. Le kéké qui fait l’abruti en allant trop vite sur une piste, par rapport à ses compétences, c’est le pimpin.
Le compétiteur a bien évidement l’œil sur le chronomètre à l’entrainement et durant les compétitions. C’est la raison même du format compétition en ski alpin : être le plus rapide sur un parcours donné.
Bien évidemment qu’on tire la tronche quand on prends une valise de plusieurs secondes par rapport au meilleur de la course. C’est comme dans tous les sports.
Comme dans toutes les activités sportives, il y a un monde entre la pratique compétitive et les pimpins.
Le niveau à ski moyen du pimpin est grand maximum class 3. Et encore, je suis « gentil », la plupart n’ont pas un niveau class 3. Ça ne va donc pas chercher bien loin.
Quand tu vois le niveau à ski, grand maximum class 3 pour le pimpin débrouillard, on devrait être d’accord que la passion est toute relative et n’a manifestement pas conduit à progresser.
Class 3 suivant le mémento : Memento 2017 » Ski classe 3 – virages Qu’elle est la proportion de skieurs loisirs capable de faire ces virages y compris sur une faible pente, en bonne neige, sans bosses, à petite vitesse et sans parcours imposé ?
Comme dans la plupart des sports, il y a des années lumières entre la pratique loisir et la pratique compétition. Bien évidement, tout est fait pour valoriser le pimpin et lui donner l’impression de toucher sa canette. Néanmoins, il n’y a pas de secret, le style luge à foin se repère aisément et se confirme par les dizaines de secondes qu’il prendrait dans n’importe qu’elle course. Idem sur un derby.
Les stations sont construites pour les pimpins, pas pour la compétition. En compétition, on se suffit d’une seule piste en se faisant plaisir à s’améliorer en cherchant des centièmes.
Je ne sais pas à quel point l’étude est sérieuse (si quelqu’un a l’étude complète pour pouvoir juger de leur méthode de collecte de données?) mais si les jeunes français ne font plus de ski, qu’est-ce-que ça peut vous faire exactement ?
Merde, en plus d’être une ratée sur le plan professionnel, en sucre car je me chauffe, je fais partie des luges à foin. Heureusement que je ne vais jamais en station ni dans le Nord Isère, ça m’évite le risque de croiser ton regard méprisant.
On en revient au même, à tourner en boucle.
D’un côté la passion du caractère sportif du ski, de l’autre la passion d’être juste présent au grand air dans un environnement en décalage avec son quotidien.
Tant que les uns n’accepteront pas la pratique des autres (et vice-versa) la discussion est inutile. D’ailleurs elle l’est, on est hors-sujet.
On est bien dans le sujet. Pour 99% des skieurs, sous-entendus les skieurs loisirs, le ski, au sens sport, n’est de très loin pas l’objectif d’un séjour à la neige. De toutes façons, ils n’ont généralement pas la condition physique nécessaire pour skier pendant la totalité du séjour (y compris sur 2 jours).
Ils vont au ski pour se dépayser, dépenser de l’argent en faisant la fête, bronzer … avec un vague prétexte sportif, et un besoin de s’afficher à la machine à café au retour.
Les stations de skis sont avant tout des parcs de loisirs comme Disney Land, Walibi etc, avec en plus un coté festif pour les jeunes (et les moins jeunes). Il n’y a rien de nouveau. Cela a toujours été le cas.
Les bronzés est une caricature, mais une bonne caricature basée sur la réalité. C’est sorti en 1979 : il n’y a donc rien de nouveau.
Et alors ? C’est mal d’être un pimpin de classe 3 qui prend plaisir à skier ?
Et même si leur but est de faire du bronzing pour frimer à la machine à café, si ça leur plait, tant mieux pour eux. Quant à moi, je m’en fous complètement.
Au sujet de la compétition, tu as raison : il suffit d’une piste et de qq piquets. J’ai commencé dans les Vosges (au Gaschney, pour ceux qui connaissent) qui n’était pas exactement une grande station !
Pour le prix des forfaits, il suffit d’aller dans des stations dites « familiales « où les prix sont très raisonnables. J’ai quasiment toujours fréquenté ce genre de stations, à l’abri de l’ambiance « hall d’aéroport » des usines à ski. Les pistes sont ni mieux ni moins bien que dans les stations sus-dites (i.e. boulevards ratiboisés) mais il y a moins de monde et on peut presque toujours trouver des « pistes » intéressantes en descendant sous les télésièges.
Ça doit te rendre très malheureux, de vivre en permanence avec ce besoin de supériorité, ou ce complexe d’infériorité peut-être, qui t’oblige à juger et à critiquer négativement les autres en permanence…
Les 99% dont tu parles sont souvent gênés dans leur pratique par les 1% qui passent sans faire la queue en les regardant de haut, se réservent des pistes pour planter leurs piquets, en refusant que quiconque d’autre y passe. Pour les luges à foin, il n’y a qu en tentant la flèche qu’ils ont le droit à 2 descentes dans ces fameux piquets. Et ce qui troue vraiment le cul des 1%, c’est quand les pimpins font presque les mêmes chronos qu’eux, avec leur style tout pourri…
Je suis une luge à foin mais je me fait plaisir. Si il n’y avait pas les pimpins en station, il n’y aurait pas de piste pour les compétitions. Une station ne tourne pas qu’avec des sponsors et des compétiteurs mais grâce au luges à foin.
Un stade de slalom est généralement un espace « protégé » réservé aux compétiteurs et ne représente qu’une infime superficie du domaine skiable.
Bien évidement que le stade de slalom est réservé à ceux et celle s’y entraînant ou faisant une compétition. C’est comme un circuit automobile. La priorité est de gérer la sécurité. Ça commence donc par interdire l’accès à ceux n’ayant rien à faire sur le stade de slalom.
Bien évidement que les compétiteurs ont généralement un accès préférentiel à la remonté desservant le stade de slalom. Mais, c’est parfois/souvent une remontée dédiée au stade de slalom.
Il faut vraiment avoir un ego mal placé pour revendiquer de skier sur un stade de slalom sans y faire les compétitions et autres entraînements « officiels ». C’est comme revendiquer de faire un tour de piste du circuit du Mans avec sa twingo durant la course des 24h.
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Les temps des ouvreurs des flèches sont calibrés avec un handicap, histoire d’avoir à donner des médailles aux pimpins. Les flèches ne sont pas de la compétition. C’est le business d’une école de ski (les rouges de l’ESF), c’est comme le passage des étoiles.
Un compétiteur (FFS) lâchant les chevaux bat les ouvreurs des flèches. Mais, les compétiteurs (FFS) évitent de s’aligner dans des flèches et autres chamois. Ça n’a pas de sens et décrédibilise le business de l’ESF. En plus ça coûte de l’argent et ne rapporte pas de point. Ca n’a donc guère d’intérêt pour un compétiteur.
Une flèche or : jusqu’à 15% du temps de l’ouvreur => c’est déjà une belle valise si c’était une vrai compétition. Mais, ce n’est pas une compétition de ski. Le temps de l’ouvreur est calibré. Il faut bien vendre un pourcentage « classique » des différentes médailles.
Par ailleurs, les formats des parcours des flèches et des chamois sont différents des formats des courses de skis. C’est plus court et plus simple afin que le pimpin arrive en bas. S’il n’arrive pas en bas, ou au delà du temps fléchette (+50% de l’ouvreur), on ne peut pas lui vendre son pins. Ce serait tout de même ballot alors que le principal objectif des flèches est de faire dépenser de l’argent aux pimpins.
La flèche, y compris d’or, est accessible à bons nombre de skieurs loisirs, même s’ils ne bougeraient pas leurs spatules dans une compétition de ski. C’est déjà plus compliqué pour le chamois nécessitant de toucher un peu les piquets si on ne souhaite pas prendre 50% du temps de l’ouvreur.
Tu confonds compétition (Fédération Française de Ski : FFS) avec l’École de Ski Français (cad ESF, les moniteurs en rouge). Les moniteurs sont souvent des anciens compétiteurs FFS (je n’ai pas écrit toujours). Mais leurs niveaux baissent dès qu’ils arrêtent la compétition. On ne peut pas maintenir un niveau compétiteur en passant sa saison à gagner sa vie en donnant des cours de ski.
A nouveau, tu confonds ESF et FFS.
C’est l’ESF (moniteur en rouge) qui a une file prioritaire sur toutes les remontées.
Le stade de slalom représente une infime partie du domaine skiable des stations. Généralement, c’est 1 seule piste parmis des dizaines. Pour ta propre sécurité, il t’est interdit d’y aller quand il y a des compétitions, des entraînements ou une préparation de la piste. C’est simplement une évidente mesure élémentaire de sécurité. Tout comme on attend souvent que l’entraîneur fasse signe que la piste est libre avant de s’y lancer. Ça peut faire très mal de se faire percuter par un gazier de 80kg lancé à plusieurs dizaines de km/h sur des lames de rasoir.
Manisfestement, tu n’as pas dû voir beaucoup de compétiteur à l’entrainement ni de compétition pour ne pas comprendre l’évidente nature des dangers.