Au risque d’en faire hurler plus d’un, je pense que les jeunes des départements montagnards ne sont pas les plus importants dans cette étude. En fait, ce sont les citadins qui font tourner les stations : ils achètent hébergements, nourriture et divertissements. Les locaux viennent à la journée et ne font que du ski. Ils constituent la clientèle de base qui permet de rentabiliser les remontées mécaniques.
Évidement, plus la station est importante et plus ce raisonnement est justifié.
L’article ne met pas suffisamment l’accent sur la disparition des classes de neige et des colonies de vacances. C’étaient celles-ci qui, en initiant tôt les jeunes citadins aux joies de la glisse, dans une dynamique de groupe et pour un coût réduit, créaient les futurs adultes skieurs qui iraient ensuite en stations en groupes de copains, puis en familles.
Cette situation est grandement la conséquence de la disparition des classes de neige et colonies de vacance.