C’est de la mécanique quantique , Nukem ! Si tu fais tourner un philosophe assez rapidement sur lui-même , il atteint un second état quantique et émet du rayonnement et des affirmations . Aucune de ces affirmations ne peut être prouvée par la mécanique euclidienne mais le rayonnement attire inévitablement des noyaux libres qui se concentrent en une masse compacte et sans aspérités. Cette masse se place alors en orbite autour de l’émetteur et pulse an phase avec l’émetteur …
Le philosophe qu’on fait tourner à grande vitesse .
Les lois de la physique ne s’appliquent pas et il peut exister plusieurs moitiés . D’ailleurs cetaines religions l’ont bien compris , accordant jusqu’à quatre moitiées à un seul fidèle .
Pour revenir à l’escalade , les structures existent … et nous avons du plaisir individuellement , cachés ( oui , pour moi ) , entre amis … mais ces structurent existent néanmoins , nous ''représentent ‹ › et agissent malgré nous sur notre vie de grimpeur .
Pourquoi C2C n’organise pas une rencontre pour discuter de tels sujets ? Je serais prêt à traverser pour y assister …
:lol:
Bien sur tout cela reste à l’état de théories, les scientifiques ne s’accordent pas encore sur le sujet.
Envoyez des sioux pour les chercheurs qui cherchent, ya du boulot.
A propos d’escalade et de physique quantique :
j’ai lu que toute particule n’est à la base faite que d’un seul élément, la corde, qui vibre à différentes fréquences.
Le proton qui s’entraine à l’ombre des SAE et l’électron qui fait des classiques au soleil de cham seraient donc bien trempés du meme matériau à la base, la fameuse corde.
Si avec ca les grimpeurs arrivent pas à s’entendre…
Faut se souvenir que Le Banquet de Platon est avant tout l’histoire d’une cuite pendant laquelle des gars discutent de cul .
Quel début pour Platon !
Que je n’aime pas car il est contre tout plaisir et aussi emballant que la réunion annuelle de la Fédé . Il éclaire la passion comme un centième article sur le Verdon qu’on lit dans une revue . Il rejette toute nouveauté qui n’est pas sienne : on se croirait à un show de fabricants de matériel . Il élève la pensée unique au rang de divinité ( bientôt remplacé par le Dieu Unique ) tellement qu’on croirait qu’il fait du ‘’trad’’ en Angleterre.
En fait , Platon , il parlait pour lui-même et non pour l’humanité .
Même les Stoïques avaient plus de plaisir .
Refaire Le Banquet – un Banquet Vertical – ne serait pas une mauvaise chose .
Faut juste trouver des cratères … c’est pourquoi je suggère les alentours des volcans d’Auvergne
Le mot de la fin .
Le cratère était un vase utilisé pour mélanger le vin et l’eau lors des banquets en Grèce antique .
Le cratère est aussi la preuve de la sanction lors d’une chute au . Vaut mieux un point de plus dans la paroi qu’un cratère supplémentaire au sol .
Le milieu de l’escalade pourrait être plus dynamique et représentatif; il pourrait posséder une vision de son futur au moins à court terme . Ce n’est pas le cas .
Il n’y a rien de contradictoire entre la passion et l’économie dans la mesure ou de plus grande part de marché diffusent des argents vers les activités de base . Ce qui est vrai dans la majorité des autres sports .
Pouvons nous revenir à la qualité éditoriale de ‘’Passages’’ et l’imagerie de ‘’Rock and Wall’’ tout en s’ouvrant sur le monde ? J’ai la prétention de croire que c’est possible .
Comme la présente discussion le prouve , il y a des gens passablement intelligents dans notre milieu . Il suffit de leur donner la chance de le prouver .
Le Caribou, spécialité québécoise. Attention, il s’agit d’une boisson acoolisée (comparable à de la gniole) et non de l’animal. Elle est faite à base de vin rouge, wiskey, liqueur de fruits, etc… Le Caribou se boit chaud l’hiver et très frais l’été.
Extrait de Wikipedia … en fait , à la base , moitié mauvais vin rouge ( du St Georges ) et moitié alcool à 90% ( du ‹ ‹ 90 › › ) fait localement . Pas mauvais froid , très froid , genre parade du Carnaval fin janvier . Le hic : tu ne vois jamais la fin de la parade !
A la recette originale , après trois bons verres , c’est le banc de neige et le coma .
Vous pouvez toujours retenir ce que vous voulez : quand je dis quelque chose , je le fais !! Si c’est organisé , dans la mesure de mes obligations familiales et de mes voyages à cause du travail , je suis disposé à venir mais c’est Nukem qui paie le caribou et Fran444oi444s qui apporte le blanc .
Le caribou, je ne sais pas. Mais j’ai rencontré à Albarracin, il y a quelques années, des grimpeurs nordiques (Finlandais, il me semble) qui m’avaient expliqué qu’ils se faisaient tellement chier durant l’hiver polaire que leur activité principal consistait à distiller tout ce qui leur tombait sous la main (pomme de terre , bois, topinambour …). J’avais été frappé par la fierté avec laquelle ils annonçaient les taux d’alcool atteints. On sentait l’amour du travail bien fait qui fait si cruelement défaut à notre jeunesse. La distillation était bien sûr suivie d’une consommation dénuée de toute modération qui les conduisaient à des actes que la bienséance (et ma mère) m’empêche de relater ici. Ayant vu de mes yeux, un de ses fiers Vikings avaler sans broncher et en nous remerciant de notre générosité, une entière bouteille de vin rouge espagnol qui s’était révéler pétillant à l’ouverture et décapant à la dégustation, je peux vous assurer qu’il ne s’agit point d’une vaine gloriole de fin de soirée. Il est à craindre, vu les latitudes sous lesquelles il réside que JPB se livre à ces même pratiques dont les effets dévastateurs sur les neurones ne sont plus à prouver.
Bien entendu !
L’été on attrape les maringouins et les mouches noires , le max qu’on peut pogner .
On les met sur la glace le reste de l’été et on distille l’automne .
Ca se nomme du ‹ › Sirop de maringouins ‹ › et c,est vraiment piquant !!
On peut aussi servir en accompagnement sur les crèpes , pour le flambé . Ca donne des crèpes flambées aux maringouins …
Petit retour éphémère, pour alimenter « l’expression plurielle »….
Peut-être celle qui accepte la diversité des pratiques, en refusant d’imposer la sienne comme la seule…
C’est juste. Mais ne pourrait-on pas aussi dire que la « confrontation avec des limites » qui entourent un axe, c’est également la définition… du jeu ?
La croyance au Destin signifie que notre chemin est déjà tracé quelque part, et donc que notre liberté n’est qu’un leurre : quoi que je choisisse, le destin s’accomplira. A quoi bon alors s’engager dans l’action, puisque le résultat sera le même ? On fait traditionnellement au fatalisme ce reproche de " l’argument paresseux", où la croyance au destin justifie l’inaction. Quelques développements sur la connotation négative du fatalisme et sur " l’argument paresseux" dont on accuse depuis longtemps le fatalisme sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fatalisme
C’est dommage pour les Stoïciens, car dans le texte de Wikipédia ci-dessus, ce sont eux, avec les matérialistes des Lumières, qui pourraient te permettre de contredire ce que j’avance au-dessus :
« Si cette notion [= le fatalisme] est aujourd’hui négativement connotée, il n’en a pas toujours été ainsi. De grands systèmes philosophiques se sont revendiqués d’un fatalisme fondé en raison et n’excluant pas l’action humaine : on pense au premier chef à l’école stoïcienne de l’Antiquité (fatalisme ancien)… »
Peut-on accorder un droit (« permettre l’expression plurielle » des grimpeurs ) sans un minimum de contrôle de l’expression de désirs qui peuvent être tyranniques ?
Nietzsche est un auteur difficile… Et citer des extraits de son œuvre demanderait une analyse serrée du contexte où N. les a écrits, contexte qui peut l’amener parfois à soutenir des affirmations apparemment contradictoires, selon le point de vue emprunté. Toutefois :
1- on peut trouver chez Nietzsche deux façons d’affirmer. Affirmer pour prendre en charge ce qui est, assumer le réel. Et affirmer pour alléger ce qui vit.
D’abord l’affirmation de l’âne de « Zarathoustra » qui symbolise celui qui dit I-A (oui), celui qui porte et assume ce qui est. Cet esprit de lourdeur s’oppose à l’autre affirmation dionysiaque du lion, de l’artiste créateur, par exemple. La première affirmation n’est pas joyeuse et légère, elle est réactive, c’est un faux oui, qui ne fait que dire oui au réel …
2-Sur la sélection qu’est l’Eternel Retour, voir l’ensemble du livre quatre de « La Volonté de Puissance », intitulé « Discipline et sélection » (début : « Ma philosophie apporte… la grande pensée sélectrice », « Je veux enseigner … la grande pensée sélectrice »…)
3- sur l’"amor fati" face à l’adversité : « Ecce Homo », Pourquoi je suis si malin, §10 :« Ma formule pour la grandeur de l’homme, c’est amor fati. […]Il ne faut pas seulement supporter ce qui est nécessaire[…], il faut aussi l’aimer… »
Peut-être celle qui accepte la diversité des pratiques, en refusant d’imposer la sienne comme la seule…
[quote=« Localcharente, id: 877513, post:47, topic:86925 »]Cependant, il me semble que cette analyse se base sur la nécessité d’une confrontation de l’individu avec ses limites.
Point de vue tout à fait défendable, mais qui réduit les plaisirs à ceux de la progression et de la réussite. L’escalade reste un jeu qui ne découle d’aucune exigence vitale.[/quote]
C’est juste. Mais ne pourrait-on pas aussi dire que la « confrontation avec des limites » qui entourent un axe, c’est également la définition… du jeu ?
[quote=« ju Ier, id: 877587, post:52, topic:86925 »]csv a écrit : 1- le fatalisme = résignation passive face aux événements
Ou bien : acceptation de ce qui arrivera ; et il faut déjà essayer et donner pour en avoir une petite idée. Avec « passif » il y a jugement de valeur et orientation face à ce qui doit arriver. Défaitisme correspond mieux à la définition. Ce qui biaise les points suivants.[/quote]
La croyance au Destin signifie que notre chemin est déjà tracé quelque part, et donc que notre liberté n'est qu'un leurre : quoi que je choisisse, le destin s'accomplira. A quoi bon alors s'engager dans l'action, puisque le résultat sera le même ? On fait traditionnellement au fatalisme ce reproche de " [b]l'argument paresseux"[/b], où la croyance au destin justifie l'inaction. Quelques développements sur la connotation négative du fatalisme et sur " l'argument paresseux" dont on accuse depuis longtemps le fatalisme sur :
C’est dommage pour les Stoïciens, car dans le texte de Wikipédia ci-dessus, ce sont eux, avec les matérialistes des Lumières, qui pourraient te permettre de contredire ce que j’avance au dessus :
« Si cette notion [= le fatalisme] est aujourd’hui négativement connotée, il n’en a pas toujours été ainsi. De grands systèmes philosophiques se sont revendiqués d’un fatalisme fondé en raison et n’excluant pas l’action humaine : on pense au premier chef à l’école stoïcienne de l’Antiquité (fatalisme ancien)… »
[quote=« ju Ier, id: 877587, post:52, topic:86925 »]csv a écrit : Car derrière ces polémiques autour des voies d’escalade, on trouve toujours le vrai enjeu : la nécessité de mieux contrôler les désirs humains
Ben non … plutôt en permettre l’expression plurielle. Avec ce petit problème récurrent : c’est quand même chiant quand ça me correspond pas (nous sommes encore des enfants)[/quote]
Peut-on accorder un droit (« permettre l’expression plurielle » des grimpeurs ) sans un minimum de contrôle de l’expression de désirs qui peuvent être tyranniques ?
[quote=« ju Ier, id: 877587, post:52, topic:86925 »]csv a écrit :
4- l’acceptation de l’adversité chez Nietzsche ( où je veux que revienne éternellement tout ce qui m’arrive, car j’ai compris que j’en suis responsable, y compris dans ses côtés les plus négatifs. […] la volonté de l’éternel retour ne se résigne pas au retour du Même, mais sélectionne ce qu’il y a d’affirmatif et de joyeux, en laissant de côté le négatif)…
Non, ne sélectionne pas, car par nature l’homme est affirmatif et joyeux, c’est notre regard qui pose des valeurs. Nietzsche n’accepte donc pas l’adversité ;[/quote]
Nietzsche est un auteur difficile… Et citer des extraits de son œuvre demanderait une analyse serrée du contexte où N. les a écrits, contexte qui peut l’amener parfois à soutenir des affirmations apparemment contradictoires, selon le point de vue emprunté. Toutefois :
1- on peut trouver chez Nietzsche deux façons d’affirmer. Affirmer pour prendre en charge ce qui est, assumer le réel. Et affirmer pour alléger ce qui vit.
D’abord l’affirmation de l’âne de « Zarathoustra » qui symbolise celui qui dit I-A (oui), celui qui porte et assume ce qui est. Cet esprit de lourdeur s’oppose à l’autre affirmation dionysiaque du lion, de l’artiste créateur, par exemple. La première affirmation n’est pas joyeuse et légère, elle est réactive, c’est un faux oui, qui ne fait que dire oui au réel …
2-Sur la sélection qu’est l’Eternel Retour, voir l’ensemble du livre quatre de « La Volonté de Puissance », intitulé « Discipline et sélection » (début : « Ma philosophie apporte… la grande pensée sélectrice », « Je veux enseigner … la grande pensée sélectrice »…)
3- sur l’"amor fati" face à l’adversité : « Ecce Homo », Pourquoi je suis si malin, §10 :« Ma formule pour la grandeur de l’homme, c’est amor fati. […]Il ne faut pas seulement supporter ce qui est nécessaire[…], il faut aussi l’aimer… »
Bon, y a plus de moquette à fumer, j’arrête là…[/quote]
Crévindiou, la panne de came? Siffle un petit coup de gros rouge, ça vous requinque le bonhomme :lol:
Peut-être celle qui accepte la diversité des pratiques, en refusant d’imposer la sienne comme la seule…[/quote]
Là, il me semble que ce n’est pas la pratique qui est en cause, mais ses adeptes.
Si tel n’était pas le cas, il serait alors urgent de s’interroger sur notre modèle dominant. Son hégémonie laisse en effet peu de place aux autres formes d’expression. Il est, par exemple, considéré comme normal de modifier et rééquiper une voie d’artif afin de la gravir en libre (parfois à grand renfort de prise taillées). Imaginons un seul instant qu’un artificier fasse de même dans une voie d’escalade sportive. Que croiriez vous qu’il se passerait?
En suivant ton critère, on arriverait donc à la conclusion que l’artif a une valeur morale supérieure au libre. Pourquoi pas après tout…
[quote=« csv, id: 879089, post:76, topic:86925 »]
[quote=Localcharente]Cependant, il me semble que cette analyse se base sur la nécessité d’une confrontation de l’individu avec ses limites.
Point de vue tout à fait défendable, mais qui réduit les plaisirs à ceux de la progression et de la réussite. L’escalade reste un jeu qui ne découle d’aucune exigence vitale.[/quote]
C’est juste. Mais ne pourrait-on pas aussi dire que la « confrontation avec des limites » qui entourent un axe, c’est également la définition… du jeu ?[/quote]
Juste la définition du jeu qui entoure ton axe.