Les Fous du Verdon

Posté en tant qu’invité par herve:

C’est sûr que voir toutes les pointures du Verdon réunies au même endroit au même moment, il n’y avait que Barney et son livre pour réaliser une telle performance. Je ne sais pas quel autre événement pourra à nouveau en faire autant.
Je regrette juste d’avoir dû partir assez vite et d’avoir oublié un carnet et un stylo pour collectionner les autographes !!

Posté en tant qu’invité par Laurence:

Une interview de « Barney » est à lire ici :

http://www.escalademag.com/index.php?option=com_content&task=view&id=1268&Itemid=41

ptain herve… je me faisais un plaisir de te rencontrer. qd, en milieu de soiree, j’ai demande si tu etais la, on m’a dit non. et en fin de soiree, on m’a dit que tu avais ete la… tu enchaines les soirees plus vite que la L3 de kallistee :stuck_out_tongue: !

Posté en tant qu’invité par herve:

Désolé, je suis parti vers 20h30.

on se verra au tome 2 ds 20 ans ? tu nous parleras de Kallistee !

Totoxe: page 203
le pourquoi de FOOTCROUTE

désolé. Ca ne marche pas ;-(

HS, il faut mettre le lien de l’image (clic droit > afficher l’image), faut que ca termine par .jpg, .png, etc. :

(et comme elle est un peu grosse, mieux vaut ne pas l’afficher direct sur le forum)

Cette photo a été prise à l’époque de l’ouverture de FOOTCROUTE. Elle n’a pas été prise au Verdon , mais à la Martinswand.
Mais elle est, l’explication du nom « Footcroute » qu’on retrouve page 203 du bouquin: « les fous du Verdon ». On peut rajouter que, si notre petit groupe de haut-Rhinois avait cette façon de s’ habiller pour grimper, elle a été reprise par d’autre, Christan Guyomar en particulier.

PS: si vous affichez l’image en grand, regardez bien la partie blanche de l’extérieur de mon chausson d’escalade :smiley:

Ca y’est je l’ai, il était au pied de mon sapin hier soir. J’ai déjà longuement feuilleté la chose : j’adore, quel boulot ! Cela semble être la vraie somme qu’on pouvait écrire sur l’escalade dans les gorges. J’ai hâte d’en commencer la lecture, mais pas trop vite, je veux m’en délecter.
Eh TotoXe, trop fort, tu ne nous a pas dit (ou alors j’ai raté un épisode) que certaines de tes photos se trouvaient dans ce bouquin.
Allez bon Noël à tous.

Posté en tant qu’invité par j’ai pas compris:

et je ne vois rien de suspect à part une dégaine planquée derrière ton talon, mais c’est assez normal vu l’angle.
Vas-y dis.

Il n’y a rien de suspect. Il y a juste que nous portions tous des EB, alors, pour ne pas les confondre avec ceux de mes copains, j’avais écrit HS sur l’extérieur de mes chaussons.
Habitude que j’ai gardé jusqu’au pseudo de c2c :slight_smile:

Je l’ai eu en cadeau ce midi, je l’ai feuilleté, il a l’air d’être à la hauteur de ce qu’on attendait!!

Ca y est. J’ai terminé de lire « les fous du Verdon ». C’était un beau voyage dans mes jeunes années.
J’ai beaucoup été au Verdon de 1978 à 1982 et j’y ai grimpé plus de cent voies. En lisant le bouquin, j’ai trouvé et retrouvé une multitude incroyable d’anecdotes, les granges puis le camping sauvage. J’ai même retrouvé des petites histoires auxquelles je ne m’attendait pas comme c’elles des pérégrinations des « gangs » des toulonnais et des cardis.
Cette lecture m’a donné l’occasion de faire un petit échange de mail avec Marco (que certains surnommaient Trousmuche à l’époque) pour évoquer quelques rares petites imprécisions du livre.
Tout ce remue-ménage dans mes souvenirs m’a donné envie de vous parler d’un endroit peu évoqué dans l’ouvrage. C’est le centre UCPA de Sormiou.
A l’époque, on était pas très regardant sur les diplômes et bon nombre de grimpeurs du Verdon, sudistes et nordistes, se retrouvèrent moniteurs d’escalade , accueilli par Paulo Chiquet, le directeur du centre de l’époque avec pour seul diplôme, une solide réputation de grimpeur. C’était souvent Gérard Gsegner (Graton) qui nous trouvait ces petits boulots. Durant les étés d’étudiant où j’ai « œuvré » à Sormiou, j’ai eu l’occasion d’avoir pour collègues de boulot de nombreux grimpeurs dont Claude Vigier, Patrick Bestagno, Michel Suhubiette, Serge Koenig, Philippe Cabé, Philippe Collin, Olivier Letaroully, Norbert Apicella, Bruno Douillet et son copain Fred qui s’est malheureusement tué alors qu’il s’adonnait à une de nos mauvaises habitudes de l’époque qui était d’accompagner les cordées de stagiaires en solo intégrale. Et puis, il y avait le charismatique Christian Guyomar qui m’emmenait le dimanche, seul jour férié, faire une promenade sur son petit voilier. Je me demande ce qu’est devenu Christian ?
:rolleyes:

Ca y’est je l’ai fini. J’ai adoré ce bouquin, il m’a captivé et il m’a vraiment donné envie de découvrir à fond ce Verdon où je n’ai mis les pieds qu’une petite douzaine de fois.
Excellent : merci Barney ! Je viendrai au prochain Vertigo si y’a pas manif contre les balcons du Mercantour !!!

A ceux qui l’ont lu : quelle ressemblance avec le Camp IV de Steve Roper, notamment en ce qui concerne l’ambiance du lieu?

Posté en tant qu’invité par herve:

Je pense que la ressemblance tient à quelques facteurs : pour les deux sites, des parois qui posent un défi novateur dans le niveau des difficultés abordées et leur continuité, une jeunesse parfois marginale et donc un peu excessive, en rupture des valeurs sociales de l’époque ou en recherche d’une intégration à venir.

Et le même rôle moteur de ces deux sites dans l’évolution de l’activité, avec probablement la même différence d’échelle que pour les parois de l’un et de l’autre.

On peut d’ailleurs s’amuser à trouver des voies dont l’ouverture à joué un rôle similaire dans les deux sites, par exemple le Nose et les Enragés, toutes proportions gardées bien sûr…!

Posté en tant qu’invité par herve:

" l’ouverture a joué…" c’est mieux, non ?

Posté en tant qu’invité par hugues05:

[quote=« HS, id: 826491, post:53, topic:80874 »]Ca y est. J’ai terminé de lire « les fous du Verdon ». C’était un beau voyage dans mes jeunes années.
J’ai beaucoup été au Verdon de 1978 à 1982 et j’y ai grimpé plus de cent voies. En lisant le bouquin, j’ai trouvé et retrouvé une multitude incroyable d’anecdotes, les granges puis le camping sauvage. J’ai même retrouvé des petites histoires auxquelles je ne m’attendait pas comme c’elles des pérégrinations des « gangs » des toulonnais et des cardis.
Cette lecture m’a donné l’occasion de faire un petit échange de mail avec Marco (que certains surnommaient Trousmuche à l’époque) pour évoquer quelques rares petites imprécisions du livre.
Tout ce remue-ménage dans mes souvenirs m’a donné envie de vous parler d’un endroit peu évoqué dans l’ouvrage. C’est le centre UCPA de Sormiou.
A l’époque, on était pas très regardant sur les diplômes et bon nombre de grimpeurs du Verdon, sudistes et nordistes, se retrouvèrent moniteurs d’escalade , accueilli par Paulo Chiquet, le directeur du centre de l’époque avec pour seul diplôme, une solide réputation de grimpeur. C’était souvent Gérard Gsegner (Graton) qui nous trouvait ces petits boulots. Durant les étés d’étudiant où j’ai « œuvré » à Sormiou, j’ai eu l’occasion d’avoir pour collègues de boulot de nombreux grimpeurs dont Claude Vigier, Patrick Bestagno, Michel Suhubiette, Serge Koenig, Philippe Cabé, Philippe Collin, Olivier Letaroully, Norbert Apicella, Bruno Douillet et son copain Fred qui s’est malheureusement tué alors qu’il s’adonnait à une de nos mauvaises habitudes de l’époque qui était d’accompagner les cordées de stagiaires en solo intégrale. Et puis, il y avait le charismatique Christian Guyomar qui m’emmenait le dimanche, seul jour férié, faire une promenade sur son petit voilier. Je me demande ce qu’est devenu Christian ?
:rolleyes:[/quote]

Christian était (aux dernières nouvelles avec un ?) en Nouvelle Calédonie …

on m’a dit, il y a peut de temps: en Nouvelle Calédonie … Sur un voilier :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par ANNE-MARIE:

[quote=« HS, id: 865669, post:59, topic:80874 »]

on m’a dit, il y a peut de temps: en Nouvelle Calédonie … Sur un voilier :)[/quote]
Je viens de tomber sur ces 3 pages un peu par hasard et souvenir souvenir , j ai fait 2 stages a sormiou et j ai bien connu sege, philippe, bruno ,fred et paulo.Habitant a marseille j ai eu l occasion de les voir souvent et je garde de cette periode que du plaisir aussi merci du petit rappel
anne marie