Pourquoi, dans les déterminants qui poussent les uns(es) et les autres vers des métiers, survaloriser la pression socio-culturelle et les représentations stéréotypées en évinçant quasi systématiquement l’influence des motivations personnelles, les choix de vie individuels et rationnels ?
Dans ma région, l’INSEE releve 119 métiers qui sont à plus de 90 % exercés par des hommes. Il s’agit notamment des exploitants agricoles, artisans de tous secteurs, conducteurs routiers, ouvriers du bâtiment, chefs d’entreprises, ingénieurs. En termes d’effectifs, le métier prédominant, le moins féminisé, est celui de conducteur routier.
Qu’elle instance pourrait dissuader les femmes de passer le permis super lourd ? Je pense que personne n’imagine plus en 2014 qu’une femme serait moins capable qu’un homme de conduire un bahut ou d’etre plombier.
Idem pour faire guide. Cette profession qui peut paraitre valorisante pour un homme ne l’est pas forcément pour une femme.
« Le monde de l’outil n’est pas féminin », c’est la prise de conscience un peu amère qu’avait fait en son temps la Ministre du droit des femmes Yvette Roudy qu’on ne peu guere suspecter de ne pas avoir voulu défendre la cause féminine.
Perso je partirais autant en confiance dans une grande voie difficile avec une guide qu’avec un guide.