Posté en tant qu’invité par Aime elles’F:
Mouais …
Faut voir.
On a quand même vu des arguments quasi délirants, non ?
- Sur la forme des organes génitaux externes, lesquels, es qualité, ne seraient pas compatibles. Ils le sont bien plus, à l’évidence, pour nettoyer la nuit les bureaux de ces beaux messieurs. Il vaut mieux que je ne poursuive pas : ma tension (artérielle) est déjà montée d’un cran.
- Sur le fait que les femmes du fait d’un sentimentalisme exacerbé, n’aimeraient pas mourir avec des enfants en bas âge (alors que les hommes, les vrais, c’est franchement un truc qui les motive : mourir vite, si possible avec de jeunes enfants à charge).
- Sur le poids de l’assureur … Quelle rigolade ! Quelle que soit la forme des organes génitaux, il y a de quoi se pisser dessus de rire, je trouve. Vous savez quoi : je préfère sensiblement être assuré par une personne - homme ou femme - de 60 kg sachant un peu de quoi il est question, plutôt que par je ne sais quel mastar de 90, qui sortirait d’une salle de musculation, et qui n’aurait jamais en tendu parler d’un truc : la technique, ça s’appelle.
- Un argument délicat et subtil du bien dénommé zobi : les femmes ne se sentent pas très motivées pour la profession d’éboueur … Laquelle, à l’évidence, présente de saisissants rapports avec celle de guide. Si j’avais un moment à perdre, il serait amusant de « déconstruire » cette affaire émonctoire et excrémentielle, de comprendre d’où elle vient, et où elle veut mener les femmes.
Je n’ai pas un moment.
Je n’en sais rien.
Je te raconte ce que j’ai vu et appris dans ce musée.
Pour ce qui est de la prégnance du machisme dans la société suisse, je n’ai aucune information, aucun préjugé.
Mais pour le CAS, c’est un « post-jugé », en regard des faits, des dates, des témoignages.
En fait, il est peut-être plus intéressant que je ne le croyais, ce musée alpin de Berne.
Je rappelle la puissance incroyable des témoignages de ces femmes de caractère, guides ou non, qui ont su montrer que la foufoune ne constitue pas un obstacle à la pratique de la montagne en tant que professionnelle. Hormis, il faut le croire, dans la tête de ces messieurs.
Par ailleurs, je suis bien content de voir les initiatives qui ont été décrites par quelques uns. Les choses changeront sûrement, grâce à eux. Si j’osais, je les remercierais, au nom de tous ceux qui, comme moi, pensent que la présence des femmes est une bénédiction.
En tout et pour tout.