Les Concluses : un déséquipement qui va faire boule de neige?

tu n’as pas que tord…
Mais les chasseurs peuvent ne peu déranger les oiseaux rupicoles, car ils pratiquent assez loin d’eux, alors que le passage des grimpeurs juste à coté du nid va provoquer l’abandon de celui ci et donc la mort de la couvée…

[quote=« dans le guide des Sites Naturels d’Escalade de France, Daniel TAUPIN »]La vogue de l’escalade, le nombre croissant de ses pratiquants et l’ouverture de nouvelles voies constituent déjà pour de nombreuses espèces une menace réelle, à prendre au sérieux.

Le varappeur qui dérange par ignorance un faucon pélerin ou un aigle de Bonelli durant la période où il couve compromet la survie de rapaces rares ; peut-être ne se rend-il même pas compte de son intrusion et de la fuite de l’oiseau. Plusieurs heures peuvent s’écouler avant que celui-ci ne regagne son nid et les oeufs seront froids, définitivement stérilisés. Plus tard en saison, les jeunes faucons seront la proie des corbeaux, moins génés par la présence de l’homme et rendus plus hardis par l’absence des parents. Le risque n’est pas seulement les fait des escaladeurs : des promeneurs trop curieux et impridents, des photographes en mal d’images « rares », des deltaplanes peuvent aussi provoquer de graves perturbations.

Rares et menacées

Ainsi, de rares qu’elles étaient, certaines espèces deviennent aujourd’hui rares et menacées. Aussi, c’est dans un large consensus entre les grimpeurs et ceux qui ont pour tâche de protéger ces espèces qu’elles pourront survivre et que les grimpeurs continueront à exercer leur activité.

La plupart des espèces d’oiseaux et mamifères qui vivent et nichent dans les falaises sont protégées par la loi qui précise :

"sont interdits la destruction ou l’enlèvement des oeufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, la naturalisation des espèces protégées, qu’elles soient vivantes ou mortes, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat ".
(Loi du 10 juillet 1976 et arrêtés du 17 avril 1981 précisant la liste des espèces protégées ; JO des 19 et 21 mai 1981).

Agir ensemble

Si nous désirons que le faucon pélerin, le vautour fauve, le vautour percnoptère, l’aigle royal, l’aigle de Bonelli et autres rapaces vivent, c’est tout d’abord par simple respect de la vie qui existe et qui se manifeste, dans la diversité de ses formes, sa richesse. Ce même principe ne peut que nous faire respecter notre désir de liberté verticale.

Vous qui oeuvrez depuis quelques années à « libérer » l’escalade, dans la recherche d’un pratique la plus pure possible, aidez-nous à protéger ces symbolesd’une vie qui résiste mal à l’artifcialisation de son milieu.

Nous ne désirons pas rester les bras croisés à vous regarder grimper et à voir les rapaces disparaître. Nous ne voulons pas non plus nous battre pour faire appliquer des lois répressives. Nous espérons trouver avec vous une solution concertée.

Des conseils

Savoir :

que de janvier à juillet la plupart des animaux habitant les falaises sont en période de reproduction et que les plus rares sont souvent dans des endroits les plus reculés ;
que certaines falaises sont connues pour les espèces rares qu'elles abritent et que d'autres sont interdites.

Ce qu’il faut faire :

prendre contact avec les associations régionales ;
être discret sur le terrain, silencieux et ne pas laisser de traces de son passage : la survie des espèces dépend de vous.

Ce qu’il ne faut pas faire :

grimper n'importe où et n'importe quand sans se renseigner auparavant ;
arracher ou brûler la végétation ;
laisser des traces derrière soi ;
dans les grottes et les avens, déranger les chauves-souris et les oiseaux.[/quote]

Posté en tant qu’invité par ubaye40:

quid des coups de feu,aboiements et autres hurlements pdt la chasse??
rupicole toi même!!
ubaye40
nb: pour l’abandon du nid jsuis pas convaincu!

Sur quoi te bases tu ? tu es ornitho ?

Pas sûr qu’Ubaye40 soit ornitho mais au moins il a une vie en dehors du forum, lui ! :lol:

l’argument des écolos ornithos pour justifier leur acharnement servent surtout à emmerder les grimpeurs … perso j’ai eu dans une falaise un nid de faucon entre deux voies et les grimpeurs on continué à grimper sans que jamais le nid soit abandonné, on a même été photographier les petits en rappel à l’époque … donc les affirmations ornithos partisanes … bôf!

Chaque espèce est différente certaine pourront supporté des passages assez près du nid , d’autres abandonneront le nid illico .
Le problème c’est que la grande majorité des grimpeurs ni connait rien et n’en a rien à faire… (en restant soft)
En conclusion de l’autre coté du miroir on à des gens généralement avec beaucoup de temps libre assez pointus sur le sujet.
Et on s’étonne de perdre des falaises …
Quelques léger aménagement, 2 ou 3 voies de bloquées et 2 sous de jugeote permettent généralement de continuer à grimper.

Bon une info qui sera diversement appréciée. Bob a bien dit qu’il se foutait royalement de savoir si le déséquipement du site était justifié ou pas vu sa haine viscérale des oiseaux, je ne fournirai donc pas, comme il le demande, des explications, y compris sur les erreurs que j’ai pu lire dans d’autres messages. Toujours est-il que je me suis renseigné sérieusement sur la pertinence et la réalité du déséquipement: il aura bien lieu et les atermoiements de quelques irréductibles refusant de comprendre ce qu’il se passe n’auront aucune incidence sur la chose. Bonne soirée à tous. :slight_smile:

[quote=« épicétou, id: 1622664, post:24, topic:143312 »]

Pas sûr qu’Ubaye40 soit ornitho mais au moins il a une vie en dehors du forum, lui ! :lol:[/quote]
Touché… :confused:

reste à éliminer les écolos ornithos crétins qui nous gonflent grave avec leurs piafs adorés

Posté en tant qu’invité par Flo01:

Dans tous les problèmes de disparition d’espèce, il y a une notion de facteur limitant.

Il est évident que pour les rapaces rupicoles en France ce n’est jamais l’absence de site de nidification qui est la cause de la raréfaction mais essentiellement la diminution de la quantité de proies.

Cette dernière est essentiellement due à la destruction des milieux par l’urbanisation et aux pratiques agricoles (pesticides, remembrement, …).

Les ornito ne sont pas stupides et ils le savent. Seulement comme il ne peuvent pas faire grand chose face aux deux sujets précédents, ils travaillent à l’interdiction de l’escalade afin d’avoir l’impression d’agir.

C’est assez humain et très classique dans les problématiques environnementales.

Le principal facteur limitant dans les conflits d’usages en escalade c’est principalement l’incapacité des 2 parties a pouvoir discuter ensemble … : ses fumiers de grimpeur , ses connots d’écolos …

Au bout du compte il y a quand même quelques lois dans notre beau pays et une des 2 parties sait beaucoup mieux en faire usage que l’autre :lol: et hop biotopes, interdiction et malheureusement déséquipement, puis la communauté grimpante s’en étonne…
En tant que gestionnaire de falaise je m’occupe du panneautage pour les limitations d’accès au voies et je suis en étroite relation avec les ornithos qui veillent au bon déroulement des couvés, il y a 10 ans j’étais dans le déni complet de ce genre de comportement avec une attitude proche de certain post lu plus haut en gros: « il nous font chier ses p***** de piaf »
Conclusion de ses année la: beaucoup de falaise perdu ou le chemin sera encore long pour pouvoir un jour regrimper dessus.
Il faut être acteur de ses réglementations, on équipent des sites, on entretien ceux déjà existant et on ne seraient pas foutu d’aller poser 3 panneaux pour limiter pendant un temps variable selon les espèces la pratique de notre activité?
Des concessions il faut savoir en faire.

[quote=« Flo01, id: 1624533, post:30, topic:143312 »]Dans tous les problèmes de disparition d’espèce, il y a une notion de facteur limitant.

Il est évident que pour les rapaces rupicoles en France ce n’est jamais l’absence de site de nidification qui est la cause de la raréfaction mais essentiellement la diminution de la quantité de proies.

Cette dernière est essentiellement due à la destruction des milieux par l’urbanisation et aux pratiques agricoles (pesticides, remembrement, …).[/quote]

Bon là je ne peux pas laisser dire ça: cette idée est celle qui sévissait il y a encore dix ou vingt ans, on sait maintenant qu’elle est fausse; par exemple l’Aigle royal est une espèce en expansion (mais toujours menacée). Concernant l’Aigle de Bonelli les ressources alimentaires ne sont pas en cause (et les pesticides non plus, la situation a bien évolué de ce côté, cf. la reconquête par le Faucon pèlerin d’anciens territoires), et oui les sites de nidif sont un vrai problème. Les sites favorables sont restreints, une bonne connaissance de l’oiseau et son histoire le montre. Ce n’est pas pour rien que de nombreuses falaises n’ont jamais été occupées depuis au moins deux siècles (avant on ne sait pas vraiment)… Reste que le principal fléau pour cette espèce reste le tir (et dans une moindre mesure les électrocutions, et la trichomonose, mais ça c’est naturel)

Même quand c’est toujours dans un seul sens?

Posté en tant qu’invité par ykltf:

[quote=« Bob, id: 1622670, post:25, topic:143312 »]

l’argument des écolos ornithos pour justifier leur acharnement servent surtout à emmerder les grimpeurs … perso j’ai eu dans une falaise un nid de faucon entre deux voies et les grimpeurs on continué à grimper sans que jamais le nid soit abandonné, on a même été photographier les petits en rappel à l’époque … donc les affirmations ornithos partisanes … bôf![/quote]

il y a eu aussi le cas classique d’une falaise avec un piaf juste à coté d’une voie / les grimpeurs le savaient et n’y grimpaient pas quand le zoziau y nichai / puis un jour, avant la nidification, on a vu débarquer des ornito avec leur attirail / alors plutôt que voir la falaise interdite, les grimpeurs ont cimenté le trou, et la bestiole est allé ailleurs …
merci les piaf mans … :lol:

[quote=« jacquesb, id: 1624577, post:33, topic:143312 »]

Même quand c’est toujours dans un seul sens?[/quote]

Pourquoi cette question ? Compte (encore faut-il les connaître) les falaises « interdites » et celles autorisées avec des espèces protégées dedans, le ratio risque de t’étonner.

Effectivement c’est toujours dans le même sens, on pratique un sport de pleine nature mais on ne veut pas trop de nature dans notre pratique un peu étrange non?

Résonnance avec la problématique réunionnaise du moment.
Posture de surfeurs locaux : on veut continuer à surfer par amour de « notre » nature. Les requins nous en empêchent. Butons les requins.

LA solution …
Quand un piaf niche dans un site de grimpe et nous pourrit la vie durant qq mois … il a la loi pour lui … on doit reculer!
Par contre … s’arranger pour que ça ne se reproduise jamais! Branche en travers de l’aire ou nid, pierre posé voire sikatée … (dur de pondre après)! Le tout c’est de décourager les piafs de venir squatter les falaises équipées … c’est la guerre entre les écolos ornithos et les grimpeurs … il faut le vivre comme ça si on veut avoir droit à exister autant que leurs piafs sacrés! Pas de bons sentiments … avec les écolos ornithos ça ne sert à rien, ils ne veulent pas partager!

Excellent: étant donné que la destruction (et j’imagine que tu feras ça bien planqué pour pas te faire choper, le courage de ses opinions c’est quand même assez compliqué :wink: mais fais gaffe les méchants ornithos font des surveillances des sites sensibles !!) d’habitat d’espèces protégées est puni par la loi tu es alors certain qu’il n’y aura plus aucune possibilité de négociation, qu’il y ait un piaf ou pas dans la falaise, tu donnes alors un argument supplémentaire à ceux que tu hais tant et l’interdiction sera à coup sûr définitive et permanente… :rolleyes:

si j’en chope un … le rêve :lol: il a intérêt à courir vite! Les ornithos écolos sont à combattre comme les cancrelats!