Posté en tant qu’invité par Flo73:
gronivo a écrit:
Je veux simplement faire part d’une aventure vécue tout en
voulant dire: « ça n’arrive pas qu’aux autres »…
Tu as tout à fait raison, mais Chu a raison aussi de souligner que ce n’est pas seulement au second de penser à faire le noeud au bout de la corde, on devrait systématiquement le faire avant de démarrer en tête dans la voie.
Comme, on devrait toujours jeter un oeil sur le noeud d’encordement de son coéquipier.
Bien des accidents seraient évités si on avait un peu moins confiance dans son assureur. On n’est jamais totalement à l’abri d’une étourderie, mais que les deux soient étourdis en même temps, ça devient déjà beaucoup plus improbable si les deux sont des grimpeurs conscients du danger.
J’ai déjà rappelé à l’ordre mon compagnon de cordée pour son noeud pas terminé, pourtant ça fait bientôt 30 ans qu’il grimpe sans le moindre pépin, et lui, il m’a arrêté aussi notamment, parce que je partais sans dégaînes.
Mais c’est vrai que je suis un peu comme toi après ta chute, puisqu’il m’est arrivé le même genre de chose, je suis très sensibilisée à ce genre de problème ce qui fait que sur les manips, même avec mon habituel coéquipier avec qui je grimpe depuis 12 ans, tout ce que je peux contrôler, je contrôle sauf quand je grimpe, car là, on ne pourrait pas grimper sereinement si on n’avait pas une confiance absolue.
Mais par contre, si je grimpe avec un assureur que je connais peu, ou en qui je n’ai pas trop confiance, je ne vais que dans des voies où je suis quasiment sûr de ne pas voler et je regarde régulièrement comment il m’assure.
Mais, je sais très bien, que malgré toutes ces précautions, je ne suis pas à l’abri d’une défaillance humaine, la mienne ou celle d’un autre seulement, je pense que le fait d’avoir conscience qu’on peut tous faire une erreur, ça limite un peu les risques.