En effet on ne pratique pas la même activité.
Pour moi c’est ce qui fait la différence entre un montagnard amoureux de la montagne et un skieur amoureux du ski.
Un peu provocateur certes mais je sais que tu n’as pas peur et réponse à tout donc je me permets
Le ski, c'est surtout pour…
Je dois être vraiment chanceuse alors car sur toutes mes sorties de ski rando je pense qu’il y en a moins de 5 ou la neige était vraiment infame…
Dans les Pyrénées dès qu’il y a plus de 10cm à 2500 c’est des conditions idylliques.
Faut s’entendre sur de la neige infâme. Pour moi de la moquette de printemps, c’est infâme. De la bonne neige, c’est 1m de poudre qui te passe au dessus de la tête quand tu skies.
Vraiment infâme, on va dire de la neige traffolée gelée au point d’être inskiable, ça arrive assez souvent en altitude.
Oui mais en même temps, si tu ne ski que lorsqu’il y a un mètre de poudre, tu ne dois pas souvent les chaussés (même dans les Alpes) et en plus, avec des BRA de 4/5 à moins de le faire sur du plat, mais là, ce n’est plus du ski il faut pousser sur les bâtons pour avancer.
Bon !! sur ce, je vais me coucher demain j’ai montagne, peut-être sur les planches et nos quelques centimètres (c’est moins dangereux)
6 messages ont été scindés en un nouveau sujet : Et vous, les champignons ? (Digression sur Les skis, c’est surtout pour)
On dit skier en morse … Trait point trait trait point trait point point (!) …
Pareil pour moi. Je ne dirais pas Mach 2 car je ne descends pas aussi vite que Bubu, mais le plus vite possible : la vitesse, la capacité d’enchaîner et s’adapter sur des obstacles que tu découvres au fur et à mesure de la descente sans temps mort, surtout en milieux complexes de type barres ou forêt est aussi un marqueur d’aisance, et participe de l’état de flow … Hautement satisfaisant !
Et comme @anakreenskyrider, je ne trouve pas que la mauvaise neige soit si présente dans ma pratique, c’est même plutôt rare.
Tout est dit je crois. Avoir le meilleur niveau physique et technique possible permet d’atteindre le plaisir dans plus de conditions. Et savoir profiter de l’instant présent est une condition importante pour ma pratique.
Sinon, pourquoi, pour qui se faire c**** ? Par exemple, malgré quelques années en club de ski de fond dans les années lycée, j’ai fini par totalement arrêter le skating pour revenir à l’alternatif. J’arrive mieux à atteindre un état de plaisir, surtout parceque je peux être attentif à ma technique tout en gérant l’effort physique sans m’arrêter. Ce que je n’arrivais pas (plus) à faire en skate. C’est aussi qu’on a de très bons skis d’alternatif depuis quelques années sans besoins de fart de retenue … Les erreurs de fartage rendaient la pratique inchiable en ski alternatif.
@Bacchus, j’ai coché le meilleur à la montée et le meilleur à la descente !
Certes, j’aime bien aller en montagne, mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps …
Je me sens moins seul !
Avec une neige idyllique, une neige de cinéma, comme on dit, on pourra me surprendre à faire des conversions parce que fatigue, parce que sac lourd, et encore 3 jours à en baver pour ce raid qui n’en finit pas dans le mauvais temps et que je n’ai plus envie d’être là, et je veux arriver au refuge sans casse même à la frontale… là où dans d’autres circonstances je me serai gavé de plaisir, en virages et en vitesse.
la descente, non. Ça fait mal aux pattes, mes genoux n’ont plus 20 ans.
J’hallucine de lire ça.
Mais bon. Chacun son truc.
Il y a vraiment beaucoup de diversité dans les amateurs de montagne.
Perso je suis un fan de descente et de caillasse à n’en plus finir (ce qui m’empêche pas de râler comme un putois sur le moment mais j’y reviens toujours)
Et moins j’ai besoin de matos mieux je me porte
+1
Donc pas de skis
Tu ne te balades jamais dans la neige ?
Le ski est quand même une très ancienne invention, on ne peut pas dire qu’il s’agit d’un outil sorti de nulle part par une start-up pour créer un besoin. Skis… raquettes… même combat.
Je suis lorrain donc oui des fois. Et haut savoyard donc encore oui.
Oui je sais le ski c’est un moyen traditionnel de se déplacer. Comme l’était aussi dans mon petit coin de Haute-Savoie le paré.
Mais bon je ne suis pas né au XIX ème et puis de toute façon le ski de rando d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ça
J’aime la montagne en liberté.
Les skis, la doudoune les machins, les crampons corde piolet ça me fait pas/plus rêver.
Ce qui me fait rêver c’est aller où je peux le plus haut possible sans trop d’équipement et éventuellement seul. Donc oui. Plutôt l’été. Même si j’adore la neige. Plutôt pour sa beauté. Donc fraîche et abondante l’hiver, ou sous forme de glacier l’été. Mais d’un peu loin.
J’ai des plaisirs plus simples : où je veux, quand je veux.
Donc parfois il faut des outils (une veste, un sac de couchage, 2 skis, un baudrier, un burin… ça dépend), et parfois un certain niveau. À moi de chosir si je fais l’effort de m’équiper, de m’entraîner, pour me faire davantage plaisir, ou plus exactement pour faire tomber des barrières et ouvrir le champ des possibilités.
Mais je ne critique pas ton approche
Je donne la mienne qui m’est toute personnelle, et sans doute minoritaire ici.
(et sans doute aussi imposée par la réalité de mon niveau technique mais je crois que gamin j’ai rêvé d’être en montagne mais pas forcément harnaché jusqu’au cou… Donc ça va je me sens en accord avec moi même même si j’aurais préféré être capable de faire la face N de l’Eiger en solo et en slip dans l’absolu)
Marrant, j’ai l’impression d’être beaucoup plus libre à ski qu’en chaussures. En ski tu vas où tu veux, pas besoin de chemin.
A pied aussi pas besoin de Chemin
du coup ça rentre dans l’alpinisme, et y’a le même problème de matériel, technique, harnachage…
Ou alors, c’est du ramassage de champignons ?