Le ski, c'est surtout pour…

on va dire que sur 1500 D-, y’a 200m qui sont bons :grinning:

Y’a pas de mauvaises neiges, y’a que de mauvais skieurs.

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Mais bizarrement dans les sorties, les conditions sont toujours notées « excellentes » ou « bonnes » (ou 5*)…
Comme ils la vivent, comme ils la racontent, c’est intemporel.

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Tout à fait. Pour moi soleil, belle sortie et risques d’avalanche faible, c’est des bonnes conditions. L’état de la neige rentre pas en compte, je ne fais pas du ski de rando pour avoir de la bonne neige.

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Ok, ben on ne pratique pas la même activité du coup.
Car perso je fais du ski de rando principalement pour avoir de la bonne neige pour pouvoir descendre à mach 2 ! C’est un peu la base.
Ou au moins j’essaie de viser la meilleure neige.
Je renonce donc à des itinéraires qui me font envie, qui sont en conditions stables mais en mauvaise neige.

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ok. Perso je m’en fiche un peu, je fais du ski pour faire une jolie sortie avec des jolis paysages.
Généralement plus on va haut et plus c’est beau.

Si je veux manger de la poudre, je vais faire du hors piste/ sur piste en station.

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J’ai parlé de bonne neige, pas de trafollée/croutée ou de carrelage en neige à canon…

Il manque l’option : « les skis ne sont qu’un moyen d’évoluer en montagne, juste un outil supplémentaire à disposition. »

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oui, de la bonne neige. Ça arrive quelques fois dans l’hiver, 1m de poudreuse, du coup ça vaut le coup d’aller jusqu’à Saas Fee ou Zermatt en profiter.

La neige à canon, je la laisse aux touristes.

L’important, c’est une course qui me plaît. Si les conditions sont bonnes, tant mieux, sinon, je m’en accommode.

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Même pour descendre dans de la neige à genou (mais stable) ?

Pourquoi vouloir descendre à Mach 2?
Pour moi le ski de rando c’est pour randonner, profiter du lieu, du paysage, pas pour être en bas le plus vite possible.

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Comme dit plus haut :

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Les skis c’est surtout pour revenir à l’endroit où on les déchausse et où on les pose. Un peu comme le vélo.

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à la cave ?

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pour la petite anecdote / expérience perso:

la première fois que j’ai vu un skieur de rando c’était chez moi dans les Pyrénées il y a 30 ans. J’avançais péniblement à pied avec la poudreuse jusqu’à l’entrejambe pour aller chercher la goulotte du jour. Et alors je vois cette espèce d’elfe qui me dépasse sans s’enfoncer dans la neige, juste en glissant sur ses skis…

Du coup je me suis dit que je voulais la même chose pour arriver à ma goulotte plus vite et moins fatigué. Et j’ai appris à skier comme ça, en montagne, comme un moyen d’approcher le but du jour (sommet ou itinéraire d’escalade). Et pour la descente on verra bien.

Du coup de gamelle en gamelle, sans jamais poser mes lattes sur une station de ski (cette aberration, viol de dame Nature pour le plaisir des riches!)… j’ai fini pour apprendre à tenir debout dans les pires neiges et arriver sain et sauf à ma voiture.

Bien plus tard j’ai fini par skier en station, toujours en fin de journée après avoir mendié un forfait usagé dans le parking à quelqu’un qui partait déjà… Et quelle ne fut ma joie et ma surprise de constater que c’était vachement plus facile quand la neige était bien damée ! Soudain, d’un jour à l’autre, je savais enfin skier (enfin… dans ma tête)

Aujourd’hui, 30 ans plus tard et après des centaines de milliers de mètres de dénivelé skiés… je préfère quand même descendre en parapente :slight_smile:

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Étant donné que la neige actuelle tombe tracée , seule la randonnée permet de s offrir le plaisir de déboucher au sommet d une pente vierge de toute trace impure ( forcément si ce n est pas les miennes ) :slight_smile: et de s’offrir un moment de plénitude absolue dans le déroulé soyeux de cette pente parfaite.

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Assez partisan de ce point de vue.
Si c’est sec je fais de la chaussure, si c’est glacé je fais du crampon, si c’est enneigé je fais du ski.
Un bon moyen de déplacement, plutôt efficace, et accessoirement ludique.
Mais ce que je préfère avant tout dans cette activité hivernale, c’est étaler mon matos, non sans une légère pointe d’arrogance, (comme ma bagnole) et aussi bien montrer Ma trace, celle de descente hein, parce que celle de montée, je me suis bien enfilé dans les rails à la queuleuleu. Et là c’est comment dire, gavage, 5*, orgasme, pow, hold up, la journée à ne pas rater…

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Chacun son kiff!

C’est majeur quoi.

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