Le proba à + de 1000€

ah! Un point Godwin. Après le point Sarko. Il ne manque le point Rouhling ou le point Durif.

ils ont réussi le proba sans endormir le jury, sans retoucher de prises ni pipoter ?

[quote=« baghirati, id: 1134625, post:42, topic:108077 »][/quote]

hum, je ne suis pas très fier …

Alors c’est un mauvais calcul de l’état. De manière générale, plus on a un niveau élevé, plus on a un gros salaire, plus on paye d’impôts (même si c’est de moins en moins vrai avec les différents cadeaux faits aux grandes richesses…), et donc plus l’investissement est rentable.
Est-ce à nous d’investir à la place de l’état, sachant que c’est aussi à lui que cela rapporte ?
c’est juste une question…

si l’état fait actuellement des « cadeaux » aux riches s’est pour qu’ils ne s’exilent pas en suisse et qu’il puisse toucher justement des impôts sur leurs revenus, or les riches sont désavantagés à être en France alors l’état à tout intérêt à les taxer un peu moins pour qu’il y en ait plus et par conséquent qu’il touche plus d’argent sur leurs revenus.
L’état n’est simplement plus capable d’investir là dedans, et comme il part du principe que chacun est capable de payer cette somme, alors oui c’est un bon calcul puisqu’il économise 1000€ par guide formé. Alors bien sur il y aura moins de d’aspirants guides candidats mais je pense que cette opération est calculée (je l’espère tout du moins…) pour économiser des sous.

J’apporte ma pierre à l’édifice :

Concernant la formation des pilotes de ligne, je ne vois pas ce que ça vient faire là, d’autant que l’ENAC est publique, et que donc les frais de scolarité sont similaire à ceux d’une école d’ingé (moins de 1000€ par an, sécu comprise).

Concernant le grand discours sur l’école française et sa sélection sur les compétences intellectuelles : depuis quand êtes vous sortis du système scolaire ? Une majeure partie de ceux qui réussissent aujourd’hui ont certes les compétences, mais cela parce qu’ils vivent dans un milieu où leurs parents ont pu les aider ou leur payer des cours particuliers (dont l’efficacité reste à prouver…).

Posté en tant qu’invité par guilibert:

[quote=« ThomasR, id: 1134620, post:41, topic:108077 »]

ah! Un point Godwin. Après le point Sarko. Il ne manque le point Rouhling ou le point Durif.[/quote]

Merci l’ami je vais me coucher moins ignare qu’hier je ne connaissais pas la théorie Godwin, c’est juste que je juge les propos de cette personne très limites mais pour moi c’est pas un combat de coq c’est juste que je réagis à un propos qui me choque et me gonfle légèrement voilà tout.bye.

Posté en tant qu’invité par omanipadmeom:

la question que je pose est la suivante : il est écrit qu’il est obligatoire de dormir à l’Ensa pour cette onéreuse semaine du proba!!!
pourquoi obligé et d’abord est ce qu’une loi ou un texte existe pour obliger les gens à dormir au centre de formation concerné…moi à part pour s’en mettre plus dans la gamelle, j’vois pas trop…manquerait plus qu’on oblige nos clients à dormir chez nous( aller à 50 euro la nuitée… c’est donné…) pour pas ki loupent la 1 ère benne et j’parle pas d’la demi pension…

Il y a manifestement des personnes sur ce forum qui ont trouvé le pays merveilleux où tout est gratis.

Je suggère qu’ils emmenent gratuitement tous ceux qui se sont énervés sur cette discussion le jour où ils seront guides (pour une petite course à 1000 Euros, c’est la moindre des choses).

Posté en tant qu’invité par NPA:

Il s’agit du coût réel de ces formations. Ce n’est pas parce qu’elles sont facturées à 0 qu’elles ne coûtent rien à la société. On a décidé, pour des raisons politiques, que la collectivité devait prendre en charge ces formations. Payer avec mes impôts pour maintenir une école publique de qualité, des collèges publics de qualité, des lycées de qualité et des universités de qualité (ou plutôt, lui donner les moyens de redevenir une école de qualité) : oui. Mais sans oublier que cela a un coût, une valeur. Sans occulter que passé un certain stade (disons, la toute fin du collège, 16 ans), bénéficier du privilège immense de cette gratuité (privilège immense, car malheureusement dans beaucoup d’autre pays ces formations sont facturées aux familles au prix courant, voire plus) ce n’est pas un du, mais un droit accordé parce qu’on en est digne et qu’on en est capable. Les gens sont égaux en droit : mais pour la suite, à chacun selon ses capacités et ses efforts.
Maintenant pour plein d’autres truc l’Etat manque d’argent.
L’Etat (nous) prend en charge une part très importante de la formation des guides (salaire des « profs », bâtiments, structure administrative, etc.). L’Etat est déjà très généreux de faire cela, de prendre en charge disons 95 % de cette formation de guidos, alors il faut vraiment arrêter de se plaindre.

Je maintiens. On va arrêter le misérabilisme et la démagogie. Qu’on me démontre qu’à 20 piges, devenu adulte, tu es incapable de te démerder pour trouver et investir 1000 € sur ton propre avenir personnel (si tu veux devenir guide). Qu’on me démontrer que ces 1000 € correspondent à une quelconque « sélection par le fric ». Tes 1000 € tu es bien capable de te les trouver pour aller grimper, faire de l’alpinisme, t’acheter du matos, etc. Je suis même certain que tu es capable de les trouver pour t’acheter une PS3 une Wii et des jeux que là, pour ce genre de conneries, ça ne te dérange pas de les claquer …

Dire que c’est 1000 € qui te bloquent, c’est de la pure démagogie, comme de dire que les gens qui réussissent leurs études c’est forcément par le piston ou parce que les parents leurs payent des cours particuliers. Bonjour la haine de classe et les complexes d’infériorité. Des gosses de riches parvenus qui se croutent à l’école tellement ils sont cons, incultes et délaissés, malgré tous les cours particuliers payés par les parents, il y en a des tonnes. La sélection dans les études supérieures (relis Bourdieux, observe la réalité) elle ne se fait pas par l’argent, mais par la « culture » au sens large. Dire que la sélection sociale joue, oui c’est vrai, mais c’est par la suite, après les études, surtout après les études d’excellence : mais pas pour entrer dans ces filières. Le gars lambda qui sort de Science Po, sa carrière est plutôt plate ; le fils de ministre qui sort de la même école, on sait pas pourquoi mais il entre direct comme conseiller ministériel dans un cabinet et se retrouve avec un gros piston chez l’Oréal. Le guide lambda qui sort de l’ENSA, même major de sa promo, il va s’installer quelque part en Oisan et il traîne une clientèle quelques semaines par an (j’espère pour lui que ce sera une clientèle de passionnés). Le guide dont papa et fréro sont déjà guide à Cham, il entre à la Compagnie et il a du boulot (et éventuellement des clients très friqués) toute l’année. Idem pour les médecins : il y a ceux, même ayant fait l’internat, qui se retrouvent dans un cabinet lambda (par la force des choses, plus rarement par choix) avec la clientèle lambda qui paye le tarif conventionné, et puis il y a ceux, qui peuvent avoir été beaucoup plus médiocres et n’avoir pas été internes, mais qui appartiennent à la bonne communauté ou ont un apport de clientèle, et qui facturent direct la consultation à 70 € tout en opérant Johnny. Par contre, pour passer le concours de première année de médecine, c’est tout le monde à la même enseigne. Et tant mieux, il reste encore ça.

Ce ne sont pas les fils de d’agents immobiliers, de propriétaires d’inter-marché ou de concessionnaires auto (toute cette France bling bling à la Sarko des commerçants et des escrocs et des diplomates à gourmette) qui peuplent les filières d’excellence de l’enseignement français, mais les enfants de profs des classes moyennes (voire, classes moyennes inférieures vu le salaire misérable des jeunes profs) et les enfants des bataillons de cadres moyens du public et du privé (biais culturel, et non biais financier).

En France, passé 18 ans, si tu ne parviens pas à entrer dans une filière d’excellence (intellectuelle, manuelle, sportive, artistique : y compris manuelle et sportive), ce n’est pas à cause de l’argent, puisque c’est gratuit (entre 90 et 100 %) et, qu’avant, toute la formation scolaire préalable qu’on t’as dispensée est gratuite.
En réalité, si tu ne parviens pas à entrer dans une filière d’excellence, c’est parce ce que tu n’en es pas capable, que tu n’a pas la volonté, la tenacité. Et c’est là où le capital culturel joue : si tu ne sais pas que cette filière existe, tu n’y penses pas. Si ton entourage décridibilise ta chance parce que tenter d’y entrer ça signifie dépasser ton père, ta mère, tes frères, tes soeurs et que tout ça c’est pas facile à vivre, tu auras beaucoup, beaucoup de mal à y aller. Parce que ça te bloque même d’essayer. Dans la vie, les barrières elles sont mentales bien avant d’être financières.
Après, s’inventer des excuses minérabilistes et gauchistes en expliquant que c’est parce que les études « c’est une sélection par le fric » ou « par le piston », c’est de la malhonnêté. Le piston, ça joue mais pour l’après, une fois dans la vraie vie professionnelle. C’est tellement plus simple pour l’ego d’être malhonnête avec soi-même en accusant la « sélection par l’argent » dans les études alors qu’on a tout simplement échoué parce qu’on n’a pas été assez bon au stade de la sélection ou qu’on a raté son brevet parce qu’on perdait son temps à faire des conneries avec ses potes au lieu de s’arracher un minimum pour bosser. T’as pas réussi parce que ce jour là, ou de manière plus constante, et bien tu as été mauvais. Le proba : tu sais pas cramponner, t’es trop moyen en ski, et bien tu fais pas la formation.
Dans l’après, dans la vrai vie professionnelle, t’as pas besoin d’être guide pour devenir un alpiniste de renom. Ni même pour vivre de la montagne. Ni même pour vivre et gagner ta croûte. Tu te fous commerçant, zéro diplôme de rien du tout, si t’es malin tu montes une agence de yoyage, de trekking ou de n’importe quoi et tu peu très bien « réussir ». Après, libre à chacun de juger si c’est plus, ou moins, honorable que d’être guide profession libérale de loisir et faire le commerçant à traîner des clients en montagne.

Avant des 20 piges, parce que tu as la chance de vivre ici, l’Etat (nous) a pris en charge et t’as assuré la gratuité de tous tes frais de la scolarité, de la maternellle au lycée ! Alors pour la suite, pour les études supérieures, ce n’est pas illégitime de consentir un tout petit minimum d’effort financier personnel, surtout quand il s’agit d’une formation plus ou moins oiseuse (telle est mon opinion, compte tenu de formations plus directement utile au pays ou à la population) telle que guidos, qui est une profession libérale de loisir (et non de santé ou des profession libérales régaliennes, telle que les professions du droit ou du chiffre).

Je maintiens. Si tu juges anormal de devoir investir 1000 € sur ta pomme pour devenir guide alors que 95% des frais de ta formation seront payé par l’Etat (nous), alors moi je vais aller au bout de ta démarche. Je considère que c’est anormal que tu factures ta course et te fasse payer par des clients. En effet, comme l’Etat (nous) a payé presque toute ta formation de profession libérale de loisir, et bien nous (qui avons financé l’Etat), on attend que tu fasses gratuitement ton travail. Ca, par contre, j’imagine que ça te choque (pourtant, le vrai socialisme et la vrai gratuité, c’est ça).

Posté en tant qu’invité par Man 555:

Ho NPA tu les brises menu là avec ton cours socio-psycho-eco.

Il me semble que le mécontentement peut être légitime, ce n’est pas pour ça que les candidats ne payeront pas leurs stages.

Si on peut faire confiance à Aspi, 15 000 euros c’est presque deux fois le montant que les stagiaires payaient jusqu’à maintenant. Alors oui, il y a de quoi, je trouve, faire la tronche cinq minutes.

Autrement, es-tu toi même candidat?

Je le suis, humble, après 10 années d’alpinisme en autonomie, je me suis payé tout mon matos etc sans rien devoir à personne (financièrement), j’en suis fier en trouvant ça normal et significatif d’une motivation, je bosse toute la semaine, gagne pas lourd, je me démerde, je tente. C’est la passion de la montagne et les joies du partage d’aventures, modestes ou moins, qui sont plus fortes que l’argent, jusqu’à bien sûr, un certain point.
Tu insinues que la plupart des candidats sont des glandus, je ne qualifierais pas quelqu’un qui se présente à l’ENSA de glandu, ou qui attend la cuillère en argent au bivouac. Désolé. En tout cas pas moi et pas ceux qui me ressemblent (ils sont nombreux). Même si les moyens de chacun varient du simple au je ne sais quoi.

Après si ça coute trop cher et bien je renoncerais, une fois que je serais las ou si je n’y arrive pas. On va pas en faire une thèse sur c2c. La crise est là on le sait, le « pouvoir » est là on le sait aussi, il y a les lésés, les plus chanceux.

Aller bonne poudre, elle est bonne en ce moment, enfin je crois !

Posté en tant qu’invité par Rastaman:

un petit 3 feuilles pour détendre l’atmosphère ?

:smiley:

Vendu!

Posté en tant qu’invité par druide:

Et une fois guide, quelques rotations d’hélico en Valais et les 1000 euros sont remboursé.

Le moins cher, ça reste le té-laid-phérique. Les prix du carburant flambent vraiment, ce n’est plus très rentable de faire de l’héliski.

[quote=« Rupicapra rupicapra, id: 1135509, post:53, topic:108077 »]

Vendu![/quote]

t’es sur?

Parce que la drogue c’est mal.

Viton, sors de ce corps!

De toutes façons, je fume pas, je bois pas, je baise pas.

D’abord!

P’tin t’es pas cool moi je dis ça pour toi qui est jeune et en bonne santé, perso je m’en fou je suis déjà rongé par me mites à fromage.

Roooooh… Mais j’te charrie.

T’inquiètes, je prends pas de drogue.

Et pourquoi des mites a fromage?
À moins que cette fois-ci, ce soit Gruyère qui ait pris possession de toi.

P.S: tu serais pas en train de changer d’avatar?, à tout hasard…

C’est une expression à mon père.

Affirmatif