Posté en tant qu’invité par BlackList:
malopieds a écrit:
<Mais a partir du moment ou tu equipes une voie non grimpable en tete avec le matos trad, ne dois tu pas l’equiper pour supprimer l’expo (mais pas l’engagement) ?>
Il faut prendre l’histoire de l’escalade dans sa globalité. Pour que la grimpe aie un sens, et j’entends par là un autre sens que celui de consommer, il faut qu’elle puisse générer la passion. Je crois que seuls les passionnés peuvent véritablement témoigner de ce qui les motivent. Bruno Fara (pour ne citer que lui) est venu lui-même à l’escalade dans un moment où la pratique générait de grandes émotions. Les raisons qui font qu’il s’est distancié de ces pratiques lui sont propres.
Personnellement, je pense qu’il faut conserver certaines valeurs du passé. Tous les passionnés de grimpe ont eu, un jour ou l’autre, l’envie de se coltiner une « grosse » voie historique… Aujourd’hui elles disparaissent les unes après les autres. On se permet même de les renommer après rééquipement « ad-hoc ». Un jour il ne restera qu’un parc de gymnastique… un grand bac à sable.
<Bien sur mes souvenir inoubliable sont en grandes voies/TA ou fallait pas se coller la galette sinon ça pouvait mal finir … mais heureusement a chaque fois ça c’est bien fini!>
Ca confirme.
<Moi j’aime le TA quand je peux poser les protections, si tu vas a White Horse Ledge tu trouveras de dalles de granite superbes mais avec des runout de 15-20m sans un point et sans la possibilité d’en poser un. Mais ça c’est dans les voies en 4 et 5, parceque faut etre un couillu quand on fait de l’escalade … >
Je connais un européen qui s’est piqué d’ouvrir une voie en dalle au Yosemite. Je crois que c’était à Royal Arches (peut-être à Glacier Point…). Il montait sa première longueur en spitant régulièrement mais en ayant le sentiment de faire assez aéré… sa surprise fût grande, pour ne pas dire pitoresque, lorsqu’il rencontra un vieux gollot de 6mm. On était passé avant lui…
[%sig%]