Ah alors le titre et la discussion ne sont pas clairs.
Le dry dans des voies rocheuses existantes est un scandale
Michel Piola n’est effectivement pas honnête sur ce post oui
Il faudrait effectivement plus parler du respect des pratiques, et non pas de dégradation /« respect » du rocher,…on est finalement pas loin du débat équipé/TA,…
Faut reconnaître que le passage des crampons sur du rocher c’est très laid. Pour ce que j’ai vu autour de Grenoble (gerbier, couloir grange) c’est moche.
Ces voies, bien que classiques en été, sont des bouses donc personne ne s’offusque. Mais personne n’irai faire ça dans la ula…
Après Michel piola parle de manque de culture, pas vraiment vrai car les grands anciens grimpaient en tricouni et ça niquait aussi le rocher ; lire le récit de terray au couloir grange justement !
Moi, c’est sur Mipi que j’ai changé d’avis.
Disons qu’il est dans un mauvais jour…
Supprimé
Soit précis :
On parle d’un croisement de 10m entre mani puliti (voie d’escalade clef en main) et " Basile le crocodile", voie de mixte de 170m avec 6 pitons dont 3 aux relais, et qui utilise 2 goujons d’une voie d’escalade absente des topos à droite de mani puliti.
J’avoue que je n’ai jamais l’occasion d’examiner si les prises qui me servent dans les dernières voies que j’ai pu parcourir sont rayées ou pas, par qui et pourquoi .
J’attrape je serre je tire et je passe et j’oublie
Un verrou de lame en fond de fissure dans du 5c
granitique ça doit pas trop laisser de trace.
Idem pour les pointes de crampon que l’on ne pose pas forcément au même endroit qu’en chausson .
Et je ne demanderai l’autorisation à personne s’il me prenait l’envie d’aller parcourir une voie de mon choix en hiver avec des crampons au pied les engins qui vont bien et même si je dois pitonner.
Et il faut bien que les guides qui vivent de leurs profession à longueur d’année s’adaptent au changement du climat et des pratiques pour faire bouillir la marmite.
Il ne faut pas s’emporter non plus et avoir le sens de la mesure.
Coincer le piolet de temps en temps dans une fissure, surtout en hiver, je n’appelle pas ça du dry tooling, tout au plus de la démerde pour se tirer d’affaire.
Par contre, utiliser systématiquement piolet crampons dans des voies parfaitement propres, sèches et éventuellement équipées, on peut appeler ça effectivement du dry tooling. Bonne façon de flinguer le matos (qui n’est pas fait pour), le rocher et de chercher des complications où il n’y en a pas.
Du coup ici où l’on grimpe autant sur la neige, parfois glace, touffes gelées, fissures plus ou moins remplies de neige… Tout va bien
Suffit de regarder les photos sur mon site…
Plus que de faire bouillir la marmite (pour ça je pourrais continuer de pratiquer les mêmes voies très fréquentées) on peut parler ici de passion pour une pratique de l’alpinisme hivernal qui existe depuis longtemps
J’y passe suffisamment de budget en pitons pour que la démarche ne soit pas mercantile😂
Ben oui, tout va bien ! Pas de quoi fouetter un chat.
Ces sous-entendu n’ont pas place dans cette discussion et sont malhonnêtes, tout comme pour le glyphosate des voies de Barberine ( là, je vais être riche si j’arrive à revendre mes litres d’huile de coude au tarif de la chimie = Robin, vient donc gratter avec moi…).
R.Bonnet ne connait rien de toutes ces affaires. Je n’y répondrai pas.
Tant et pourvu que ça dure ! la cerise sur la gâteau
Suffit s’ouvrir le Labande 100 grande course de mes 20 ans pour le constater. Ça devait y aller côté pitonnage pour les premières hivernales.
Question : est ce que le pitonnage ça raye le rocher ?
Alors la je m’insurge .
Je demande à ce que le préfet instaure des barrières de dégel
Édit : en fait j’aime autant ne pas remettre de pièces dans l’automate, ça n’a aucun intérêt
Peut-être intéressant de relire ce fil : Le dry tooling : mode ou nouvelle discipline de l'alpinisme?
A en juger par l’engouement, il est certain que les encadrants de tous poils sont en quête de nouveaux itinéraires.
Comme dit plus haut, ce qui était occasionnel pour se débrouiller d’une situation en mixte ou en mode hivernal, tend à devenir une pratique codifiée dans l’univers de l’offre des pratiques alpines ; besoin d’un nouveau faire-valoir ?
Ce n’est pas du dry tooling, pas une seule longueur n’est 100% en rocher…
Par contre, « dégrader » une voie ne serait-ce que sur 10% de sa hauteur (15m parait-il, et ces 3 longueurs ne font pas 170m) est suffisant pour montrer l’égoïsme des pratiquants.
Me « rayer » 10% de la carrosserie de ma belle Ferrari, dont je ne suis pas l’heureux propriétaire (tout comme le rocher, dont nous sommes tous co-propriétaires derrière les bouquetins, les chocards, le soleil et le vent) est agaçant.
Labourer 10% d’une piste de ski de fond publique en faisant du motocross est irrespectueux pour les autres utilisateurs.
Se balader en gros sabots sur 10% de la surface d’une piste de curling dégrade le plaisir des joueurs à venir.
C’est juste de la bonne éducation… Alors qu’il suffirait d’aller « jouer » dans du terrain vierge…
C’est du vécu ?
La comparaison est outrancière
Mon fantasme : massacrer 100% d’ une piste de curling dans une station huppé les crampons au pied