Peut-être suis-je un peu naïf, mais je ne comprends pas bien ce que tu essaies de démontrer, exactement (et clairement) ?
Le dernier essai apocalyptique de Yves Cochet
Mais rien du tout.
Il nous apprend juste qu’il y a plus de stations météo aujourd’hui qu’en 1890.
C’est factuel et ça aurait mieux sa place dans le fil dédié « Ce que vous saviez déjà aujourd’hui »
Ben moi ce qui me tarabuste c’est que la montée des températures date de 1900, d’après les schémas que l’ont peut voir. Voire même que la température mondiale remonte depuis 1900 puisque avant elle baissait.
J’y comprend rien à rien en chiffre de tout ce processus mais j’imagine que pour inverser une tendance baissière de la température mondiale avant 1900 il faut que pendant longtemps et bien avant, il y ait eut énormément de CO2 rejeté dans l’atmosphère. Et à cette époque je doute que ce soit anthropique .
Que l’accélération de la montée de la température soit anthropique de nos jours, on nous le rabâche . Mais avant 1900 c’est quand même étrange. Si quelqu’un a une réponse ?.,.
Bonsoir,
1859, le début de l’exploitation industrielle du pétrole aux Etats-Unis :
histoire du pétrole
Est-ce une coïncidence que ça tombe 40 ans avant 1900, donc vers le début de ce réchauffement, sachant que bien entendu, les exploitations ont commencé lentement puis se sons accélérées ?
Bernard
Je m’attendais à cette réponse. Mais cela signifie que avec très peu de rejet et en très peu de temps les quelques usines de cette époque ont modifié le climat mondial?
Il n’en fallait pas beaucoup alors pour que la terre subisse l’influence humaine. Puis avec tout ce qu’on a relâché depuis… sans compter que, sans être grand clerc , la totalité de la masse de pétrole va être consommée …
C’est de l’approximation cette quantification à base de « très peu ».
Tu prends comme exemple une periode charnière qui correspond à la fin du petit âge glaciaire (causes non anthropiques) et au debut des émissions de C02.
Difficile de quantifier l’impact réel des emissions de co2 quand il y a encore un effet en parallèle.
Au final, que doit on retenir ? Que les emissions humaines de co2 ne jouent « pas tant que ça »?
Il paraît qu’en 1991 l’éruption du Pinatubo a provoqué un refroidissement mondial de 0,6°c. On n’a qu’à réveiller quelques volcans pour climatiser cette foutue planète…
Sur les effets potentiels, oui, beaucoup d’ approximation.
Sur la production de pétrole, assez précis (et presque anecdotique avant 1900):
En complément on consommait pas mal de charbon en 1900.
Le tout rapporté à la population mondiale estimée à 1 Milliard d’ habitants à l’ époque… Dont combien ? 100 millions consommaient pétrole et charbon ?
ça refroidit apparemment, mais ça n’ a pas que ça comme conséquences:
En gros on peut rien dire rien sans qu’il n’y en ai un pour te qualifier de climato sceptique c’est ça ?
Donc oui vu le graph de arm13 à cette époque c’est « très peu » par rapport à ce qu’on bombarde de nos jours. mais j’avais pas pensé au charbon . Quoiqu’il en soit, c’est très peu si on ne prend en compte que les rejets anthropiques.
Et comme il y a des baisses et hausses naturelles il y a bien d’autres mécanismes à prendre en compte sur du cours terme. Donc la question est : est ce l’anthropisme qui a inversé la tendance ou c’était une inversion naturelle?
Ce qui n’empêche pas que les rejets anthropiques aggravent gravement la situation.
Si mes souvenirs sont bons, il existe avant 1850 une fraction de co2 atmospherique (40 ppm) non attribuable aux phénomènes naturels non anthropiques connus et possiblement attribuée au développement de l’agriculture et au deboisement depuis le neolithique. Le rechauffement associé serait de l’ordre de 0.5C sur 8000 ans, noyé dans les variations naturelles.
Il n’est pas dit que l’on consomme tout le pétrole present sous terre car celui qui reste est plus couteux à la fois en termes énergétiques et d’investissement (ce qui est in fine kif kif) à extraire. La production de pétrole conventionnel plafonne depuis 2006 , la demande est forte mais les prix restent modérés ce qui rend difficile l’investissement.
Faut pas oublier le charbon.
Comment s’y retrouver, là dedans ? Le seul truc avéré, c’est que les températures auguementent « rapidement ».
Et que l’origine en est anthropique.
Mais je suis d’accord qu’il est difficile de s’y retrouver d’autant plus dans une periode ou l’on revommence à voir du beau jeu à la Beaujoire: est-ce un effet Kita ou Gourcuff? Cela coincide etrangement avec le retour de François de Rugy à Nantes…
Puisque tu parlais de Paris et de 1947, prenons l’exemple de Paris et de son précédent record de 1947.
Paris-Montsouris
40,4 en juillet 1947
42,6 en juillet 2019
J’appelle effectivement ça un record largement battu.
Ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres
L’augmentation des températures urbaines n’est pas faciles a interpréter du fait de l’augmentation de l’urbanisation betonisation
tentons de commencer par le début:
sait on de manière sure à quoi était du le « petit âge glaciaire » ?
plus la pollution… je confirme l’air pesant et difficulté à respirer.
Je crois que c’est l’hiver dernier ou je suis montée à Paris pendant qu’il a fortement neigé . Des bons gros flocons . Et je suis mis à essayer d’en gober avec la bouche. Jusqu’au moment où j’en avale un. La bouche m’a picoté tout de suite. Dégueulasse le flocon. Je ne conseille pas.
A savoir s’il était toxique dès sa formation dans le nuage ou s’il s’est toxifié avec l’air ambiant ? En tout cas bon courage aux parisiens…
Tu commets une erreur dans l’interprétation de la durée de vie.
La durée de vie ne correspond pas à un équilibre (ou un déséquilibre) des sources et des puits, mais simplement au temps qu’il faudrait pour éliminer l’espèce considérée de l’atmosphère.
En d’autres termes : tu imagines l’atmosphère comme un réservoir. Dans la vraie vie, il se remplit et se vide simultanément (sources et puits). Tu fais l’hypothèse suivante : tu coupes les sources, et tu regardes au bout de combien de temps tu va te retrouver avec la moitié de la quantité initiale, en supposant que tes puits restent inchangés.
En d’autres termes encore, la durée de vie d’une espèce chimique dans l’atmosphère est inversement proportionnelle à l’intensité des processus qui la font disparaître de l’atmosphère.
Mais ça reste une notion complètement indépendante de la notion d’équilibre ou de déséquilibre.