Le bon sens montagnard

#137

Et les « montagnards » il y en a de tous les types ! :slight_smile:

( Je vais prendre des exemples un peu extrêmes )

Ça peut être une personne pas née en montagne, qui est tombée amoureuse de cette (ces) dernière (s), et va dédier sa vie à secourir des personnes, vouloir la protéger.

Ou un montagnard aigri, né dans un village de montagne, connaissant bien la Nature, mais alcoolique et toxicomane qui termine par se jeter en bas d’une falaise tellement il déteste la vie et les humains.

En général ce sont juste des être normaux. Comme dans les villes. Il n’y a pas de citadins types. Chacun a ses défauts et qualité. Chacun a sa connaissance de la montagne.

Certains seront spécialistes d’une discipline, certains aimeront que les plantes, certains voudront la performance, d’autres vont vouloir manger de leur travail, certains marcher dans la neige, d’autres grimper des montagnes, faire de belles photos, se retrouver seuls, se retrouver eux-meme, partager des souvenirs avec leur famille, avec des amis … Et je pourrai continuer à écrire à ce propos de heures ( mais il faut bien s’arrêter au bout d’un moment ).

C’est comme les couleurs, il y en a tout pleins ! :slight_smile:

Belle journée à toi !

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#138

Bien le but est d’élargir la communauté à des randonneurs qui découvrent la montagne et n’ont pas les éléments de dissernement entre ce qui relève de la pleine conscience et l’inconscience.
« Pour moi, tout va bien », comme dirait un fou.
Le milieu montagnard est très avisé, les hélicoptères tournent eux, à plein régime pour récupérer, à la pelle les insconscients, 12 à 15 secours le même jour certaines fois, il y a donc un chainon manquant entre ceux qui savent et les touristes.
Après, il est vrai que la montagne demande un certain effort sportif, et c’est ce qui sauve un peu les statistiques, ça sélectionne déjà un peu les profils qui se rendent en montagne .
Cela dit, à aucun moment je n’ai été démotivé, ni eu envie de lever le pied, bien au contraire, je suis de plus en plus addict à la montagne jour après jour mais pour des motivations qui varient au fûr et à mesure de l’apprentissage.

#139

Oui, il n’y a pas beaucoup d’hélicoptères et beaucoup de stations de ski aussi. Et des courses, des stations de descentes de vélos, et tellement tellement d’activités.

Sans oublier les hélicoptères qui doivent apporter du matériel vers de cabanes, faire des réparations. Vraiment, cherche les statistiques, tu verras, c’est vraiment calme dans l’ensemble.

Édit : Et les accidents en montagne ça fait toujours bien dans les journaux, faut aussi prendre ça en compte.

Il y a beaucoup + de suicides que de morts en montagne sur Terre je pense ( des overdoses c’est sur ). Tout n’est pas blanc ou noir. Les accidents de voiture j’avais déjà dit. Et je crois que le nombre de personnes qui glissent dans leur douche est hallucinant.

#140

bien je me suis posé la question également, comment c’est possible d’aller se foutre en l’air dans des endroits où personnes n’auraient eu idée de se rendre, effectivement, je n’avais pas pris en compte la psychologie des gens, certainement que tout ne relève pas de l’erreur technique, il peut y avoir la volonté de la personne de tenter le diable pour voir jusqu’à ça va aller, et également des personnes qui croulent tellement sous les problèmes persos qu’ils peuvent conduire à des erreurs d’appréciations. C’est souvent quelque chose qui revient quand je parle de cela à des alpinismes, quand ils ont trop de tracas, ils ne vont pas aller faire des choses trop risquer.

#141

Il existe des retours d’expérience en rando également. Moins nombreux, mais pas nuls.
https://www.camptocamp.org/xreports?act=other&offset=0&limit=50

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#142

Et même, tu veux dire quoi d’une overdose dans un journal ? Ou des accidents domestiques ou de la route ?

Vraiment, check les statistiques. Ou le classique nombre de personnes qui crèvent de faim, les accidents de travail.

La montagne, c’est calme dans l’ensemble. Et beaucoup de personnes y habitent quand même, donc il y aura aussi pleins d’accidents pas bien graves.

#143

bien je n’en ai pas vu beaucoup sur la randonnée, une lecture journalière du dauphinée finit à se gaver d’info, et de conseils de vigilence des secours.
quand j’ai fais mes 3 incidents, il a été mis diese rando diese car ça ne rentrait pas dans le champs d’observance des accidents.

#144

C’est l’ère de Tik tok maintenant, YouTube et compagnie ! :wink:

#145

oui je n’ai focalisé que sur l’activité randonnée, tu m’as parlé de tout cela déjà, et je n’avais pas pris en compte la dimension dont tu parles.
cependant sur camptocamp, je ne pense pas trop qu’on puisse parler des addictions et de problèmes sociaux car ce n’est pas spécifique à l’actitivité.

#146

J’espère quand même que tu apprécies un peu mieux les récits de la base Sérac. Le Dauphiné pour avoir des vraies infos factuelles, c’est quand même pas vraiment ça.

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#147

bien la base serac, j’ai lu les bilans, car c’est trop spécialisé activité avec cordes.
après j’ai lu des dizaines d’études de différents groupes d’experts dans différents pays sur les différentes causes d’accidents.

#148

Meuh non enfin voyons. Bon d’accord je suis pas invité mais je suis là quand-même :slight_smile:

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#149

bien je vois que ceux sont qui font le plus de randonnées qui s’expriment le moins ou qui sont le plus moralisateurs.
Et pourquoi utiliser un forum comme moyen d’expression? ça peut ressortir dans les mots de clé de google, là où dans la base serac, il faut vraiment être un spécialiste et aller chercher dans le détail. Pour moi le serac, c’est un labo d’observation des actes passés, là où je veux contribuer pour le futur.
Après en m’exprimant ici, j’ai l’impression de subir une psychothérapie et d’être observé comme une curiosité, alors que j’aurais voulu que tout un chacun donne ses trucs et astuces pour diminuer la part d’insconcience, et que les gens aient bien conscience de tout . Et pour moi, le fait que des journaux publient la liste de secours journaliers a créé une prise de conscience et de viligence qui fait que je ne vais plus en montagne avec autant de légèreté qu’au tout début.

#150

Tu me pardonnes si j’ai pas capté un beignet ?

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#151

je viens de voir que t’étais un spécialiste de la rando, ce n’était pas pour toi.
je regardais les contributions de personnes qui se sont exprimées dans la conversation, et plusieurs ne font que de la randonnée et ont été très piquant sans trop rien dire de leur pratique.
tu as fait toutes tes sorties avec une boussole, une carte ign? et un bouquin? et peut-être un baromètre pour connaitre la météo?

#153

Boussole oui souvent en fond de sac mais jamais utilisée en fait. D’ailleurs je la prends plus. Carte oui presque toujours. Topo parfois. Alti oui souvent mais plus pour le plaisir que pour l’orientation.
Trace gps jamais.

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#154

ce qui me bloque dans une carte ign, c’est que là où je vais souvent par exemple dans belledonne, ça tient sur 5cm sur 5cm. j’ai l’impression qu’en utilisant beaucoup de carte android différente, j’arrive à voir des détails infinis, et zoomer beaucoup plus un détail, une pente. le gps sert juste à me dire si je suis resté au bon endroit, si je n’ai pas loupé un virage.
Mais par exemple, samedi, j’ ai perdu les traces bleu du sentier dans le néron, j’ai tenté 5 sentes à chamois, superposé tout un tas de cartes, je n’ai jamais retrouvé les traces bleus, en restant dans le même endroit 15 min pour prendre le temps de chercher.

#155

Oui. Et parfois topo.
Je ne dis pas que je suis un exemple à suivre. J’adore les cartes c’est pas le cas de tout le monde.
Enfin ça reste quand-même indispensable qu’elle soit papier ou numérique.

Apprendre à bien lire une carte ça peut prendre un peu de temps. Je m’en rends pas bien compte car je suis tombé dedans quand j’étais petit

Édit : tu as modifié ton message la réponse tombe à plat :slight_smile:

#156

ah bah j’ai beaucoup lu, j’ai pas trouvé mieux les traces. ça aurait mieux que ce soit comme dans kolanta (la prochaine trace est à 15 pas NS) comme ça je sais dans quel arbre chercher la prochaine trace.

#157

Oui la carte dans certains cas t’aidera peu et tu peux perdre les traces. C’est comme ça.
Enfin c’est là que je sors la carte pour essayer de voir où je peux bien être et que faire…
Ou alors revenir à la dernière marque si on peut. Mais des fois elles se perdent aussi tout simplement.