Le bon sens montagnard

La slack line ? La poutre?

Plus sérieusement la base de l’escalade à niveau modeste et de la rando c’est les pieds

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maelv m’a convaincu d’en acheté une, je suis sûr je me suis fais avoir, il faut des milliers d’heures pour maitriser la slack, et bon, c’est pas comme ci le temps était compté à sa demi-vie il ne me reste plus que 3000 heures de randonnée à faire.

Après faut aimer. Moi ça me barbe (et je suis nul)

non mais je ne rêve pas de faire ce genre de sentier, mais d’avoir le niveau pour en faire un petit peu.
t’es nul en slack?

Complètement nul. Bon j’ai essayé une fois 2 minutes aussi :slight_smile:

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ah mais on m’a parlé de millieurs d’heures pour commencer à faire une petite longueur, et avec le temps, des longeurs plus longue, mais du coup, faut ne pas avoir de boulot à côté xd ou commencer enfant quand on a du temps libre

C’est de toute façon pas indispensable pour faire de la montagne.

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Hum. Bof, ça dépend de la quantité de vide en dessous. Puis au Pas dont tu parles, c’est pas une traversée déversante en terrain pourri.

À la limite à la sortie du Jardin sur Chamechaude.

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voici sous un autre angle, vu que tout le monde en fait un cauchemar.

personnellement je ne trouve pas que ça ressemble au Pas de la Suiffière, ni à la sortie du Jardin de Chamechaude.
La photo ne me fait pas faire de « cauchemar » non plus. :sweat_smile: Je ne connais pas cet endroit, il faudrait voir en vrai. Une photo ne rend pas compte de la réalité du terrain. Par exemple certaines photos du Pas des Terreaux sous la Dent de Crolles sont impressionnantes, mais quand tu y’es en vrai, ça l’est moins.
Et les conditions changent vraiment la donne (reste de névés, pluies récentes, voir gel, etc)

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je suis d’accord avec toi, niveau orientation, c’est beaucoup plus facile.
mais alors la tête, faut s’entrainer au mental
EDIT: y a une corde.

il n’y a pas une corde partout.
Et je trouve vraiment que les photos rendent ça plus impressionnant qu’en vrai. Quoi qu’il en soit, ce passage est magnifique, avant et après le Pas en lui-même aussi. Un des mes préférés en Chartreuse.

voici ce que M SOMBARDIER , le spécialiste écrit:

Depuis le déconfinement, la fréquentation de la montagne a notablement augmenté. Les professionnels tentent de s’organiser devant cette affluence de nouveaux pratiquants pas toujours très au fait des problèmes de sécurité et d’environnement. Cela concerne majoritairement les itinéraires balisés, mais beaucoup de personnes inexpérimentées s’engagent sur des parcours délicats sans avoir l’expérience, les connaissances, les aptitudes et éventuellement le matériel nécessaires. Conscient de ce problème, j’ai supprimé certains itinéraires, et limité les informations sur d’autres. Devant le risque croissant d’incivilités (feux, etc.), j’en suis même venu récemment à proposer des infos uniquement sur demande.
Le souci de la sécurité

Les plus facétieux appellent ce genre d’itinéraire des sombarderies wink. Le système de cotations ne me paraissant pas adapté à une activité non technique, je fais des mises en garde détaillées sur les difficultés rencontrées et surtout le danger auquel on s’expose. Les services de secours m’ont fait savoir que, grâce à cela, ces parcours suscitent relativement peu d’interventions. Merci de faire en sorte que cela continue.

La première cause d’accident est à mon avis l’erreur d’appréciation : confondre ce qui est difficile avec ce qui est dangereux et estimer que "’ On s’en sortira toujours. Ça n’arrive qu’aux autres ". Une voie d’escalade difficile très bien équipée n’est pas dangereuse, alors qu’un sentier bien tracé au bord d’une barre rocheuse est potentiellement mortel suite à un pas de travers.

La deuxième est l’erreur d’itinéraire, suite à laquelle on se retrouve dans une situation dangereuse dont il peut être délicat de se sortir. Cela veut dire qu’il vaut mieux éviter de regarder le topo à la hâte et de partir en se disant : « Je vois à peu près où ça passe » . Je fais cette mise au point parce que la réaction la plus courante que j’ai entendue est : « Je n’ai pas trouvé, mais en relisant le topo après coup, je vois que je n’aurais pas fait l’erreur » . Donc, petit conseil qui a son importance : lire le topo avant et pendant, mais pas après wink.

Notez que les tracés sur les cartes que je joins à mes topos ne sont pas faits au jugé, mais reproduisent le tracé GPS d’Iphigénie que j’utilise abondamment sur le terrain (je vous conseille vivement ce logiciel à télécharger sur votre portable pour 15 € par an seulement, avec lequel on a toutes les cartes de France au 1/25 000) et une fonction altimètre. De plus, sur les cartes que je publie, j’ajoute des mentions qui ne figurent pas sur IGN, ou je rectifie les indications erronées et les erreurs de situation, plus nombreuses qu’on ne croit. C’est plus sûr que les tracés GPX, parfois décalés et avares d’informations, mais cela demande évidemment un peu plus d’attention et de réflexion, car il ne suffit pas de suivre bêtement un trait sur son portable.

Attention : le GPS n’est pas adapté au milieu vertical, lequel demande avant tout expérience et sens de l’itinéraire. Il arrive de plus en plus souvent que des randonneurs s’égarent sur des vires en se fiant uniquement à un tracé GPX et se retrouvent bloqués dans des endroits dont ils ne peuvent redescendre. Cela occasionne, dans les meilleurs des cas, des opérations de sauvetage complexes.

[Edit modération : mise en place de la citation. En donner la source serait préférable]

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Très intéressant. Merci pour ces précisions.
Il faut saluer la sagesse de l’auteur de ces topos. Cette attitude s’inscrit (peut-être) dans un mouvement plus global de révision à la baisse de la difficulté des itinéraires proposés au public pour les raisons évoquées supra. Fini le sensationnel. J’y vois un élément de réponse à ma question sur le débalisage des randonnées difficiles dans les Calanques. On est dans la même logique.

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Ah mais j’ai jamais dit que c’était ce que je préconisais pour « ce » passage.
C’était pour rebondir sur l’encordement fait par un guide et mentionné par @gilles74.

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oh oui, du harcèlement, il ne me parle que de ça, et j’ai fini par franchir le pas. xd, je me dis que si je gère la gravité depuis les pieds, je me poserai moins de question sur les mini sentes où le corps penche dans le vide ou pour traverser une rivière ou une cascade glissante
Sinon, je viens de recevoir le memento de randonnée FFME: beaucoup de points positifs: pas beaucoup de pages, c’est concis, efficace
et on y apprend quelques conseils pratiques car c’est destiné aux encadrats qu’on ne lit nullepart ailleurs, même quand il y a 500 pages.
C’est donc un livre, que je ne laisserai pas à proximité de mon chien. xd

Impressionnant !

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bien c’est ma principale difficulté.
le vélo, on l’apprend enfant.
à 40 ans, apprendre à faire l’équilibre sur des sentiers engagés, ce n’est pas si évident , ni connaitre la capacité d’évolution d’un bipède sur des passages inclinés car je n’ai jamais pu expérimenté ça petit.
je fais beaucoup d’expériences avec mes chihuahuas quand ils grimpent sur mon ventre en leur soulevant les pattes arrières, les pattes latérales, pour voir comment un animal qui a un QI d’un enfant de 2 ans a des réflexes instinctifs pour rester stable sur un plan incliné sans s’inquiéter de rien. A la montée, ce sont leurs pattes avant qui gèrent presque tout, et à la descente,plutot les pattes arrières. et latéralement, les pattes les plus proches du plan incliné. je reproduis ensuite un peu cela sur le terrain.


Je viens de recevoir les chaussons de piscine, ça a l’air de bien adhérer.
J’avais hâte de les tester car sur suricate, j’avais signalé une cascade très dangereuse et j’ai eu la surprise de voir que c’etait résolu en 1j alors que les travaux semblent monstres.
Je vais sur le site de la mairie, et il y a en fait un arrêté qui interdit l’accès avec poursuite de toute personne empruntant le sentier et bien entendu j’ai laissé mon nom et mon tél sur suricate. :upside_down_face:

Ah ben super, ça va dans le bon sens.