Je pense effectivement qu’il y a un débalisage, je l’ai lu aussi des pacs régionaux, pour concentrer les randonneurs sur les mêmes sentiers.
dans le vercors, il est clairement indiqué que le maire ne veut plus voir de randonneur dans certains secteurs.
Les anciens mettent donc des cairns pour garder la mémoire de traces guerre plus entretenues ce qui rend encore plus difficile ce genre de course car à la difficulté se rajoute l’orientation, je me suis planté 2 fois dans ce type de secteur , et une fois dans un endroit où il n’existe aucune carte car terrain militaire.
Le bon sens montagnard
Bien sûr ! Avec la théorie, on fait des miracles ! C’est comme jadis les cordées de cinq + le guide sur un glacier ou une arête effilée, du style des sorties collectives avec le leader la fleur au fusil !
1 Like
C’est pas faux, il s’agit en effet aussi de canaliser la foule sur les sentiers faciles. Mais, curieusement, le moindre sentier avec un pas qui exige de mettre une main, ou avec une vire horizontale facile mais un peu aérienne, est débalisé ou fermé. Je parle de ce que je connais : Calanques et Sainte-Victoire.
bien depuis que je discute avec un suisse, je vois qu’il y a 2 gestions de la randonnée opposées entre 2 pays.
la suisse met le paquet sur l’entretien des sentiers, le balisage, la précision des cartes, des gestes de bon sens pour faire de la prévention mais a le secours payant.
en france, rien de tout cela, mais les secours sont gratuits, je me dis que c’est un transfert de charge. Après pourquoi pas, à la limite qu’il y ait moins de sentier, ce qui est trompeur, c’est qu’on en trouve des vestiges et qu’on pense qu’il sont aussi « facile » qu’à l’époque alors que c’est plutôt le contraire. Et à l’époque on trouvait hallucinant que je trouve des traces ne correspondant plus à rien.
Pour en revenir à mon cas perso, c’est épouventable de se faire helitreuiller, encore plus sous la pluie où on reçoit des projections à 200km/h , ou de voir des pierres projetées de tous les côtés sous le souffle de l’hélico, donc pour rien au monde je souhaite revivre cela, ni la scène où on se fait bien remettre en place les idées par le pghm. J’ai donc plutôt peur de l’hélico que de la montagne et je suis « bien calmé ».
et quand il y a un choix de difficulté à prendre entre 2 voies , ça fait pchite d’un coup . On ne se rend pas bien compte, mais avec un souffle à 200 km/h, tout le sol est rasé d’un coup, toutes les plantes sont emportées ou penchent dans le vide, et tout ce qui nous rattachait au sol ne tient plus, ils m’avaient bien prévenu à quelle sauce j’allais être mangé, et j’ai fait le corps mort pour rester solidaire de la paroie.
par ailleurs resté en statique à un endroit où on ne plus bouger en attendant l’hélico, tout le sang redescend dans les jambes, on s’engourdit les pieds, c’est vraiment pas terrible du tout comme expérience.
Ouais, à mon avis, la soufflante a du dépasser celle de l’hélico…
1 Like
Après si tu es vraiment sur une arête totalement en neige, tu peux te jeter d’un côté et l’autre de l’autre côté ? Bon, c’est pas bien courant. Et dans des randonnées comme mentionnées par chihuahua, je doute que vraiment faisable ( d’où la nécessité d’un vrai « assurage » ? ( même si ça peut paraitre étrange ? ))
Pourtant souvent une photo est trompeuse dans l’autre sens -> ça paraît moins raide que la réalité, car ça carde uniquement un bout du tout. Donc le « gaz » ne sera pas forcément présent. C’est comme prendre une photo de côté, en d’en face. De loin ( ça peut paraitre super raide ), et de proche ( ça paraît moins raide ).
Il n’y a pas de règles absolues, si ce n’est qu’une photo est souvent trompeuse. Après si c’est ultra raide … Ça l’est souvent sur une photo aussi.
Mais même sans photos, la vision ( le cerveau ) est souvent sujet a des perceptions différentes d’une même pente. Parfois même des « illusions ».
Et désolé de me répéter -> ce n’est pas parce que c’est facile, que c’est forcément pas dangereux, loin de là. Et ce n’est pas parce que c’est dur, que c’est forcément dangereux.
Une cotation reste une cotation , ça donne des détails assez précis parfois … Mais pas toujours. Et en général si c’est écrit « gaz » sur un top … Faut vraiment aimer le vide.
Pourquoi il n’y a pas + de panneaux comme ça ? Ou même pour indiquer que c’est vertigineux.
Il existe aussi des sentiers a peine balisés, mais en général il y aura personne qui y va. Car trop compliqué d’accès, ou juste pour préserver le côté sauvage ?
Je pense que en France ( même si c’est plus le bordel dans l’idée ), ça va quand même beaucoup varier d’un massif a un autre.
Mais partout sur Terre, + l’accès est facile, pas cher, + il y aura de monde, + ce sera le bordel ?
Faut pas oublier que en Suisse, certains endroits sont durs d’accès. Mais même en France. Ça intéresse moins beaucoup de personnes. Après faire payer 200 euros une montée en train ( ça existe ), ça limite aussi le passage. Mais rien n’empêche de s’y rendre à pieds ( t’en auras pour quelques jours ).
Après chacun de nous peut faire quelque chose, peut importe où sur terre, pour essayer de préserver les sentiers, empêcher le tourisme de masse … Bon, c’est + dur.
Un exemple tout bête -> il y a beaucoup de neige en montagne encore maintenant. Pourtant c’est quasi l’été. C’est logique qu’un itinéraire pas en haute montagne peut être ultra dangereux maintenant. Mais certain(e)s tiennent absolument à en profiter. Et ça se voit dans les topos ensuite ( non respect de l’horaire, + dangereux, etc. ). Le réchauffement climatique n’est pas un mythe. Et c’est pas juste + de chaleur, c’est aussi des changements de températures bien + violents. Donc des conditions aussi bien + changeantes !
Mais on ne peut pas empêcher les personnes d’aller en montagne. Peut être les rendre + attentives ? Par des panneaux ? Je ne sais pas, je n’ai pas forcément de solutions. Ni les moyens.
Ou comme au Népal, mettre en place des permis de + en plus coûteux ? Je ne sais pas si une solution non plus …
1 Like
Ou essayer d’inclure ça dans l’éducation ? Les écoles donc. Mais même en Suisse, c’est surtout les profs de géographie qui en ont quelque chose à faire. Parfois d’histoire, si dans un village. Encourager à mieux comprendre notre environnement ? Mais si l’éducation devient de + en plus lacunaire … Ça ne va pas aider.
1 Like
Dans la plupart de mes sorties avec de la rando (rando pure ou approche d’escalade/alpi/ski), j’emprunte des sentiers non balisés. Pas difficiles, mais non balisés. Sentiers existant depuis des siècles pour la plupart.
Entretenir des balises, ça demande du temps et un peu d’argent. Accessoirement, la peinture n’est pas ce qu’il y a de plus sympa pour les écosystèmes.
Alors qu’avec le tracé sur OpenTopoMap, on sait qu’il y a au moins une sente ou des traces de passage, et que c’est un itinéraire régulièrement emprunté. Pas besoin de plus pour s’y retrouver sur le terrain.
2 Likes
Vu hier matin : un parking très près du départ de rando, fléché « parking handicapés » (la rando a une variante aménagée pour handicapés sur une partie du parcours). Et un autre parking, à peine plus loin, pour tout le monde. Mais la plupart des voitures garées sur le parking proche n’ont aucune carte de handicapé. Ensuite, des panneaux indiquant qu’il faut respecter le talus, que le conseil général essaie de le stabiliser et de maintenir la flore. Constatation : des gens laissent leurs gamins grimper dessus. D’autres panneaux indiquent que la zone est interdite aux chiens, aux cyclistes. Et évidemment, je rencontre des chiens, des vélos.
Bernard
3 Likes
Déjà posté ailleurs, mais cette affiche de Samivel est pour moi une bonne source de bon sens montagnard 
6 Likes
J’adore, merci pour le partage ( même si ça concerne surtout l’alpinisme les images des derniers points ). Il faudrait une pour le ski / la randonnée
Mais de belles règles.
2 Likes
Les images peut-être, mais ce qu’elles disent est universel.
2 Likes
Non mais même, c’est chercher la petite bête de ma part, c’est vraiment ultra bien fait 
1 Like
Elle existe. Elle représente des skieurs qui font la queue dès la sortie d’un téléski jusqu’au départ de ce même téléski et donc ils ne font jamais de ski !
2 Likes
Peut-être mais en traversée comme sur la photo faut vraiment être court!
Il n’y a pas besoin de corde dans un tel passage, elle ne sert à rien sans ancrage. Si tu le sent, tu y va sinon tu passes ailleurs ou tu t’abstiens.
1 Like
C’est effectivement l’impression que ça me donne car les possibilités de points d’assurage fiable semblent limitées voire nulles.
mais on trouve ce genre de passage au pas de la suiffière au grand som, c’est quelle discipline où on doit gérer de ne pas déporter le corps trop à l’extérieur pour rester bien équilibré?
c’est un de mes clients, je lui avais posé la question, il ne connait pas la peur, c’est un concept qu’il a éliminé.
L’escalade, la grimpe, la rando, le ski… 
En fait déporter le corps n’est pas forcément un PB si tu as de bonnes prises.
1 Like
mais j’entends des fois parler de bloc, grande voie, rocher, ya pas une branche typée pour ça? euh les mains tiennent souvent pas grand chose, il y a que les pieds, sinon c’est du drytooling pour les mains, mais bon, se lancer là-dedans. ça va faire polémique encore. mais j’ai lu avec attention tout ce qui pouvait se dire sur ce sujet, et je me suis dis que ça pouvait s’appliquer à certaines randos.