Le bon sens montagnard

#395

Tu oublies ce qui ont été obligés de construire des « bisses » par exemple, pour permettre à leur village d’avoir de l’eau. J’ai jamais compris comment ils avaient le courage de faire ça franchement. Il y avait juste des cordes de chanvre à l’époque. Et encore. Bon, ce n’est plus trop d’actualité.

Je trouve un peu « idiot » dans un sens, même si je peux comprendre la logique derrière -> éviter des morts inutiles. Mais notre société cherche toujours à contrôler les risques ? Un peu dommage. Après des risques totalement inutiles, c’est dommage aussi.

Et débaliser un des itinéraires parfois centenaires, ça ne présente pas d’énormes risques en passant ? ( Enfin, pour les personnes curieuses par exemple ). Un balisage approprié ne serait pas + … Approprié ?

Je pense que croire que un guide est un surhomme, a causé la mort de personnes, ou des accidents. Un guide peut mettre en danger la vie d’un client ne suppose, en pensant que le client a un niveau + haut que ce qui est le cas, ou se tuer avec son client à cause de ça ? Après l’argent peut aussi causer des morts inutiles ( le guide sait que c’est risqué, mais on le paie, il le fait et boom ).

Mais ça reste rare je suppose, ils semblent bien formés.

Et penser qu’un guide c’est cher, pour juste une randonnée, ça peut paraitre normal, mais quel est le prix d’une vie ?

#396

Alpinisme, Escalade, Randonnée, Ski hors piste, Cascade de glace, Raquette - Bureau des Guides de Sixt Fer-A-Cheval (guidesixt.com)

J’en connais quelques un :slight_smile:
Je peux te donner des renseignement en MP

#397

oui mais pour la gratuitité on peut rester sur des chemins grand touristes .
au moins on apprend des choses , les guides s’occupent aussi des randonneurs l’été.

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#398

Je parle pas que des accompagnateurs de moyenne montagne, mais des guides de haute montagne. Surtout si exposé.

Il pourra sûrement aussi te rediriger vers un autre itinéraire, t’apprendre des choses.

Mais si ça peut sauver des vies, autant faire de l’alpinisme en randonné ?

Édit : du moment que c’est fait correctement et ne mets pas la vie d’autres en danger bien sûr. Je pense à un guide qui assurerait un client.

Comme lors de via Ferrata. Même si quasi personne le fait.

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#399

Mais un accompagnateur de moyenne montagne, même sur des chemins fréquentés, pourra t’apprendre des choses sur l’endroit, la montagne, l’environnement, la faune, la flore, l’histoire du lieu, etc.

Donc ça peut quand même être utile. Même sur une autoroute à touriste. Mais bon, autant profiter pour quelque chose d’un peu plus sauvage, et pas forcément risqué. Après chacun ses délires / moyens / envies.

Mais je pense que connaître son environnement est très important. Peu importe où.

#400

oui mais toi t’es un intello xd. moi petit cerveau

#401

Je suis preneur de toute information sur le guide que tu as enrôlé pour du T5. Quelle rando as-tu réalisée avec lui ? Tarifs ? Merci.

#402

Encordé dans des passages de rando craignos mais jamais avec des points?
Vous vous sécurisiez comment? Juste en passant la corde de part et d’autre de becquets rocheux?

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#403

Ah non, la logique dans l’affaire est de se déresponsabiliser de tout accident !
Quant à mettre un balisage approprié revient exactement au même. Celui qui balise est responsable des conséquences de tout évènement sur le sentier (sécurisation, équipement, etc).

#404

Donc la corde ne sert qu’à entraîner dans la chute celui des deux qui n’est pas censé tomber.

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#405

Petit grain de sel supplémentaire :
J’ai fais pas mal de hors chemins et de vadrouille hors sentier dans les Cévennes bossues et dans la vallée de la Grave quand j’étais gamin, le sport familial c’est la remontée/descente de torrent sans mettre les pieds dans l’eau ; en vacances à la Réunion, le topo de la rando que j’ai préféré a été modifié à la demande du PGHM (ils en avaient marre d’aller chercher les gens là-bas, tracé modifié pour éviter une section, et ajout d’un gros bandeau rouge mettant en garde sur l’itinéraire initial).
D’un point de vue technique d’escalade, sans avoir beaucoup d’expérience en vrai montagne, ça fait un peu moins de 10 ans que je grimpe à un niveau « raisonnable » (j’ai cru voir des grands débats sur ce forum ça ce sujet ^^).
Tout ça pour dire que sans être un expert, j’ai pratiqué et pratique encore un peu ce genre de passage, et les apprécie…en fonction de la conséquence d’un pied qui glisse ou de manière plus réaliste d’une pierre délogée sous un appui/qui tombe sur la tête.

Là, sans y être allé, j’ai l’impression que le risque liée à l’état du rocher, qu’on ne peut pas vraiment réduire avec de la technique et de l’expérience, est assez élevé.
Du coup, si il y vraiment du gaz (et on dirait bien en l’occurrence, sinon ils ne seraient pas en traversée ?), sans corde et possibilité de mettre quelques points, je vais vraiment éviter. C’est du free solo sur falaise non purgée et visiblement bien dégueu là !

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#407

Au moins, si le client tombe, le guide n’a pas à se préoccuper des conséquences légales…

#408

En corde très courte (laisse), ça permet de retenir un déséquilibre, comme en pente neigeuse ?

#409

Source ?
Il faudrait chercher si qqun ou une organisation a déjà été condamné en justice car ils avaient balisé un sentier. Il y a des morts tous les ans sur des sentiers balisés (et indiqués comme tel sur les cartes), il doit y avoir pas mal de jurisprudence.

Je dirais plutôt le contraire : les blocs sont bien enchâssés dans le rocher, il ne risquent pas de bouger en montant dessus (par contre ils bougent peut être si on tire dessus).

Et comment a été prise la photo ? A priori depuis un promontoire situé à 10m en face. Ca sent le talus au-dessus d’une pente débonnaire, dont la traversée n’est pas obligatoire mais pour la photo on y passe.

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#410

je pense aussi que la photo est trompeuse car c’est pris sur un parcours de randonnée qui n’est pas jugé comme difficile, et ils ont pris une voie difficile pour montrer ce qu’ils savaient faire avec une vue qui raidit la pente.
cependant, la posture du corps de la personne en avant plan, et le placement de pied est interessant à regarder.

#411

Il est très difficile de faire cracher le morceau par le PNC ou par le club des excursionnistes marseillais en charge du balisage du massif des Calanques.
En revanche, tous les sentiers présentant la moindre difficulté (couloir du Candellon, cirque des Petelins, sentier du CAF très exposé, Val-Vierge et cheminée du Diable, corniche Paretti, la liste est longue…) ont été débalisés, marquage effacé et ne figurent plus sur la carte de référence série verte rando Calanques. Parfois, des panneaux invitent à ne pas s’engager dans ces itinéraires jadis considérés comme randonnées (très) difficiles. Pourquoi ?

#412

Je pense effectivement qu’il y a un débalisage, je l’ai lu aussi des pacs régionaux, pour concentrer les randonneurs sur les mêmes sentiers.
dans le vercors, il est clairement indiqué que le maire ne veut plus voir de randonneur dans certains secteurs.
Les anciens mettent donc des cairns pour garder la mémoire de traces guerre plus entretenues ce qui rend encore plus difficile ce genre de course car à la difficulté se rajoute l’orientation, je me suis planté 2 fois dans ce type de secteur , et une fois dans un endroit où il n’existe aucune carte car terrain militaire.

#413

Bien sûr ! Avec la théorie, on fait des miracles ! C’est comme jadis les cordées de cinq + le guide sur un glacier ou une arête effilée, du style des sorties collectives avec le leader la fleur au fusil !

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#414

C’est pas faux, il s’agit en effet aussi de canaliser la foule sur les sentiers faciles. Mais, curieusement, le moindre sentier avec un pas qui exige de mettre une main, ou avec une vire horizontale facile mais un peu aérienne, est débalisé ou fermé. Je parle de ce que je connais : Calanques et Sainte-Victoire.

#415

bien depuis que je discute avec un suisse, je vois qu’il y a 2 gestions de la randonnée opposées entre 2 pays.
la suisse met le paquet sur l’entretien des sentiers, le balisage, la précision des cartes, des gestes de bon sens pour faire de la prévention mais a le secours payant.
en france, rien de tout cela, mais les secours sont gratuits, je me dis que c’est un transfert de charge. Après pourquoi pas, à la limite qu’il y ait moins de sentier, ce qui est trompeur, c’est qu’on en trouve des vestiges et qu’on pense qu’il sont aussi « facile » qu’à l’époque alors que c’est plutôt le contraire. Et à l’époque on trouvait hallucinant que je trouve des traces ne correspondant plus à rien.
Pour en revenir à mon cas perso, c’est épouventable de se faire helitreuiller, encore plus sous la pluie où on reçoit des projections à 200km/h , ou de voir des pierres projetées de tous les côtés sous le souffle de l’hélico, donc pour rien au monde je souhaite revivre cela, ni la scène où on se fait bien remettre en place les idées par le pghm. J’ai donc plutôt peur de l’hélico que de la montagne et je suis « bien calmé ».
et quand il y a un choix de difficulté à prendre entre 2 voies , ça fait pchite d’un coup . On ne se rend pas bien compte, mais avec un souffle à 200 km/h, tout le sol est rasé d’un coup, toutes les plantes sont emportées ou penchent dans le vide, et tout ce qui nous rattachait au sol ne tient plus, ils m’avaient bien prévenu à quelle sauce j’allais être mangé, et j’ai fait le corps mort pour rester solidaire de la paroie.
par ailleurs resté en statique à un endroit où on ne plus bouger en attendant l’hélico, tout le sang redescend dans les jambes, on s’engourdit les pieds, c’est vraiment pas terrible du tout comme expérience.