Le bon sens montagnard

C’est pas un peu la définition de la grimpe ?

Quant à la photo, elle fait moyen envie (pour moi, en tout cas) : rocher délité voire péteux, herbe glissante, par temps froid et humide (si on s’en tient aux éléments de la photo). On ne voit pas la pente ou le vide en dessous, mais ça me parait ici plus l’art de jouer avec le feu que l’art de la randonnée. Après, je critique pas du tout le fait qu’on puisse aimer ça.

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C’est clair que s’il y a 50 m de vide en-dessous c’est plus que chaud… le matin ça fait plus peur :slight_smile:

les grenoblois qui font ça, sont des spécialistes des vires de chasseur et de ce type de randonnée.

De nombreuses approches ou descentes de voies d’escalade ressemblent à ça.
Et on trouve ce genre de passage dans des itinéraires de Sombardier ou du même style.
Ce sont des gradins mixtes herbe/rocher, pas de quoi en faire tout un plat.

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Justement, ce sont des grimpeurs qui présentent des aptitudes plus marquées pour ce terrain que des randonneurs lambda.
Le pseudo chihuahua-t3 n’est pas un grimpeur ni un alpiniste et ne maîtrise pas l’utilisation des crampons, relire ses interventions et ses interrogations.

Sauf erreur de ma part, le pseudo chihuahua-t3 a déclaré qu’il avait été évacué par les secours plusieurs fois sur ce type de terrain, je lui ai demandé de confirmer, question…qu’il a éludée.

est-ce qu’on parle de moi, le récit de mes aventures en hélico n’ont pas été apprécié sur le forum.
je dis juste pour moi que ce type de marche est une finalité dans la rando, et que je m’entraine pour, rien de plus.
après si il y a des aptitudes à acquérir par d’autres pratiques, ça m’intéresse.

Le « bon sens montagnard » commande de ne pas compter systématiquement sur l’hélico pour se sortir de situations invraisemblables !

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Joli :grin:

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Tout est dit.

Mon kiff, c’est la rando hors sentier dans la Nature sauvage et authentique, l’herbe folle et les jolizoziaux. Je me prépare pour un trek solo en Alaska, en plein territoire grizzlis : pour pleinement me sécuriser, je consulte les résossocios et je peaufine l’art du 110 m haies en moins de 13 secondes. Et je n’en fais pas tout un plat à tarte (ou à tartan…). :sunglasses:

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mais au final, quel discipline de l’alpinisme permet de perfectionner cette gestuelle? je connais le longe-côte, mais en montagne ou en escalade?

ce n’est pas une course à l’armement, la montagne n’est pas une activité bien coûteuse. si tu veux un beau vélo, ou de beaux skis, t’es déjà bien au-delà du budget moyen montagne, j’aime tester le matos pour avoir le meilleur, et parce qu’il n’y a pas assez de site qui les teste, alors je suis un testeur, et quand je tombe sur quelque chose d’utile ou qui améliore considérablement la pratique, j’en parle. Et je suis nul en rando avec des chaussures de rando à 10 euros, et je passe partout, avec des chaussures pas du tout prévu à la base pour faire de la rando, mais du trail.
alors peut-être que la solution, c’est de randonner avec des chaussures à 10€ sur des chemins facile pour perfectionnner la proprioception, je n’y avais jamais penser, mais c’est une super bonne idée que tu as eu.
Comme l’alpinisme est conçu pour rendre des choses difficiles faciles et non l’inverse, il vaut mieux rester sur un bon sentier avec du mauvais matos, que du chemin pourri avec du bon matos.

je me suis déjà assommé en glissant sur du rocher humide, en tombant la tête la première, c’est beaucoup trop dure à parer comme chute, donc je préfère ne pas glisser dans une rivière, car on peut se noyer

Il n’y a pas de discipline genre « randoX » (rando extrême) qui regroupe les amateurs de cette pratique, et pour cause, la prise de risque juste pour le plaisir n’intéresse personne en montagne, la motivation est d’un autre ordre, sauf pour une petite minorité en mal de sensations…
Les seuls à s’aventurer, par obligation, sur ce terrain sont généralement des alpinistes/grimpeurs qui, au fil des années, ont développé une aisance à progresser dans ce milieu. Un « sixième sens » né de l’expérience et qui ne s’apprend pas. Les longues heures accumulées dans les descentes en désescalade entrecoupée de vires caillouteuses exposées développent cette capacité à jouer les chamois…ce n’est pas une finalité, cette pratique s’inscrit généralement dans une course, à la montée et/ou à la descente.

Aucun bureau des guides ne propose de telles sorties (elles seraient cataloguées de dangereuses, exposées et donc à des tarifs prohibitifs), ni aem ni ghm…
La tendance générale veut que des itinéraires de rando présentant le moindre petit passage exposé soient débalisés (cas des Calanques).

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Accessoirement, il y a 8 ans, j’ai voulu croire qu’une activité courante (pas des gradins mixtes herbe/rocher, mais de la goulotte, en solo) était « ordinaire », et j’en ai fait tout un plâtre… (Mais j’ai brûlé un paquet de jokers, j’aurais logiquement dû y rester.)

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ok. je me cherche un autre rêve alors.

Et les chasseurs, d’où le nom "passages à chasseurs "

Faux. J’ai fait plusieurs fois appel à un guide diplômé pour m’emmener dans des passages à chasseurs (T5)

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Loin de moi l’idée de te détourner de tes rêves. Tu peux foncer, en étant conscient que c’est quand même ultra dangereux. Faut juste parfaitement connaître son corps et son état de santé/fatigue/vigilance au moment où tu y vas.

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je pensais juste que c’était le but ultime, avoir 20/20 dans cette discipline.
ah je suis d’accord, dans mes sorties, je mets toujours mon état de forme car je trouve que c’est prépondérant.

1/ le « généralement » que j’ai employé englobe ce type de pratiquant (chasseurs) très à la marge dans une discipline déjà très confidentielle.
2/ merci d’avoir confirmé mes propos : « faire appel à un guide » est une démarche différente de la liste officielle des sorties grand public proposée par un bureau des guides…

Encordés ? Corde tendue avec points, ou sans corde comme sur la photo ?

J’ai participé comme porteur à plusieurs sessions d’étude du glacier d’Arcouzan (Ariège) par des glaciologues. Outre les scientifiques et les porteurs (beaucoup de lourd ou encombrant matos technique), 2 guides étaient à chaque fois présents, pour installer des cordes fixes (pour descente/remontée sur machard) dans les 100 m de déniv de pentes d’herbe (gispet) à 40°, beaucoup moins dangereuses que le terrain à chamois sur la photo. Comme quoi, ces terrains ne sont pas anodins et nécessitent des connaissances de progression alpine. Paradoxalement, sur le glacier lui-même, nous n’étions pas encordés, les crevasses étant toutes ouvertes et bien visibles.