je crois que la vraie logique est de mettre des cotations reelles actuelles (2 guides m ont confirmé un bon 5b pour les autrichiens) , mais le moderateur de c2c a enlevé les cotations que j avais rectifié sur le topo de la traversée des aretes.
comme c est historique , faut pas toucher !
L'Alpinisme pour les Nuls (dont je suis) !
mon analyse sur les cotations de la traversée a été confirmée par 2 guides que je connais
J’entends, je connais aussi un excellent guide grimpant dans le 8 qui m’a affirmé sans honte avoir déjà eu quelques sueurs dans du IV ou du V avec un client, et d’avoir posé un coinceur ou un étrier pour passer coûte que coûte car il faut bien sortir. Et d’avouer que ce n’est pas tant une sous-cotation de la voie qu’un ensemble de paramètres qui est en jeu (fatigue, timing, stress, matos, sensibilité à l’exposition différente d’une génération à une autre…).
J’ai aussi des exemples personnels de questionnements (pour ne pas dire frayeurs) dans du III, et d’y repasser quelques années plus tard pour finalement trouver ça « rando », avec le même matériel. C’est depuis ça que quand je lis une cotation en chiffre romain, je sais que je risque davantage de me faire peur que de galérer techniquement, comme le dit mieux @Rob.Bonnet
C’est vrai : je ne lis pas V/V+ comme du 5c et même 6a : méfiance car style et échelle des cotations bien differents ( modernes vs anciennes style montagne ) mais ça vaut pour les profils pas dalle en général ( enfin bon, avant ils les évitaient les dalles quand ils pouvaient ) j’ai toujours défendu l’idée que cette cotation romaine appartenait a un e époque et était un indicateur de bien d’autres choses qu’une simple valeur de difficulté ( le tout étant des savoir quand ces temps "anciens " finissent (mais on retrouve le même pb pour les cotations 6a/6a + des années 90
En randonnée, j’ai déjà vécu pas mal de choses : longueur, enchainement de plusieurs jours, gros dénivelés, mauvais temps et orages, bivouac. Je pense être assez autonome et carré sur l’organisation.
Mais mieux vaut prévenir que guérir donc merci !
Tu fais vraiment bien de me dire tout ça.
C’est vrai qu’avant de discuter, je pensais que V valait 5 ! Je me rends compte que ce n’est pas en passant du 5C à vue en salle sur mur de 9 mètres que le V en montagne sera facile
Très très bien à garder en tête tout ça ! Bien de créer ce sujet : j’apprends pas mal de choses utiles.
S’entrainer avec sac et chaussures en falaises, voilà une bonne idée… !
Hum, je n’approuve pas tout à fait, là, par contre…Suis un peu contre la notion d’« entraînement », en fait…
J’ai joué deux fois à grimper en grosses avé un sac parce que ça restait trop ludique (« viens on dit qu’on a trouvé une source et on s’rajoute 3 kilos de flotte », en salle, ça nous amusait), de là à « s’entraîner » exprès… Pour acquérir de l’expérience, y a pas de secret : faut juste y aller, en montagne, et kiffer ça pour y retourner et y retourner !!!
La cotation moderne est bien adaptée dans des voies modernes ou quand ça devient très technique (et qu’en général on grimpe en chaussons). Mais pour des itinéraires classiques qu’on parcourt souvent en grosses et dans une autre optique que l’escalade, je ne suis pas d’accord. Le IV+ n’est pas équivalent au 5b, il y a beaucoup d’autres renseignements dedans sur le caractère potentiellement délicat ou pénible du passage… En tout cas moi c’est comme ça que j’ai toujours utilisé cette cotation dans les écrins, et j’y ai trouvé mon compte. J’ai eu plus de surprises avec les cotations « modernisées » sauce C2C !
A la Meije les cotations du Labande ne me choquent pas, mais les cotations de C2C clairement si
Encore une question (il n’y a pas de question bête, n’est-ce pas ?) par curiosité
Vous feriez quoi à ma place de débutant enthousiaste si vous aviez une dizaine de jours de libres en avril, un budget pas énorme, un niveau de ski de rando égal à zéro et l’envie tout de même de ne pas faire que grimper mais… d’alpinisme !?
En avril les conditions devraient être bonnes dans les Pyrénées pour les couloirs de neige.
S’il neige???
Pour l’instant, beaucoup de couloirs sont plutôt secs. Surtout les sorties car il y a eu beaucoup de vent.
D’ici là, on a le temps mais j’ai rarement vu cela en mars.
Normalement, c’est la bonne saison pour les Pyrénées car généralement les neiges de fin mars et avril collent bien en altitude.
Sans doute un peu de frein de la part des vieux, @Rob.Bonnet tu as sans doute raison. À noter tout de même que concernant la voie normale de la Meije, dans le Rebuffat, comme dans le Devies, c’est pas côté IV+, mais III … Et AD pour la course générale.
Bon, les cotations évoluent, mais c’est surtout parceque les grimpeurs changent ! Le dur devient facile et le facile devient dur, va comprendre.
Oui, j’ai croisé un guide me disant que c’était du 5 aussi la dernière fois. Je sais pas trop. J’avais fait attention à ce qu’il m’avait dit pour le Cheval Rouge en haut. Non vraiment, 5, c’est déjà de la grimpe, il faut réfléchir ! Là dans cette dalle, tu pose deux fois les pieds, t’a pas besoin des mains. Tu attrapes une bonne prise main droite, tu remonte les pieds sur des prises rondes de la dalle et tu attrape l’arête. Du 5, il y en a dans la Pierre-Allain toute proche. Et encore pas partout ! Vous trouvez vraiment que la dalle des Autrichiens ou le Cheval Rouge ressemble un tant soit peu à un des passages durs de la PA ? (Pas le plus dur, c’est 5c/6a dans la cheminée verte, mais les autres sont 5b …).
Je n’ai jamais été bon grimpeur, plutôt même mauvais, mais la VN de la Meije en crampons comme en Koflach, si ça avait été du 5, je ne serais jamais passé les premières fois (même sans dire de passer à l’arrache, non, pas passer du tout). Là, faut regarder ses pieds, mais c’est pas une escalade qui tortille beaucoup les méninges.
La VN de la Meije a été passée de AD à D et de III à 4b. Plus, cette course emblématique ne deviendrai plus cohérente avec ses voisines anciennes comme l’arête Ouest, le Z ou la PA.
@mikethebike, il y a effectivement un problème de transfert des indications chiffrées entre massif. Les Écrins et Chamonix sont très différents : le 5 dans les Aiguilles sur granit me pose vraiment problème en chaussons et je suis incapable de le passer en grosse, inversement, j’ai déjà croisé un guide cham faisant demi-tour à la pointe Duhamel pour aller à la Barre, en rageant que PD+ dans les Écrins c’était n’importe quoi et qu’il ne se sentait pas d’y aller avec ses deux clients. Alors quoi ?
Faut monter les côtes à Chamonix pour les Dauphinois et monter les côtes en Dauphiné pour les Savoyards … Je vois que ça.
J’ai été capable de grimper la PA en grosses dans des horaires très corrects (donc sans trop réfléchir dans les passages), mais je prends un but dans Subtilités Dulfériennes car je trouve ça trop dur en chausson et que j’y passe trop de temps par longueur. Les deux sont du 5.
Il y a une grande impossibilité à l’harmonisation stricte des cotations. Et c’est vrai que la faute de C2C est peut-être de trop faire croire que c’est possible. Mais ça …
Plus on grimpe varié, moins on ressent ces différences. En France je pense qu’il n’y a qu’à Bleau qu’il y a une différence notoire de cotations, et c’est peut-être parce-que j’y grimpe le moins possible.
Faut pas pousser mémé, la Meije, ça ne dépasse pas le III ou alors c’est qu’on n’a pas le niveau.
Au contraire, ça devrait être plus facile maintenant qu’il y a des spits partout, des rappels et relais équipés et qu’on grimpe en chaussons (enfin, je suppose ; ma dernière Meije doit dater de 80. Mince ! 40 ans déjà !)
C’est parceque c’est toi qui harmonise ton niveau, pas les cotations !
La première fois que j’y ai grimpé, c’était après quelques 7a+ à vue dans le sud … Ceux qui m’ont emmené m’ont laissé, goguenards, au pied d’un mur en 4a ou b que je ne suis jamais arrivé à passer sans les indications idoines ! Arff, cette leçon d’humilité là, je m’en rappelle encore !
Il y a une certaine différence entre pratiquer Bleau à longueur d’année et débarquer la gueule enfarinée ! C’est sûr que si on connaît les passages par cœur…
Quand je vois le nombre de sujets "redondants’ avec toujours les mêmes réponses, j’me dis qu’on devrait peut être pondre un article sur le sujet… je me le note dans un coin de tête
C’est pas faux, même si ça permet de s’adapter aux spécificités de chacun. Là pour le coup on a quelqu’un de motivé pour apprendre et prendre de l’autonomie mais qui semble partir de très très bas sur la connaissance de « l’environnement haute montagne » (cf la remarque sur les corniches). Les réponses ne seront pas les mêmes selon les dispos des gens, leur localisation, leur entourage.
Bon en tout cas ça fait plaisir de répondre à des questions de quelqu’un qui parle d’aller faire de la Montagne et cite comme rêve les Jorasses ou la Meije plutôt que de n’entendre parler que de Mont Blanc VN à longueur de temps (dérogation à celui qui se pointe en parlant de Bionassay, d’Innominata ou mieux encore).
Certes, mais y’a tjs une trame commune, plus ou moins commune…
un article à tiroir ou un genre de FAQ "si vous avez déjà des notions en ça ou ça, allez au paragraphe xxx…
bref.